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Pétition de soutien au technicien de france tele

Publie le mercredi 2 décembre 2009 par Open-Publishing
8 commentaires

signer la pétition de soutien : http://www.soutien-technicien-franc... et http://www.snrt-cgt-f3.org/

Sarko / Rue 89 - Un technicien de France 3 mis en examen

Paris, le 26 nov 2009

SNRT-CGT / CFDT / CFTC / FO / SNJ / SUD / CGC / SNJ-CGT

Les faits initiaux

Nicolas Sarkozy, intervient sur le plateau du journal national de France 3 du 19/20 le 30 juin 2008.

Il est interviewé par Paul Nahon, Gérard Leclerc, Audrey Pulvar.
Les cassettes tournent avant l’enregistrement en attendant le démarrage, comme cela peut se faire en plusieurs endroits de l’entreprise et même en dehors (France 24, TF1).

Le soir même, les propos « off » du président se retrouvent sur le site Rue 89.

Emoi général.

Les conséquences

Une enquête interne est diligentée pour comprendre comment des images de la rédaction nationale se retrouvent sur le web. Parmi d’autres, un technicien est interrogé. La direction ne trouve rien à lui reprocher.

Une plainte contre X est déposée par France 3 pour vol.

Près d’un an après les faits, de multiples auditions ont lieu dans les bureaux de la police du 13eme arrondissement de Paris.

Parmi les interrogés, le technicien qui était présent ce soir-là.

Date de ce premier interrogatoire, le 1er avril 2009, soit 9 mois plus tard. Le technicien ne se rappelle de rien.

Les policiers lui montrent des séquences vidéo extraites de l’enregistrement de la caméra du couloir de la coordination et lui demandent d’identifier les personnes présentes sur les clichés. Comme pour beaucoup de techniciens les noms des journalistes sont connus, quant à leur visage ?...

Interrogatoire rugueux et long avec un classique des films policiers : le bon et le méchant.

La police se base sur des images extraites du serveur de vidéo surveillance, 267 caméras qui surveillent en permanence les salariés de France télévisions.

Le technicien se débat durant des heures avec la police qui le harcèle pour obtenir des noms de personnes présentes sur les photos.

Il est convoqué de nouveau le 2 juillet. Là, il répète ne plus se rappeler des faits et des protagonistes de cet épisode qui a eu lieu un an avant (d’autant plus qu’il a été, depuis l’émission en question, victime de nombreux aléas dans sa vie privée).

Nouvelle convocation quelques semaines plus tard le 23 juillet en vue d’une nouvelle confrontation avec une journaliste, elle aussi incriminée.
Il réaffirme son impossibilité de se rappeler des faits après un temps aussi long.

L’enquête policière qui a fortement éprouvé le technicien en reste là.
Le 19 novembre 2009, le technicien est convoqué par le juge du Tribunal de Grande Instance et mis en examen pour vol de vidéogramme appartenant à la société France 3.

L’attitude de l’employeur

L’employeur est défaillant.

La convention collective l’enjoint de protéger un salarié en butte à des difficultés juridiques dans le cadre de l’exercice de sa profession. Il doit lui fournir un avocat, ce qu’il n’a pas encore fait.

Interpellé à plusieurs reprises Patrick de Carolis a eu une attitude décevante, refusant de se prononcer parce que « la justice doit suivre son cours ».

Il a, en laissant courir la plainte, terni l’image de l’ensemble des salariés, PTA comme journalistes, dévoués à leur entreprise, en laissant entendre à l’opinion publique que les salariés du service public pourraient faillir à leur mission.

L’employeur n’a donné aucune consigne restrictive pour le tournage de cette interview, n’a pas demandé que les micros soit fermés après les essais, bien au contraire tout France télévisions et au-delà.

La tartuferie doit cesser, le poisson récupéré dans les filets de la justice ne fait pas la maille.

Après avoir en vain tenté d’incriminer des journalistes, la justice s’en prend maintenant à un technicien.

Les syndicats de France télévisions demandent que la plainte soit immédiatement retirée.

cgt france télévisions

Messages

  • La juge d’instruction Anne-Julie Paschal chargée de l’instruction de l’affaire opposant le technicien à Sark... pardon à France Télévision a obtenu récemment une promotion par ... Sarkozy himself !

    Le décret du 15 Juillet 2009 :
    http://textes.droit.org/JORF/2009/07/17/0163/0035/

    Et dire que cette Anne Julie Paschal avait signé une pétition pour le maintien du juge d’instruction et qui parlait d’indépendance de la justice.

  • Un technicien va trinquer par le bon vouloir notre roi !

    Que dire de la connivence quotidienne de nos amis journalistes auprès de ce même roi !!!!!

    Je me souviens pendant le congrès de Versailles d’une journaliste de France 3 intervenant en direct et appelant notre bon roi de son prenom Nicolas devant des millions de téléspectateurs : aucune excuse, pas de remous tout est normal, quand on cire les pompes du pouvoir, tout va bien dans le meilleur des mondes.

    Soutenons ce technicien et dénonçons tout abus portant atteinte à la liberté d’information.

    J2

  • N’importe quoi !

    A partir de l’instant où des images sont prises, il est évident qu’elles sortent d’une manière ou d’une autre !

    La direction doit interdire la prise de certaines vues si elle souhaite la discrétion.

    Ce n’est pas à un simple technicien d’en décider.

    Toute vérité peut être connue un jour ou l’autre surtout sur support  !

    Faut savoir ce que veulent les responsables...

    C’est pour cela que je suis opposé à toute surveillance universelle de tout le monde n’importe quand n’importe comment, ça n’a aucun sens sinon de finir dans un commissariat de quartier pour principe !!

  • Encore une manifestation de " l’identité nationale " à la mode : Sarko-Besson-hortefeux-Pétain-Raoult-Schnell !