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Economie d’energie et habitat collectif : Un grand defi écologique social et démocratique

Publie le vendredi 29 janvier 2010 par Open-Publishing
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Plus d’un ménage Français sur deux est propriétaire de son logement, plus de 40 % est locataire, Le solde, soit prés D’un million de personnes est temporairement ou plus durablement sans domicile personnel pour cause de difficultés d’accés au logement, auquel vient s’ajouter 100 000 sans abris si l’onse référeau rapport de la mission parlementaire d’Etienne Pinte, député UMP des yvelines, sur l’herbergement d’urgence et l’accés au logement .

De ce simple constat sur le logement en France, aborder la question de l’habitat econome en énergie qu’il soit individuel ou collectif fait l’objet d’âpres débats . En effet, si cette question montre un veritable intérêt pour les propriétaires, elle représente beaucoup d’interrogations pour les locataires, notamment pour les 3,5 millions de personnes qui estiment être mal logés et bien évidemment reléve de la provocation ou de la farce pour les derniers .

S’il est clair, qu’il est urgent de rechercher dans l’habitat des solutions plus économes en énergie, et plus particuliérement en énergie décarbonnées, il est claire également que cela suppose des pratiques responsables, volontaristes et incitatrices, tant au plan politique, réglementaire que fiscal.

Nationalement avec sa participation au grenelle de l’environnement, internationalement avec le sommet de Copenhague, INDECOSA-CGT a déjà pris toute sa place dans la réflexion, le débat et l’élaboration de propositions en matières déconomies et d’efficacité énergétique, avec la volonté que l’environnement ne prenne pas le pas sur l’humain et que ce défi écologique soit avant tout social et démocratique avant d’être purement économique, qu’il ne fonctionne pas à plusieurs vitesses et ne brise pas la "mixité" sociale comme semble le penser Françaois Ascher, lauréat du Grand prix d’urbanisme en affirmant " C’est trés bien de faire des quartiers économes en énergie, mais la durabilité ne doit pas être un surcoût pour les plus pauvres ".

Géothermie, photovoltaîque, pompe à chaleur sans oublier le chauffage au bois, c’est dans l’habitat individuel et principalement dans la construction neuve que les choses semblent aller le plus vite avec la mise en place d’aides à l’installation et de conseils d’organismes officiels comme l’ADEME .

COncernant l’habitat collectif, force est de constater que les réalisations restent insuffisantes et ne remplissent pas toujours les souhaits du grenelle de l’environnement, parfois même les obligations de la Réglementation thermique existante .

Au-delà des questions de financement des investissements considérables à réaliser qu’il soit public ou privé et de la crise économique, financière et sociale que nous traversons, apparaît aujourd’hui des incomprehensions, des dérives et malheureusement mêm des arnaques à la politique de l’habitat appliqué en France à laquelle vient s’ajouter celle d’un secteur énergétique déréglementé dans sa totalité .

Le nombre de litiges avec les consommateurs est en trés forte augementation, bien souvent par manque de compétence de ceratins professionnels qui ont faliré la bonne affaire face à l’engouement des Français pour les pompes à chaleur, panneaux solaires et poêle à bois de toute sortes bénéficiant de crédit d’impôt important .

Que dire de la bulle spéculative qui s’est formé autour du photovoltaîque ou certains investisseurs affichent clairement leur intérêt
pour la seule production d’électricité, n’ hésitant pas à construire des bâtiments vides plutôt que des logements basse consommation .

Arnaud FAUCON
Un militant d’INDECOSA-CGT

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