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Dernières élections et L’Humanité perd son "communisme"...

Publie le mercredi 17 février 2010 par Open-Publishing
11 commentaires

de Roberto Ferrario

A l’approche des élection régionales l’Humanité s’offre un "ultime lifting définitif" de printemps... préparé de longtemps, presque un an... en prévision de l’après PCF...?

On "précise" le chemin a prendre... "le rapprochement avec le Parti Socialiste"... vers le bipartisme ?... Pour éviter toute ambiguïté voila un "nouveau" sous-titre "Le journal fondé par Jean Jaures", a pas confondre avec "Quotidien Communiste" s’il vous plaît...

Exactement comme est arrive en Italie avec l’Unita, le quotidien du PCI... on change le sous-titre on fait une grand campagne pour "clarifie" que le quotidien doit "s’ouvrir a d’autres horizons", "un grand journal de gauche ouverts à tous les courants"... et en réalité cyniquement on s’organise pour se que va se passe après ces dernières élection... abandonand peux a peux toute référence idéologique au communisme...

Ah ! le bon vieux temps que on pleure la mort du "Grand Stalin"... ;-)

Changement d’orientation et/ou "continuité" dans le "bilan globalement positif..." ?

Messages

  • On "précise" le chemin a prendre... "le rapprochement avec le Parti Socialiste".. vers le bipartisme ?... Pour éviter toute ambiguïté voila un "nouveau" sous-titre "Le journal fondé par Jean Jaures", a pas confondre avec "Quotidien Communiste" s’il vous plaît...

    Dans un "riff" de guitare ça s’appelle un "glissando". (((- :

    Bon, Roberto, c’est pas la peine de te prendre le chou et de te rendre malade. Y a des choses qu’on ne peut empêcher.

    En particulier quand on a commencé à mentir, trahir, on peut quelquefois acter pour atténuer le coup, mais on ne peut pas revenir en arrière.

    Le problème de l’Huma, c’est la conclusion de la longue descente au enfers de la Presse "démocratique", et de la Presse "communiste" en particulier.

    Si tu suis le diagramme de sa chute et de sa perte d’indépendance depuis 50 ans tu verras que celle-ci est étroitement liées à la subordination des partis et des hommes politiques au Pouvoir du Capital à travers les subventions, le sponsoring et la publicité payante.

    Et, comme quoi le Capital ne manque pas de ressources, c’est à travers la Loi de 1945 sur le Service public de la Presse, (Partie intégran,te du Programme du CNR) que le Pouvoir bourgeois a commençé à l’acheter en la subventionnant avec l’argent des contribuables.
    Comme d’ailleurs la création des "Compagnies Républicaines de Sécurité" était aussi une création du CNR afin de remplacer les "GMR" collaborateurs de triste mémoire.

    On a vu là aussi le résultat, ou comment une loi ou une disposition "justes" peuvent se retourner contre leurs auteurs s’ils en perdent le contrôle.

    Faudrait écrire un ou deux bouquins pour expliquer tout ça.

    Mais je crains qu’il ne soit trop tard. Ca intéresse plus grand monde.

    Amicalement,

    G.L.

    • Salut GL oui je sais quand je écrit cet petite "merdouille" d’article je me suis senti comme un "Don Quichotte" et ses batailles inutile... je même change une phrase parce que je me suis rendu compte que je n’été pas claire... avec mon française "artistique"...

      Mais bon une bouteille avec un message dans la mer... écoutant une "scivolata" de une guitare sur la plage sous la lumière de la lune... peace and love...

      Mais je ne arrive pas a rêvé et fume de la moquette... je suis née militant et je n’arrive pas a supporte ca... c’est juste on laisse tombe, parce que plein d’autres luttes et plein d’autres camarades nous attend...

      Un particulier salut aux "chiens de garde du temple" que dans certaines commentaire "bizarrement tombe dans la poubelle" ... ;-) mon traite de "anti PCF primaire" ou simplement "anticommuniste" et un salut en particulier a un membre du PCF que il se reconnaitra... (retraité, ancien cadre supérieur de banque) de Pluvigner en Morbihan que a souhaite ma mort... avant la disparition du parti... et ma traité "avec tacte et délicatesse" de "CONNARD"... je imagine la flopée des gens que vont essaie de publie les mêmes choses ...

      Pas grave je encore la carte rouge du parti dans ma poche, elle ressemble a une carte de crédit... et je la regarde sourient... sera bientôt un objet de collection sans valeur... ;-)

      Roberto Ferrario

    • Je suis comme toi, Roberto que je ne connais pas ; il y a bien longtemps que l’Huma n’est plus le journal de la classe ouvrière. Depuis le combat de 2005 pour le vote non au TCE, le virage négocié est nauséabond. Quand on donne la parole à John Monks, secrétaire de la CES, à Ryder de la CSI qui prônent la sauvegarde du capitalisme ; quand on confie la chronique hebdomadaire de l’Huma dimanche au pire des traîtres, Jean-Christophe Le Duigou ( membres de 4 commissions gouvernementales en contradiction avec les statuts de la CGT), le toujours membre de la direction de la CGT puisque sans aucun mandat du congrès, un poste de conseiller de Thibault a été créé ; quand on fait des doubles-pages sur l’alliée des chasseurs de sans-papiers, elle aussi membre éminente de la CGT, il y a de quoi avoir les tripes retournées. Et on ose rappeler que c’est le journal créé par Jaurès !!

      Lisez mais pensez ; ne lisez pas si vous ne voulez pas penser après avoir lu. A Vinet

    • Cher Roberto,
      Cela fait un certain temps que j’ai moi aussi constaté le changement de manchette dans l’Huma qui cadre mieux avec l’absence de ligne politique qui fait de ce journal un vague journal d’opinion avec un parti en liquidation qui continue à le soutenir en attendant de se vendre aux investisseurs socialistes. L’Huma ne se vend pas mieux pour autant.
      Moi lecteur et encore militant communiste encore et toujours en dissidence, j’attends, je ne sais plus trop quoi, peut-être que l’appareil se casse la gueule comme une figue qui sèche sur l’arbre qui meurt, en espérant que bourgeonne à côté le rejeton qu’ils ont cru défolier à grandes rasades de tisane social-démocrate. Leur campagne, ils la feront sans moi ... JdesP

  • Bahh... Pas de quoi se taper le cul par terre.

    Qui lit encore l’Humanité ? Même pas 50 % des communistes... (et M2lenchon parait-il, sans doute depuis que le journal n’est plus "communiste" ?!) Alors...

    Au moins les choses sont claires, pour une fois, on devrait les féliciter de leur honnêteté, on sait de puis un moment quand même que ce journal (à quelques exceptions minoritaires dans la rédaction) n’a plus envie d’être "communiste"...mais "de gôôôôôche..."

    Le marketing est enfin en concordance avec la réalité.

    • Ben oui Elodie, mais ça règle pas le vrai problème.

      Depuis 1945 il a disparu environ 40 quotidiens et périodiques réellement "communistes" ou apparentés.

      Sans compter ceux qui sont venus et partis sans laisser de traces...

      Ceux qui restent ont été totalement oblitérés par des intérêts qui n’ont plus rien à voir avec une réelle perspective révolutionnaire. Et ils n’en ont même plus le nom.

      Or je soutiens et je ne suis pas le seul, que le changement révolutionnaire ne peut se passer d’un ou de plusieurs médias de masse.

      Et le support papier est pour l’instant le seul capable de pérenniser les stratégies et la formation des forces du changement. Même si le Web a son rôle à jouer dans le concert.

      Ca fait aussi partie du défi à relever d’avoir un ou plusieurs médias de masse dans tous les domaines de la culture populaire. Et dans sa culture politique des masses en priorité.

      Je dirai même qu’on pourra juger effectivement de la combativité et de la puissance d’une formation politique lorsqu’elle aura réussi à acquérir et valider des médias publics, (ou clandestins parce que les "autres" ne resteront pas l’arme au pied), qui aborderont de face les vrais problèmes rencontrés nationalement et internationalement par les masses des travailleurs.

      Dans un Monde de mensonges et de faux-fuyants, la bataille révolutionnaire passe en priorité par la bataille de l’information en direction des exploités.

      G.L.

    • On est bien d’accord GL mais si on compte "redresser" l’Huma, je dirais : voir le "redressement" du PC....

       :-(

    • Bof je disais pas ça pour ça.

      Mais plutôt pour dire que l’arrivée d’une possible nouvelle formation révolutionnaire ne sera crédible que lorsqu’elle aura réussi à imposer en même temps que sa mise en place dans l’espace politique un média qui porte ses aspirations et ses stratégies. A l’usage de ses militants mais aussi à l’usage de ceux qu’elle prétendra représenter.

      Et qu’elle pourra ainsi se passer de mendier des espaces de visibilité ou du fric aux médias de la bourgeoisie.

      Et pour l’instant je cherche désespérément, non pas un parti, mais "le média" en corrélation qui pourrait correspondre à ces critères explosifs dans le paysage médiatique français.

      L’"Information" est l’arme la plus puissante qui soit. Et la plus basique, (La communication ça vient avant les armes et les outils dans le développement de l’évolution). C’est d’ailleurs pour ça que les "autres" tiennent tellement à la contrôler.

      Et le fait que les médias du PCF ainsi que de la CGT se soient aussi facilement laissé mettre sous tutelle par leurs ennemis déclarés m’a toujours laissé un doute sur la sincérité des dirigeants qui ont permit cette "erreur" au plus haut niveau.

      Mon petit côté parano, sans doute.

      G.L.

  • L’opération "cache-sexe" continue :

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article98679

    Le PCF retire de son site le communique de MGB a propos de Robert Pandraud...

    de Roberto Ferrario

    On peux pense que je suis encore exagéré a parle dans cet façon... Et bien voila un "scoop" de Bellaciao...

    Après que on a publie le communique de MGB a propos de la mort de Robert Pandraud Ministre délégué de la Sécurité durant la première cohabitation (1986-1988) et avoir fait remarque a la direction du PCF que été le même ministre des "policier voltigeur a moto" que on assassine Malik Oussekine le 6 décembre 1986 et que un nombre impressionnant des camarades on proteste indigné par cet prise de position de MGB le site national du PCF retire de son propre site le communique en question... a cet heure 19h45 la page est blanche et dans la page d’accueil plus aucun trace...

    On est entrain de subir dans ces dernier heures une avalange de tentative de pollutions de notre site par des "prétendu" membres de la même direction ou "prétendu" adhèrent au parti, naturellement on se refuse de croire a leur l’identité propose... ;-)

    Manœuvre un peux minable de parte de la direction du PCF parce que en plus juste aujourd’hui un article sur L’Humanite reprendre tel quel le même communique de MGB... sans parle de toute la presse bourgeoise que dans une façon "gourmand" a repris le même texte...

    Dans le code source de la page de cet communique on peux que trouve cet misérable ligne :

    " !— SPIP CORRIGE — !DOCTYPE html PUBLIC ’-//W3C//DTD XHTML 1.0 Transitional//EN’ ’http://www.w3.org/TR/xhtml1/DTD/xhtml1-transitional.dtd’ ; !— HEADER —

    QUAND LE PCF SALUE LA MEMOIRE DE PANDRAUD

    " Décès de Robert Pandraud : réaction de Marie-George Buffet

    Apprenant la disparition de Monsieur Robert Pandraud, ancien député de la Seine Saint-Denis, ancien ministre, je tiens à présenter toutes mes condoléances à sa famille et à ses amis. Tout le monde s’accordera pour reconnaître sa fidélité indéfectible à ses idéaux. Il aura marqué de son empreinte le paysage politique français.

    Marie-George Buffet, Députée de Seine-Saint-Denis

    Paris, le 18 février 2010."

    http://www.pcf.fr/spip.php?article4551


    L’HUMANITE de ce jour :

    La mort de Robert Pandraud Ministre délégué de la Sécurité durant la première cohabitation (1986-1988), marquée par une série d’attentats, Robert Pandraud, mort jeudi à l’âge de 81 ans, laisse le souvenir d’un "grand flic" épris d’ordre, entré en politique auprès de Jacques Chirac et homme-clé du RPR.

    Né le 16 octobre 1928 au Puy (Haute-Loire) de parents instituteurs dans le Cantal, étudiant boursier, Robert Pandraud est affecté, à sa sortie de l’ENA en 1953, au ministère de l’Intérieur. Il y commence une carrière de haut fonctionnaire qui lui permettra de connaître, au fil de ses affectations, les arcanes de la Place Beauvau.

    A partir de 1968, il occupe durant treize ans des postes-clés, avant de devenir directeur général de la Police nationale (1975-1978).

    En 1981, Robert Pandraud est nommé inspecteur général de l’administration du ministère de l’Intérieur, après l’arrivée des socialistes au pouvoir.

    Il se tourne alors vers la politique et rejoint Jacques Chirac à la mairie de Paris en mars 1982. Député (RPR puis UMP) de Seine-Saint-Denis (1986-2007), ancien conseiller régional (RPR) d’Ile-de-France (1992-1998), Robert Pandraud restera un homme-clé du parti. Malik Oussekine insulté

    En mars 1987, il lâche à propos de Malik Oussekine, 22 ans, mort après avoir été matraqué par des policiers dans le Quartier Latin lors d’une manifestation le 6 décembre 1986 : "Si j’avais un fils sous dialyse, je l’empêcherais de faire le con la nuit".

    Commentant en février 1988, la grève de la faim menée par les dirigeants historiques d’Action directe, arrêtés un an plus tôt, il déclare : "Faire la grève de la faim, c’est leur droit. On peut toujours faire des régimes d’amaigrissement".

    Membre du bureau politique de l’UMP depuis 2004, il présidait depuis 2005 la commission d’organisation et de contrôle des opérations électorales du parti présidentiel.

    Mis en examen en 2002 pour "détournement de fonds publics et complicité" dans l’affaire des chargés de missions de la Ville de Paris, il bénéficiera d’un non-lieu, les faits commis en 1992 étant prescrits. Les réactions :

    Charles Pasqua a raconté jeudi combien il était "pratiquement inséparable" de Robert Pandraud. "Nous étions complémentaires. J’étais plus politique, il était plus technicien", a-t-il ajouté.

    L’ancien président Jacques Chirac a fait part jeudi de sa "très grande tristesse" à l’annonce du décès de Robert Pandraud, qui fut un de ses collaborateurs et ministre de la Sécurité durant la première cohabitation (1986-1988).

    La députée communiste de Saine-Saint-Denis Marie-George Buffet a salué jeudi la mémoire de l’ancien ministre à la Sécurité Robert Pandraud, élu du même département, dont elle souligne qu’il "aura marqué de son empreinte le paysage politique français".

    "Tout le monde s’accordera pour reconnaître sa fidélité indéfectible à ses idéaux", écrit-elle dans un communiqué.

    Claude Bartolone, député PS de Seine-Saint-Denis, "souhaite saluer le parcours de cet élu de la République respecté de tous" qui fut "député de la Seine-Saint-Denis de 1986 à 2007". "En consacrant vingt années de son existence au service des séquano-dionysiens, Robert Pandraud a témoigné d’une fidélité remarquable et d’une compétence reconnue".

    Le président Nicolas Sarkozy a rendu hommage à l’ancien ministre Robert Pandraud décédé jeudi, saluant en lui "un très grand serviteur de l’Etat" qui sut "rétablir la sécurité" lorsque "la France fut frappée par une terrible vague d’attentats terroristes" en 1986.

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article98679