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Pour les salaires, pour les retraites !

Publie le vendredi 19 février 2010 par Open-Publishing
4 commentaires

Pour l’augmentation du pouvoir d’achat des salaires

Ce dont souffre l’économie française, ce n’est certainement pas du coût de revient du travail, parce que celui-ci a diminué en pourcentage du PIB depuis 1982, mais de l’augmentation du taux de profit des entreprises qui a fortement progressé dans la même période.

D’ailleurs, les fonds d’investissements internationaux ne s’y trompent pas : ils achètent des titres des entreprises françaises car elles sont très rentables. Les investisseurs sont attirés par la « profitabilité » des entreprises françaises.

Et pourtant, les patrons et le gouvernement n’arrêtent pas de se lamenter sur l’absence de « compétitivité » des entreprises. Mais ce discours est frelaté, car les patrons et le gouvernement ne prennent en compte que le coût du travail dans leurs comparaisons, comme si la concurrence ne prenait pas en compte le coût total, c’est-à-dire le coût du travail + les profits.

Or, les chiffres de l’INSEE sont imparables : sur les 25 dernières années, dans la valeur ajoutée, la part du coût salarial et les cotisations sociales a diminué, et la part des profits a augmenté.

Cette volonté de lier la compétitivité aux seuls coûts salariaux (directs et indirects), et d’ignorer la part grandissante des profits dans la valeur ajoutée des entreprises n’est pas innocente : elle vise à cacher l’enrichissement des actionnaires. Si la compétitivité des entreprises s’est affaiblie, cela provient de l’augmentation aberrante des profits sur les 25 dernières années. Les conséquences en sont déplorables : augmentation des prix, baisse du pouvoir d’achat, déficits de l’assurance vieillesse et de l’assurance maladie, etc.

1 - Explications

Tout se résume au graphique suivant :

 Toutes les informations ayant servi à l’établissement de ce graphique et des graphiques suivants sont disponibles sur le site web de l’INSEE ouvert au public.
 Les calculs faits pour établir les indices de variation ne dépassent pas le niveau de la règle de trois.

1er graphique : Évolution des parties du PIB en euros constants, indice base 100 en 1982.

 La courbe orange en trait discontinu indique la variation du produit intérieur brut (PIB).
 la courbe noire, très au dessus de la courbe du PIB, indique que les profits des entreprises ont explosé à la hausse.
 Toutes les autres courbes, Salaires bruts, cotisations sociales versées par l’employeur, travailleurs indépendants, sont en dessous de la courbe du PIB. cela signifie que ces catégories de revenus se sont relativement appauvries du fait de l’augmentation considérable des profits.
 Si les rapports de 1982 entre catégories de revenus avaient été maintenus, les profits en euros constants seraient inférieurs de près de 130 milliards d’euros. En même temps, les parts de PIB reçues par les autres revenus, salaires, bénéficiaires d’indemnités de chômage et de pensions de retraite auraient été supérieures de près de 130 milliards d’euros en euros 2006.
 Par conséquent, la cause principale du déficit de la sécurité sociale (assurance vieillesse, mais aussi assurance maladie), est la conséquence d’un transfert de près de 10 % du PIB soustrait aux revenus salariaux et aux cotisations sociales, et ajouté aux profits des entreprises
 D’après les chiffres de l’INSEE, le taux de profit global des entreprises était en 1982 de 39,66%. Il est aujourd’hui de 59,09%.
 En passant, on observe que la propagande sarkosienne du « travailler plus plus gagner plus » n’a aucune chance de donner des résultats positifs pour les salariés : les mesures d’accompagnement telles que l’exonération des charges sociales sur les heures supplémentaires ont pour but de maintenir le taux de profit des entreprises. Globalement, on ne peut donc rien espérer de l’augmentation des heures supplémentaires. De plus, il serait bon que les citoyens comprennent une chose : En matière de durée du travail, la durée légale de 35 heures signifie seulement que le décompte des heures supplémentaires majorées commence à partir de la 36ème heure de la semaine. De nombreuses entreprises du secteur privé sont encore aux 39 heures hebdomadaires, en toute légalité. Par conséquent, ce ne sont pas « les 35 heures » qui sont la cause de la prétendue baisse de la « compétitivité » : c’est l’augmentation de la profitabilité des entreprises qui en est la première cause.
 D’ailleurs, tout le discours sur la compétitivité tombe complètement à plat à l’examen de ces graphiques : la compétitivité, ce n’est pas le coût de revient, c’est le prix de vente, qui inclut évidemment les profits. or, ce sont les profits qui ont augmenté de manière complètement irrationnelle et qui gênent le plus la « compétitivité ». Ce qui attire les financiers des fonds d’investissements étrangers qui, dit-on, possèdent déjà plus de 40% des entreprises du CAC 40, ce n’est pas la « compétitivité », c’est la profitabilité, c’est le taux de profit.Le graphique suivant est tiré des mêmes données chiffrées, et il représente la même évolution. Cependant, les indices de variation représentés ne concernent plus les montants en euros constants, mais les parts relatives en pourcentage des différents types de revenus.

2ème graphique : indice de variation des parts de PIB, base 100 en 1982.

On observe par exemple :

 Que la part des salaires dans le PIB baisse de près de 10% ;
 Que la part des cotisations sociales versées par les employeurs baisse de près de 10% ;
 Que la part des indépendants baisse de plus de 35% ;
 Que la part des profits augmente de plus de 35%.Cette baisse de la part du PIB attribuée aux travailleurs indépendants ne signifie pas que le revenu individuel ait baissé : c’est la diminution sensible des effectifs qui en est la cause. Les commerçants qui abandonnent face aux supermarchés, les artisans qui disparaissent happés par les sociétés de services, et surtout la disparition de nombreuses des agriculteurs individuels le regroupement des exploitations capitalisées utilisant des ouvriers agricoles expliquent la baisse de la part de PIB qui revient aux indépendants dans les comptes de l’INSEE.Bref, la prolétarisation annoncée se poursuit.

La conséquence est la suivante : non seulement la part des salaires et cotisations sociales versées par l’employeur diminue, mais le nombre de personnes qui en dépend augmente. L’appauvrissement relatif de chaque individu qui en découle est donc plus important que ne le montrent les données chiffrées.

Les graphiques suivants sont établis à partir des données chiffrées de l’INSEE sur la répartition du PIB pour les années 1982 et 2006. Ils permettent de visualiser la perte sensible des parts respectives des salaires et des cotisations sociales dans le PIB. Dans le même temps ils montrent l’augmentation sensible de la part des profits dans le PIB.

3ème et 4ème graphiques : répartition du PIB en 1982 et en 2006.

2 - Conclusions provisoires

Les graphiques le montrent à l’évidence, au delà des discours de Sarkosy-Fillon et du MEDEF, des réalités demeurent : les salariés, de plus en plus nombreux, reçoivent une part relativement plus faible du PIB, les retraités ont des pensions au pouvoir d’achat de plus en plus faibles, les chômeurs sont mal indemnisés et moins longtemps, les jeunes ont toujours autant de difficultés à trouver un premier emploi. La cause ? Le taux de profit global des entreprises a explosé.

Les salariés ne peuvent attendre aucune solution sérieuse des politiques actuelles qui confondent allègrement la profitabilité et la compétitivité : L’objectif patronal d’augmentation de la profitabilité suppose la baisse des coûts salariaux qui a comme effet induit la baisse du pouvoir d’achat et du niveau de la prévoyance, assurance maladie, assurance vieillesse et assurance chômage réunies. Mais chacun comprend que l’amélioration de la compétitivité n’a rien à y voir, que celle-ci a été plombée par l’augmentation extravagante du taux de profit.

Si, depuis 25 ans, l’appauvrissement relatif des salariés, des retraités et des chômeurs est incontestable comparé aux profits, on doit cependant poser très clairement l’hypothèse d’un appauvrissement absolu d’une part importante de ces catégories. En effet, l’indice INSEE pris en référence représente de plus en plus mal le pouvoir d’achat des milieux populaires.

Enfin, les classes dirigeantes qui n’ont actuellement pour objectif que le maintien ou l’augmentation du taux de profit ne peuvent compter sur l’inertie perpétuelle des salariés. Le niveau actuel du taux de profit, la recherche de l’augmentation de la profitabilité des entreprises y compris au détriment de leur compétitivité, génère une exaspération collective à laquelle il faut apporter des réponses.

 1. D’abord, le SMIC : si le SMIC avait eu le même taux de variation que les profits, le SMIC serait aujourd’hui à plus de 2164 euros mensuels. C’est dire que les accusations de démagogie contre la CGT tombent complètement à plat.
 2. Ensuite, les minis garantis : l’USTM 34 va demander l’ouverture des négociations des minis garantis de la convention collective territoriale dès le 1er trimestre. L’étude salaires 2007 du syndicat CGT Métaux Montpellier montre que pendant 20 ans, l’UIMM Méditerranée Ouest a obtenu la régression continue du pouvoir d’achat des mini’s garantis, ce qui a eu pour effet de tirer tous les salaries vers le bas.
 3. Enfin, les salaires réels : les bases CGT prendront des initiatives pour que les NAO soient démarrées le plus tôt possible. La conduite des NAO par les militants se fera en liaison continuelle avec les salariés et les sollicitera pour la établir le cahier revendicatif et les moyens d’action.

Tous ensemble, unis et solidaires,
pour gagner l’augmentation significative du pouvoir d’achat
des salaires et pensions de retraite !

3 - Annexe : évolution des ratios « excédent brut d’expoitation » sur rémunérations

Comme le montre le graphique suivant, le ratio de l’« excédent brut d’exploitation » (les profits), sur les rémunérations (c’est-à-dire les salaires bruts plus les cotisations sociales versées par l’employeur), n’est pas une grandeur fixe mais variable.

Deux ratios sont représentés : le premier avec les impôts sur la production, le second sans ces impôts.

La période choisie, 1959-2006, tient d’abord à ce que les séries de données chiffrées de l’INSEE disponibles sur son site web sont limitées à cette période (sauf erreur). Ensuite, cela couvre intégralement la cinquième République sur un demi-siècle.

2ème graphique : indice de variation des parts de PIB, base 100 en 1982.

Que peut-on déduire de ce graphique ?

D’abord, qu’il y a eu deux véritables ruptures dans ce demi-siècle, en 1974 et en 1982 :

 La rupture de 1974 est bien celle du premier choc pétrolier. Toute la période Giscardienne, avec ses deux premiers ministres successifs, Chirac et Barre, est caractérisée par une inflation record (supérieure à 10 % par an), et à la montée du chômage de masse. Pendant cette période, du fait de la forte mobilisation post-soixante-huitarde, et avec un taux de syndicalisation dépassant les 20%), les salariés résistent bien à la crise dans un premier temps.
 La rupture de 1982 est différente : l’inflation baisse, et le chômage continue d’augmenter. Mais la mobilisation est affaiblie, le pouvoir d’achat baisse. Sur la période, le ratio excédent/rémunérations augmente de 10%, montrant que les véritables gagnants de cette période sont les actionnaires rentiers du capital des entreprises.
 Enfin, la période 1989-2006 marque une stabilisation sur les positions atteintes par le patronat en 1989.Ensuite, ce graphique confirme que la politique choisie par les actionnaires et mise en oeuvre par les dirigeants d’entreprises a imposé une forte augmentation du taux de profit au détriment du pouvoir d’achat des salaires, de l’assurance maladie, des pensions de retraite et des indemnités de chômage. On a donc ce paradoxe que la profitabilité des entreprises est excellente et attire les capitaux étrangers, mais que c’est cette profitabilité qui plombe la compétitivité car, répétons-le, la concurrence ne se fait pas sur le coût de revient mais sur le coût total incluant le profit.

source : le site de l’USTM CGT 34

Messages

  • Excellent article et excellent argumentaire pour le combat que nous avons à mener !

    Je me permettrai de complèter celui-ci par un article du Monde Diplo du mois de février intitulé : "Et si on fermait la Bourse....."
    Article qui explique qu’aujourd’hui le flux s’est inversé, ce sont les entreprises qui alimentent la bourse et non pas comme le capitalisme essaie encore de nous le faire croire, que la bourse drainerait des capitaux vers les entreprises.

    Ces dernières, pour augmenter leur profitabilité c’est à dire ce qu’elles verseront aux actionnaires, pratiquent le "buy back", opération consistant pour une entreprise à racheter ses propres actions de façon à en augmenter le cours. Cela au détriment de l’investissement, des salaires, du social, bien sûr.

    Malgré les gesticulations de Sarko, du G20, des sociaux-libéraux et des soc-dem, ce système ne peut être régulé, réformé, humanisé.

    Il doit être détruit.

    Jak

  • Réforme des retraites 2010 : il faut organiser la Grève générale !

    SUD RATP

    Le calendrier de la nouvelle réforme des retraites est désormais connu, les négociations nationales commenceront début avril avec l’objectif d’un projet de Loi courant septembre. Cette fois ci, tout le monde sera concerné, le public comme le privé !
     
    Après la réforme Balladur de 1993, la réforme Fillon de 2003 et la réforme des régimes spéciaux de 2008, le gouvernement entend récidiver avec un nouveau projet de réforme qui portera sur le mode de calcul des pensions, sur l’âge de départ à la retraite et sur les durées d‘activité.
     
    Si le Décret 2008-48 du 15 janvier 2008 relatif au régime spécial de retraite du personnel de la RATP a entériné le passage à 40 annuités de cotisation dès 2012 pour les agents de la RATP, rompant ainsi le contrat social qui les liait avec l’entreprise, tout en supprimant les bonifications (1/5ème) pour les nouveaux embauchés alors qu’il constituait une réelle prise en compte de la pénibilité de certains de nos métiers, il a aussi calqué l’évolution/régression du régime de retraite des agents de la RATP sur celui de la fonction publique, lui-même calqué sur celui du régime général, permettant ainsi au gouvernement de prolonger à volonté nos durées de cotisations.
     
    C’est ainsi que, grâce à un cavalier législatif issu de la Loi 2009-526 du 12 mai 2009, de simplification et de clarification du droit et d’allègement des procédures (article 80 dépourvu de tout lien avec la loi), le gouvernement a validée le passage à 41 annuités dès 2012 pour le régime général, soit en 2016 pour les agents de la RATP qui conservent jusqu’ici un décalage dans la progressivité d’application des réformes.
     
    A noter que depuis la parution du Décret 2010-105 du 28 janvier 2010 relatif à la limite d’âge des agents RATP & SNCF, la retraite à 65 ans est devenu une réalité à la RATP.
     
    Les annonces du gouvernement laissent présager un nouveau recul, tant en ce qui concernent le système actuel par répartition qu’en ce qui concerne le mode de calcul sur les 6 derniers mois de salaires.
     
    Première piste envisagée, celle des comptes notionnels. Dans ce type de régime, chaque salarié se trouve à la tête d’un " capital " alimenté par les cotisations qu’il verse pour sa retraite. Lorsqu’il fait liquider ses droits, un coefficient de conversion est appliqué à ce capital pour déterminer le montant de sa pension. Ce coefficient peut être établi en fonction de l’âge et de l’espérance de vie de la génération concernée, mais aussi de la situation des comptes des caisses de retraite au moment où le salarié fait valoir ses droits. Des cotisations fixes mais des pensions aléatoires...
     
    Deuxième piste évoquée, la fin du calcul des pensions sur les 6 derniers mois de salaires pour les fonctionnaires et, par contre coup, pour les agents de la RATP : Le premier ministre François FILLON a clairement indiqué que " la question du calcul de la pension sur les six derniers mois de salaire, dans la fonction publique, se pose évidemment " !
     
    Pour faire passer la pilule il serait question d’inclure les primes dans l’assiette des cotisations retraites, ce qui ne compensera jamais la perte des 6 derniers mois, sachant par ailleurs que les agents de la RATP n’ont jamais cotisé à un quelconque régime complémentaire qui nécessite plus de 40 ans de cotisation pour venir en réel complément du régime général qui ne sert que 50% du Salaire Annuel Moyen sur la base des 25 meilleures années pour une pension à taux plein.
     
    Il est clair que demain plus qu’hier il faudra lutter pour préserver l’un de nos derniers acquis sociaux. Un autre partage des richesses est possible !
     

    Plus qu’une simple protestation il faut construire une réelle opposition en préparant les conditions d’une grève générale interprofessionnelle reconductible, seule à même de faire reculer le gouvernement et de maintenir notre système de retraite, sans nouvelles concessions !!!

    http://www.sudratp.fr/

  • Bon résumé !
    Heureusement que vous présentez tout de même les graphes sur la période antérieure à 1982, ça permet de bâtir une pondération plus moyenne. De plus, comme le tissu économique est très loin d’être homogène, je pense qu’il est clair que les grands groupes fonctionnent en double comptabilité, l’officielle (post-paradis fiscaux) et la réelle...

    Retour sur l’"homogénéïté" concernant le tissu économique :
     multinationales
     pme-pmi avec marché à l’exportation
     pme-pmi, artisanat
     entreprises publiques travaillant aussi à l’export
     entreprises publiques à vocation"locale"

    On a le même problème quand on considère l’euro, une monnaie :
     de spéculation pure
     de dette publique énorme
     de blanchiment d’argent sâle
     de détournement privé et public
     de commerce international
     liée à un travail effectivement productif... dépendant d’un marché particulier...

    Ce qui pose au final la nature du régime politique dans lequel nous vivons au niveau national ou européen, puisque seuls quelques acteurs sont privilégiés. De mémoire, aucun grand candidat n’a pu reprocher à Sarkozy le fait qu’il soit millionnaire en euros, et pour cause...

    La monnaie nationale est bien une des premières chaines de solidarité entre Français, mais beaucoup de mouvements de gauche ne veulent plus défendre la nation, la France, la République ! En ce qui concerne la défense des services publics, la question de la dette publique, sans parler du paiement des intérêts, est centrale. J’ai envisagé il y a plus d’un an un système de résorption totale de la dette publique française par adossement avec des partenaires africains francophones, utilisant des monnaies de substitution à l’euro... Ce système est maintenant intégré par l’UPF dans son combat politique.
    http://www.la-france-contre-la-crise.over-blog.com/
    http://www.union-du-peuple-francais.fr/

  • j’ ai une question,tu écris :

    "On a donc ce paradoxe que la profitabilité des entreprises est excellente et attire les capitaux étrangers, mais que c’est cette profitabilité qui plombe la compétitivité car, répétons-le, la concurrence ne se fait pas sur le coût de revient mais sur le coût total incluant le profit."

    le profit est le travail non payé au travailleur mais bien encaissé lors de la vente.
    ce profit est donc inclus dans le prix de revient,on peut donc dire que la concurrence se fait sur le cout de revient Y compris le profit.

    Baisser la part de la plus value n’implique pas de baisser ipso facto le prix de revient.
    le temps de travail socialement nécéssaire reste le même .
    Fais je une erreur quelquepart ?