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GRECE, ETC... CE NE SONT PAS DES "FAILLITES", CE SONT DES PILLAGES ORGANISES !

7 mai 2010, 20:25, par Copas

et bien je suis d’accord avec toi et... La Louve et d’autres.

Bien sur l’analyse en terme de capitalisme américain peut des fois essayer de faire passer une classe riche française qui baffre tout autant qu’aux USA, même si entre bourgeois il y a et aura des victimes.

Mais globalement essayer de mettre sous silence ou minorer les responsabilités de la classe bourgeoise en France est mauvais, d’autant plus que ça peut induire à penser qu’il y aurait "eux" (les USA) et des subalternes européens. C’est bien d’une classe planétaire bourgeoise, avec ses déchirements et meurtres en famille, qui va en vacances aux mêmes endroits, achète la même chose et a mêmes comportements.

Nous somme en face d’un braquage , d’un hold’up d’une extreme violence qui étrangle et pille peuple après peuple, la classe ouvrière planétaire.

C’est un assaut d’une classe contre une autre, clairement , à échelle internationale.

Cet assaut se fait avec ses hiérarchies où les plus voraces et les plus forts des capitalistes arrachent les sacs des bourgeois boiteux, mais tous ensemble se retrouvent pour piller la classe populaire, lui arracher d’un coup dans le rapport capital-travail, de quoi augmenter substantiellement le taux de profit.

Le bourgeois boitillant qui se fait cogner par le bourgeois plus puissant essaye de se refaire sur la classe populaire, pensant qu’en suivant le sillage des plus puissants il se refera. Il n’en est rien, mais il n’a pas d’autres mécanisme de compréhension et sa survie matérielle demeure dans son union avec les bourgeois plus puissants.

C’est à dire que la formidable agression planétaire contre le prolétariat se fait avec plein de barbelures, de déchets, de cahots, mais elle se fait.

Le prolétariat américain est sinistré dans ses moyens de subsistance comme tous les prolétariats du monde.

Et là en revenant à notre Louve, bien sur, il n’y a pas de trotskystes ni de ci ou de là dans l’affaire, mais rassembler, concretement, organiser concretement, renforcer les syndicats, leur unité dans le combat, développer les bases des outils organisationnels de masse qui permettront dans l’affrontement qui vient d’être proportionnés aux nécessités .

C’est un cri de colère contre le capital et c’est une obligation, le prolétariat est dos au mur, il n’est plus possible de reculer.

Unir sur des bases de classe, pour le socialisme et le pouvoir des travailleurs.

Comme en Grèce, la question sera de prendre en main les lieux de production de richesse et les lieux de richesse, bloquer donc les moyens de la bourgeoisie, la rue ne suffit plus.