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Racisme : le Georges Frêche du Parti Communiste s’appelle André Gérin

15 mai 2010, 09:04, par Cop

Enfin, il ne faut pas se voiler la face concernant certaines tendances de l’Islam sous domination du bailleur de fonds qu’est le royaume d’Arabie Saoudite soutenues en son temps par les USA des Bush dans sa croisade antisoviétique et anticommuniste, en particulier dans la région industrielle de Rhône-Alpes et dans la banlieue ouvrière parisienne (comme par hasard). Le voile noir inconnu en France a été importé par les imams de ce courant.

vrooommmm vroooommmm, ça repart en biais.

Que l’Arabie Saoudite, puissance féodale, cherche à exporter en partie une certaine conception héritée de sa société , c’est un fait.

Mais en attendant ces phénomènes sont vraiment completement minuscules et excentrés. Sauf pour les racistes.

Et même, parmi la minuscule minorité qui est islamiste, rien n’est stable et assis. Les conceptions bruissent comme autant de feuilles d’un arbrisseau en plein air.

Le camp de la classe ouvrière, dont fait partie l’immense majorité des musulmans, ne doit pas tolérer les attaques contre des factions d’elles mêmes et encore moins s’appuyer sur la bourgeoisie et son état à cette fin.

Un parti de la classe populaire est d’abord aux côtés des couches du prolétariat, en prêtant une attention soutenue et rectificatrice aux couches les plus exploitées, les plus oppressées, par leur sexe, les femmes, par leur religion, les musulmans, par leur apparence, les noirs et les arabes, par leurs vies sexuelles, les homosexuels et trans-sexuelles, par leurs cultures nationales, les minorités nationales, etc...

L’effort d’un parti est bien d’aider et tordre le bâton dans le sens inverse des oppressions deviseuses que fait subir le capitalisme et de vieilles tendances de fond de la société pré-capitalistes.

Il ne peut être, ni de près ni de loin, aux côtés d’un état bourgeois et de bourgeois, qui favorise ces oppressions diviseuses.

Un parti lutte en son sein contre le racisme (en l’occurrence l’islamophobie) avec énergie, en virant les responsables qui favorisent cette diversion et s’allient au capitalisme à cette fin.

Ce qui est une faute en temps normal devient un crime dangereux quand nous sommes dans une immense crise du capitalisme où la classe bouregoisie cherche à tout prix à dériver les colères des couches populaires frappées vers des guerres intestines des couches dominantes de la classe populaire contre celles qui sont les plus déshéritées.

La faction de la gauche qui joue ce jeu là se retrouve au bras dessus bras dessous avec l’extreme droite européenne, ses têtes de gondoles doivent être virées du mouvement ouvrier sans délai.