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Lettre ouverte à BHL : TERRORISTE intellectuel , écoeurant instrumentalisateur de l’horrible SHOAH !

9 juin 2010, 12:15, par c@n@ille le Rouge

D’aucuns prétendent, de force comme les croix sur les tombes en Vendée, imposer aux non croyant une assimilation posthume forcée. Continuité de la confessionnalisation des morts de la première guerre mondiale il a été de bon ton d’identifier les morts par des critères confessionnels.

Même présenté de façon séduisante, une idée ne sera jamais une idée juste, si elle n’est qu’exclusivement séduisante. Elle restera une idée fausse et néfaste même parée des atours de la solidarité.

Shoah est un terme qui est interdit de séjour dans la part de ma famille qui a survécu au génocide et qui se bat depuis 65 ans contre l’assimilation forcée de ces juifs d’Europe centrale très souvent révolutionnaires, majoritairement non pratiquants qui se reconnaissent pour part dans une culture parlée écrite artistique etc. mais contestent l’instrumentalisation de ce que d’aucun appelle shoah souvent propulsé par quelques idéologues venus des terres coloniales d’Afrique du nord ou l’esprit de résistance n’a pas prévalue d’une façon unanime et dont le pro sionisme exacerbé sert de cache-sexe à un racisme anti arabe avéré foncièrement colonialiste.

Quand les survivants des crimes des fascismes et du nazisme ont utilisé le mot cinglant et historiquement légitime de génocide, ils ne se trompaient pas.

Le mot de "shoah" est réducteur, exclusif et pour part impérialiste (ce qui pour un concept religieux ne surprend pas mais ne peut nulle part s’admettre).

Poussons l’argument. Les tenants du concept excluent de fait les non juifs. Au plan "ethnique" les tziganes en sont un exemple flagrant. Ensuite que dire de tous ces millions d’êtres humains de tous pays, non "aryens", de toutes confessions d’origine ou sans , de toutes provenances dont ces millions de laïcs athées, non croyants qui ont été à titre divers exterminés ?

Oui il existe une spécificité du génocide des juifs à partir des critères qui ont établi son organisation. Non la réduction qu’à une appellation biblique de cette part considérable d’un génocide de masse ne peut faire le tour de la question. Sauf à différencier hiérarchiser les victimes.

Pour preuve, le nombre des victimes de la déportation et de la mort dans les camps depuis la France est plus grand sur les critères nuit et brouillard (politique) et crée spécifiquement comme outil de masse d’extermination d’otages et de résistants que religieux ou racial. Il ne s’agit pas ici de faire de l’arithmétique mais seulement d’ajouter les tués aux assassinés pour ne pas les trier dans des cases idéologiques, ne pas en faire des morts à statuts différenciés qui les opposeraient entre eux.

Et tout ces "non juifs", non pratiquants qui sont une part des comptabilisés sous l’appellation shoah pour des raisons de lieu de naissance liée à des raisons patronymiques ou de pratiques rituelles avec lesquels ils avaient rompu et dont les témoins survivants revendiquent leur laïcité, comment qualifier cette façon de les agréger à un support idéologique qu’en leur nom leurs familles refusent