Quand la "grève" des "Bleus" fait exploser un système et met à jour des contradictions aigues !
28 juin 2010, 14:29, par FLTX
Merci LA LOUVE pour cet excellent article.
J’ajoute un peu d’humour : le "service minimum" est battu en brèche par cette « grève ». C’est une des raisons pour lesquelles SARKO est intervenu...
Plus sérieusement, en effet, se sont tous des prolétaires. A une certaine époque, mais apparemment rien n’a changé depuis, beaucoup s’engageait dans l’armée parce qu’ils n’avaient pas de travail. Certes, ils sont devenus anti communistes, mais restés prolétaires.
Ces 23 font partis d’un groupe de quelques 1500 joueurs professionnels français. Tous sont issus de la masse prolétarienne et tous ont saisi, un jour, l’opportunité qui leur était faite de travailler (jouer) en gagnant beaucoup d’argent. N’oublions pas la cause de cette inflation salariale. Elle vient d’un nommé Tapie, alors dirigeant de l’OM, qui insistait pour que ses joueurs aient le salaire d’un ingénieur de haut niveau. La dérive qui en découle est connue. Alors la première idée qui vient à l’esprit est de s’attaquer au système tout simplement et se demander si leur salaire est en "conformité" avec le service rendu (donner du rêve parait-il) et comparer les compétences avec d’autres professions : les chercheurs, par exemple. Je me souviens d’une vieille revendication de la CGT : "salaires et qualifications dans une hiérarchie du manœuvre à l’ingénieur" ; avec un écart déterminé par les salariés évidemment.
Merci LA LOUVE pour cet excellent article.
J’ajoute un peu d’humour : le "service minimum" est battu en brèche par cette « grève ». C’est une des raisons pour lesquelles SARKO est intervenu...
Plus sérieusement, en effet, se sont tous des prolétaires. A une certaine époque, mais apparemment rien n’a changé depuis, beaucoup s’engageait dans l’armée parce qu’ils n’avaient pas de travail. Certes, ils sont devenus anti communistes, mais restés prolétaires.
Ces 23 font partis d’un groupe de quelques 1500 joueurs professionnels français. Tous sont issus de la masse prolétarienne et tous ont saisi, un jour, l’opportunité qui leur était faite de travailler (jouer) en gagnant beaucoup d’argent. N’oublions pas la cause de cette inflation salariale. Elle vient d’un nommé Tapie, alors dirigeant de l’OM, qui insistait pour que ses joueurs aient le salaire d’un ingénieur de haut niveau. La dérive qui en découle est connue. Alors la première idée qui vient à l’esprit est de s’attaquer au système tout simplement et se demander si leur salaire est en "conformité" avec le service rendu (donner du rêve parait-il) et comparer les compétences avec d’autres professions : les chercheurs, par exemple. Je me souviens d’une vieille revendication de la CGT : "salaires et qualifications dans une hiérarchie du manœuvre à l’ingénieur" ; avec un écart déterminé par les salariés évidemment.