Accueil > ... > Forum 409038

Policier en civil qui casse une vitrine ? (video)

17 octobre 2010, 15:47, par croisement des sources

 Et ecoRue89 de nous la faire aussi dans l’article du 16/10/2010 | 22H09 "Manifs : le pouvoir toujours sourd, la rue encore là" :
http://eco.rue89.com/2010/10/16/retraites-les-trois-enjeux-dun-samedi-de-mobilisation-171486
voir extrait ...

 Heureusement, aussi dans les commentaires, la version de la fille du passant qui intervient (| 21H01 | 16/10/2010 |)
http://eco.rue89.com/2010/10/16/retraites-les-trois-enjeux-dun-samedi-de-mobilisation-171486?page=9#comment-1851261

A+

 _-_-_-_-_-_-_-_-_-______
Extrait Article eco89 / Manifs : le pouvoir toujours sourd, la rue encore là

19h12. Dans le quartier de Bastille, à Paris, la situation a dégénéré. De petits groupes de casseurs, certains équipés de matraques, ont investi les avenues partant de la place de la Nation, courant pour échapper aux forces de l’ordre, jetant des canettes de bière, enflamment des poubelles aux carrefour et saccageant des terrasses de café.

La vitrine d’une agence du Crédit lyonnais a été défoncée. Un passant qui tentait de dissuader les vandales a été frappé de coups de poing et de pied portés au corps et au visage, avant que d’autres participants interviennent pour le dégager.

Pendant le passage -éclair- de ces groupes visiblement bien organisés, des touristes affolés se réfugient à l’intérieur des bars et restaurants. Trois personnes au moins ont été interpellés.

Certains sont parvenus à entrer à l’intérieur de l’opéra Bastille, avant que les policiers ne parviennent à en bloquer l’accès. Ces petits groupes très mobiles se sont ensuite (provisoirement ? ) dispersés une fois arrivé à Bastille. Rue89 [...]

 _-_-_-_-_-_-_—____________
Commentaire du 21H01 | 16/10/2010

"La vitrine d’une agence du Crédit lyonnais a été défoncée. Un passant qui tentait de dissuader les vandales a été frappé de coups de poing et de pied portés au corps et au visage, avant que d’autres participants interviennent pour le dégager."

Le passant c’est mon père. J’étais là et je souhaite apporter quelque précision et soulever quelques question. Nous avions été manifesté comme des milliers de français aujourd’hui. Nous avions démarrer vers 15h30 à République, avancé a pas de fourmi jusqu’a Bastille (17h30) puis rejoins nations vers 18h30. La manif s’est passé dans le calme dans une ambiance bonne enfant. Meme le bouchon de ma bouteille d’eau tombé par terre n’a pas été piétiné.

Arrivé à Nation, les syndicats ont appelé à la dispertion. Nous sommes redescendu par le boulevard Diderot. Les policiers et CRS était déjà plus nombreux. Mais tout était calme. Quelques minutes après l’ambiance a changé puisque les sirènes et le ballet des voitures et des camionettes de police avait commencé.

Nous étions assis mes parents et moi à la terrasse du café situé à quelques mètres de la Banque. Nous avons vu une quarantaine de car de CRS, Police et autres forces de l’ordre remonter le boulevard Diderot.

Puis quelque minutes après, une cinquante de personne descende le boulevard, aligné, étandards noir. En arrivant au niveau du Crédits Lyonais, il se sont mis à casser la vitrine. Mon père à tenter de s’interposer comme vous l’écrivez. J’ai pris peur en voyant certains d’entre eux tenter de le taper et je me suis lancer à sa défense, prise de panique. Je me suis prise une canette de bière sur la main. Elle saigne.

Comment ont-il pu passer ? Comment les CRS ne les ont ils pas croiser ? Impossible ! Les "casseurs" descendait la rue le champs libre. Toute la place pour eux. Plus un flic à l’horizon. Ils étaient pourtant loin de se cacher.

D’autre "casseurs" on tenter de calmer la situation. Un homme, la cinquantaine, très calme, habillé d’un imperméable gris ma prise de côté et m’a dit de me calmer. "C’est une erreure " Non les flics n’était pas là, quoi que. Qui était cet homme en gris. Pas un anarchiste c’est sûr ! Il avait l’air d’encadrer le groupe. Un flic ? II y avait en tout cas une dizaine de photographes qui accompagnaient se groupe. On me prend en photo. Je refuse. Je ne veux pas que mon image soit utilisée pour montrer que les manifestations ont « dégénéré »

C’était organisé !! Comment la quarantaine de car de CRS a pu ne pas croiser ces "casseurs" : on les a laissé passer !
Ce n’était pas un groupuscule seul dans son coin. Les photographes étaient là. Qui était cet homme en gris ? Je suis en colère !!!

Après m’être fait soigné ma main, légèrement érraflée (plus de peur que de mal, mon père n’a rien), nous redescendons à pied vers la Bastille. Tient les Flics sont de nouveau présent, et en masse ! Que faisaient-ils quelques minutes auparavant ! C’est de la blague. Je suis en colère contre eux. Il manipule tout. Il cherche la bagarre pour décrédibilisé une manifestation.