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pcf denonce

26 octobre 2010, 20:06

N’oubliez pas le troisième frère : Pierre-Olivier Sarkozy.

Pierre-Olivier Sarkozy est directement intéressé par la mort de la retraite par répartition.

Pierre-Olivier Sarkozy souhaite le passage à la retraite par capitalisation car c’est son métier : dans l’entreprise Carlyle, Pierre-Olivier Sarkozy est "co-head et managing director du Global Financial Services Group".

En clair : il est chargé de gérer des fonds, de les investir pour qu’ils rapportent le plus possible, et il est donc chargé de gérer notamment des fonds de pension (c’est le système de la retraite par capitalisation).

Lisez cet article du 6 mars 2008 :

Un Sarkozy chez Carlyle, l’autre décore Albert Frère : y a-t-il un lien ?

Deux événements récents, en apparence anodins, ont un double point commun, l’un évident, l’autre plus difficile à repérer.

Carlyle, géant new-yorkais du private equity (76 milliards de dollars en gestion), vient d’engager Pierre-Olivier Sarkozy. Ce dernier était précédemment co-patron de FIG Investment Banking, une division du suisse UBS. Chez Carlyle, il deviendra, dès le mois d’avril, co-head et managing director du Global Financial Services Group.

Cette section est très neuve. Fondée en juin 2007, elle n’a pas encore bouclé de transaction mais a déjà attiré quelques pointures, notamment Sandy Warner, ex-président de JPMorgan Chase. Pierre-Olivier Sarkozy a été engagé pour « ses incroyables réseau et expérience professionnelle, qui aideront Carlyle à capitaliser sur la dislocation du secteur des services financiers », indique la firme dans un [communiqué] daté du 3 mars.

Entré chez UBS après avoir été « débauché » de chez First Boston Corporation, il en a rapidement gravi les échelons. Selon le site Internet du magazine [Forbes], Pierre-Olivier Sarkozy était n° 10 de l’institution helvétique en 2002, conseillant des opérations pour un total de 312 milliards de dollars ; en 2007, il était n° 5 (514 milliards de dollars).

Parmi ses faits d’armes, citons la vente de la banque MBNA à Bank of America pour 35 milliards de dollars en 2006. Plus près de nous, il a conseillé ABN Amro dans le cadre de la cession de sa filiale américaine LaSalle à la même Bank of America.

L’homme est donc de valeur - Forbes titre d’ailleurs son portrait « Big Apple Dealmaker » - mais il ne compte pas, en passant chez Carlyle, complètement couper les ponts avec UBS : « Je continuerai de travailler avec UBS en tant que conseiller et, en retour, de profiter du soutien d’UBS pour les efforts d’investissement de Carlyle dans les services financiers. »

http://trends.rnews.be/fr/economie/actualite/banque-et-finance/un-sarkozy-chez-carlyle-l-autre-decore-albert-frere-y-a-t-il-un-lien/article-1194641944910.htm