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Le Communisme a besoin d’un PARTI.. Le PCF est mort : VIVE LE PARTI COMMUNISTE

26 janvier 2011, 11:40, par AC

Peyret, à son habitude( on a du mal à faire"court" , nous les"ex..) publie ce long texte texte qu’arbitrairement je "cisaille"

L’intégralité sur ROUGE MIDI :

http://www.rougemidi.org/spip.php?article5598

Michel rappelle la critique antérieure de travaux de Alain Bihr

Comment, sous quelles formes, dans quelle mesure le prolétariat a-t-il assuré et assure-t-il actuellement les conditions de son auto-activité en tant que classe ?

 »

Le lecteur m’excusera de"tronquer" le texte de Peyret , par souci de ne pas faire du "copier-coller" trop longet donc de ne mettre en ligne .. que la conclusion de l’article

On lira l’’intégralité sur ROUGE MIDI :

http://www.rougemidi.org/spip.php?article5598

Je peux me tromper, mais Michel très attaché à l’essentiel de Marx àsavoir- Expropriation et approfondissement du fameux" "LES MASSES FONT l’Histoire", me semble témoigner plus de souci à réactiver de la réflexion sur les"Conseils ouvriers"....que de se "fixer" sur le besoin immédiat de Parti..que Combes ou moi développons dans les articles pré-cités.

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Ce n’est pas un petit débat...Comme d’autres je suis loin d’avoir un avis définitif..

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La parole pour la conclusion de Michel :

Pour que le communisme soit plus qu’une utopie

dimanche 23 janvier 2011
par Michel Peyret

... ...

UNE SUBORDINATION PERSISTANTE ET RÉCURRENTE

Aussi, si l’expérience historique du prolétariat témoigne de la puissance ( au double sens de la capacité et de la potentialité ) d’autonomie du prolétariat, elle ne témoigne pas moins, et contradictoirement, de son hétéronomie [1], de sa subordination persistante et récurrente aux structures d’oppressions de la société capitaliste.

« Autrement dit, pour Alain Bihr, il faut considérer la réalisation de l’auto-activité du prolétariat comme un processus dialectique, enveloppant une série de contradictions ( à déterminer ) dont le développement constitue l’expérience historique concrète du prolétariat.

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COMMENT LES CONSEILS OUVRIERS ONT-ILS ÉTÉ COMPRIS ?

Dans cet esprit, on pourrait, dit Alain Bihr, comparer par exemple les différentes analyses au sujet des conseils ouvriers, qui sont apparus dans les épisodes révolutionnaires au cours des années 1900-1930, développées par Lénine, Trotsky, Luxemburg, Gramsci, Gorter, Pannekoek mais aussi par Sorel, Malatesta, Voline, Makhno, etc...

Comment cette nouvelle forme d’organisation de la lutte, mais aussi de réorganisation potentielle de la production et de la société que sont les conseils ouvriers, a-t-elle été comprise, analysée, théorisée par les uns et les autres ?

LA QUESTION DE L’ORGANISATION REVOLUTIONNAIRE

Avec la question de l’organisation révolutionnaire, de sa forme, de ses structures, de ses fonctions, il ne s’agit pas seulement, dit-il, de revenir sur les notions de parti d’avant-garde, de programme, d’articulation entre les intellectuels révolutionnaires et la conscience spontanée des masses, etc... pour les réévaluer là encore à l’aune de la notion d’auto-activité.

L’AUTO-ACTIVITÉ COMME CONTRADICTION

« Il s’agit plus fondamentalement, met-il en évidence, de s’interroger sur les contradictions que recèle le développement de cette dernière, dont l’article n’a fait qu’esquisser l’analyse, en rappelant que les médiations entre le tout de la classe et ses différentes parties, de même que celle entre les moments partiels de sa lutte et la totalité de ses objectifs ( ses objectifs finaux ) peut échouer ou se transformer elle-même en obstacle bloquant le mouvement.

« La question qui est ici posée est en définitive celle-ci : comment maintenir la référence essentielle à l’auto-activité comme principe révolutionnaire sans tomber dans les illusions et les impasses du spontanéisme, autrement dit en concevant l’auto-activité aussi comme une construction ( un résultat ) et non pas seulement comme une donnée immédiate de la lutte des classes ?

« Et comment ( à quelles conditions ) une organisation révolutionnaire peut-elle œuvrer à la résolution de cette contradiction ? »

Est-il pertinent d’ajouter quoi que ce soit à l’actualité pressante de ces interrogations

AC