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« Mélenchon ne nous propose pas l’unité »

8 février 2011, 00:29, par Copas

Ils n’ont rien compris car ils sont dans un vide stratégique, avec d’énormes défauts d’analyse sur la période que nous vivons.

les mains malhabiles sur la tactique sont éclairées par un foutoir stratégique.

les choses avancent un peu de partout vers la construction d’un parti pour le pouvoir des travailleurs mais il y a énormément de déchets.

Sous cet angle on a l’impression que le NPA fait toutes les conneries possibles pour troubler et rendre confuse son image.

Xavier Mathieu n’est pas plus populaire que Besancenot qui a également l’habitude concrète du combat social réel personnel (à la différence des foies jaunes comme mélenchon qui pantouflent dans l’appareil d’état depuis leur entrée en politique), de plus ce n’est pas un militant du NPA (Mathieu) et avec tout le respect que je lui dois l’appui et l’entourage politique de son organisation change tout quand on affronte les fauves du système médiatico-politique.

Mais bon Mathieu c’est pas mal quand même mais ce n’est pas le NPA

Qui alors ? une dirigeante de Sud ? ou d’autres dirigeants syndicaux ? pourquoi bruler des militants bien plus utiles par ce qu’ils font et où ils le font.

Ca fait 6 mois que le NPA aurait dû résoudre cette question, pas pour se la jouer méchants ou anti-unitaires, ni être électoralistes, mais pour se débarasser de cette connerie et avancer dans les batailles du réel.

la question n’est pas des alliances (qui ne peuvent être que ponctuelles) avec des directions de petits partis réformistes (PC et PG) faussement et conassement traitées de politique unitaire (la seule politique unitaire qui nous concerne est celle qui construit l’unité d’une classe dans son combat, la question de la petite gauche moisie n’est qu’un micro-aspect).

On voit bien qu’à part les calomnies, les ordureries balancées, les claques qui poussent en avant Mélenchon ne parlent pas de politique mais se comportent en grosses sectes haineuses sans boussole politique.

Ils ne représentent pas grand chose parmi les travailleurs comme force organisée dans une classe (malgré les gonflettes de certains militants du PC ).

A une autre époque ils auraient agressé physiquement .

Ils n’en ont plus la force heureusement.

Cette question ne relève pas de mettre dos à dos deux camps comme certains ici feignent de le croire. On sait de quel côté est besancenot, pour mélenchon on ne sait pas (façon polie de parler).

Mais au fond le travail essentiel ne porte pas sur la question des vieux petits partis moisis ou racornis politiquement déjà à leur acte de naissance mais vis à vis des plus grandes masses, dont précisément la partie radicalisée des travailleurs, les organiser, les aider à s’organiser politiquement (construction d’un parti de type nouveau, etc) et unitairement (les orgas syndicales, les formes d’auto-organisation, etc).

Je n’ai rien contre des alliances ponctuelles électorales, mais elles ne s’entendent que quand il n’y a pas de troubles ni de flou sur l’identité d’une orientation révolutionnaire.