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Centrale nucléaire : la salle de contrôle de Fukushima évacuée, radiation au niveau 6.

15 mars 2011, 17:03

En Espagne comme au Japon,la durée de vie au dela de 40 ans,des centrales nucleaires,prolongée sans debat :

Espagne : appel à la fermeture d’une "centrale jumelle" de Fukushima

MADRID - L’une des principales organisations écologistes espagnoles, Ecologistas en accion, a réclamé mardi la fermeture de la centrale nucléaire de Garoña, la plus ancienne du pays, du même type que la centrale japonaise de Fukushima.

Ecologistas en accion (Ecologistes en Action) a appelé à manifester, jeudi dans le centre de Madrid, pour réclamer la fermeture de Garoña et aussi obtenir un calendrier "sensé" de fermeture de tous les sites nucléaires espagnols.

La centrale de Garoña, située près de Burgos, dans le nord de l’Espagne, et mise en service en 1971, est la plus vieille en activité dans le pays.

Elle doit cesser son activité le 1er avril 2013 après une décision polémique prise par le gouvernement en juillet 2009 de prolonger de quatre ans son activité, alors que l’Espagne cherche à réduire sa grande dépendance vis-à-vis du pétrole.

Le chef du gouvernement socialiste, José Luis Rodriguez Zapatero, avait pourtant promis lors de la campagne pour les législatives de 2008 de désengager progressivement le pays du nucléaire au profit des énergies renouvelables.

Plusieurs organisations écologistes, dont Greenpeace, ont déjà par le passé réclamé la fermeture de Garoña, présentée comme la "soeur jumelle" de Fukushima.

Le parc nucléaire espagnol compte au total six centrales et huit réacteurs.

L’Espagne a également ouvert la porte, en février, à l’exploitation prolongée de son parc nucléaire avec l’adoption par le Parlement d’un texte de loi éliminant la référence à la limite de 40 ans pour la durée de vie des centrales.

Ce texte est entré en vigueur début mars.

Depuis le début de la crise nucléaire au Japon, M. Zapatero s’est abstenu de s’exprimer sur l’avenir des centrales espagnoles.

Il a rencontré mardi la présidente du Conseil de sécurité nucléaire (CSN) espagnol, Carmen Martinez Ten, essentiellement pour "examiner la situation japonaise", selon un porte-parole du gouvernement.....

http://www.romandie.com/ats/news/110315153553.17kd7lg6.asp