La Libye et les "rouges-bruns" du Réseau Voltaire...
30 mars 2011, 11:47, par yapadaxan
Thierry Meyssan est au départ de la contestation de la version officielle du 11 septembre. Ce qui conduit tout citoyen du monde à s’interroger sur les attentats "terroristes" perpétrés ce jour-là aux USA.
Ceux qui suivent l’actualité liée aux attentats, n’ignorent pas que des mouvements dits conspirationnistes se sont formés :
– ceux qui sont convaincus que ce sont Ben Laden et 19 terroristes arabes qui sont les responsables et les coupables.
– ceux qui pensent que les services secrets US étaient au courant mais qui ont laissé ben Laden et les terroristes arabes faire le "coup".
– ceux qui pensent que de tels attentats nécessitaient une logistique US et que, donc, ces attentats n’ont pu être perpétrés que par des US. En cas de chute contrôlée des bâtiments, qui aurait en effet pu mettre en place les explosifs propres à faire s’effondrer les 3 tours ?
La version officielle est confuse, contradictoire et bâclée. Les interrogations à son sujet sont rien moins que normales et même saines d’un point de vue critique.
Thierry Meyssan fournit une explication rationnelle : les attentats sont le fait d’un coup d’Etat US, fomenté par des néocons et le complexe militaro industriel afin d’imposer un état de guerre permanent à travers le monde, en ciblant tout particulièrement la civilisation arabe, son gaz, son pétrole et sa position géopolitique afin de contrôler militairement l’Asie, l’Afrique et l’Europe. Le but final étant de contrer le développement économique et politique de la Russie, de la Chine et d’autres puissances émergentes.
Il n’est alors pas très difficile de comprendre que Thierry Meyssan fasse l’objet d’une haine de la part des néocons et de leurs alliés. Au lendemain de l’effondrement soviétique, les USA et l’Occident se sont empressés de redessiner un nouveau rapport des forces entre les Etats et tout prouve aujourd’hui que l’impérialisme s’inscrit dans une nouvelle offensive au niveau mondial.
Dans cette équation inédite, se reformule la question israélienne. Et donc palestinienne et arabe. Les motivations envers Israël de la part de mouvances idéologiques et politiques sont nombreuses et variées. S’il existe un courant révolutionnaire de classe qui prend fait et cause pour la Palestine, il n’en existe pas moins un courant brun, nazi, qui perpétue la haine des Juifs. Celle-ci est séculaire. Et même millénaire. Cette haine des Juifs est un phénomène européen qui a opposé le christianisme au judaïsme au prétexte que les Juifs furent déicides en tuant le Christ.
Le point culminant de cette haine antisémite est bien la solution finale nazie. Les courants occultes d’extrême-droite en Europe cultivent toujours le thème de la pureté raciale ce qui exclut de fait les Juifs dont l’existence et la présence en Europe est décrite comme altération et menace de cette pureté.
C’est cette idée qu’on retrouve dans toute campagne anti immigrés. L’immigré (au départ le Juif) est celui qui perturbe la cohésion d’un peuple, d’une société, d’une race. Le FN retravaille ce concept d’immigration. Mais sous le discours actualisé de Marine Le Pen se décrypte celui de Jean-Marie Le Pen : celui des théories nazies qui le conduisirent à éditer livres et disques du Reich...
Il n’est donc pas étonnant de rencontrer, sur le terrain des luttes internationales, des militants communistes révolutionnaires et les pires réactionnaires d’extrême-droite nazie. Si les militants communistes avancent à visage découvert et dénoncent le sionisme pour ce qu’il est : une théorie d’Etat racial d’Apartheid, les tenants de l’extrême-droite se camouflent, se déguisent et avancent masqués. Ils s’abritent derrière nous pour exister idéologiquement et politiquement. Il faut donc nous tenir sur nos garde en restant très vigilants. Mais soyons néanmoins nuancés et ne jetons pas tout un chacun à la vindicte populaire. Les néonazis sont passés maîtres dans l’art de manipuler des auteurs tout en restant, sinon anonymes, du moins très loin derrière pour demeurer à l’abri.
Fais donc attention, camarade Socrate : ne manie pas le Baygon vert à l’emporte pièce, sinon de censure en censure on risque de se bâillonner soi-même. Mais tu n’as pas tort non plus : restons très très vigilants !
Thierry Meyssan est au départ de la contestation de la version officielle du 11 septembre. Ce qui conduit tout citoyen du monde à s’interroger sur les attentats "terroristes" perpétrés ce jour-là aux USA.
Ceux qui suivent l’actualité liée aux attentats, n’ignorent pas que des mouvements dits conspirationnistes se sont formés :
– ceux qui sont convaincus que ce sont Ben Laden et 19 terroristes arabes qui sont les responsables et les coupables.
– ceux qui pensent que les services secrets US étaient au courant mais qui ont laissé ben Laden et les terroristes arabes faire le "coup".
– ceux qui pensent que de tels attentats nécessitaient une logistique US et que, donc, ces attentats n’ont pu être perpétrés que par des US. En cas de chute contrôlée des bâtiments, qui aurait en effet pu mettre en place les explosifs propres à faire s’effondrer les 3 tours ?
La version officielle est confuse, contradictoire et bâclée. Les interrogations à son sujet sont rien moins que normales et même saines d’un point de vue critique.
Thierry Meyssan fournit une explication rationnelle : les attentats sont le fait d’un coup d’Etat US, fomenté par des néocons et le complexe militaro industriel afin d’imposer un état de guerre permanent à travers le monde, en ciblant tout particulièrement la civilisation arabe, son gaz, son pétrole et sa position géopolitique afin de contrôler militairement l’Asie, l’Afrique et l’Europe. Le but final étant de contrer le développement économique et politique de la Russie, de la Chine et d’autres puissances émergentes.
Il n’est alors pas très difficile de comprendre que Thierry Meyssan fasse l’objet d’une haine de la part des néocons et de leurs alliés. Au lendemain de l’effondrement soviétique, les USA et l’Occident se sont empressés de redessiner un nouveau rapport des forces entre les Etats et tout prouve aujourd’hui que l’impérialisme s’inscrit dans une nouvelle offensive au niveau mondial.
Dans cette équation inédite, se reformule la question israélienne. Et donc palestinienne et arabe. Les motivations envers Israël de la part de mouvances idéologiques et politiques sont nombreuses et variées. S’il existe un courant révolutionnaire de classe qui prend fait et cause pour la Palestine, il n’en existe pas moins un courant brun, nazi, qui perpétue la haine des Juifs. Celle-ci est séculaire. Et même millénaire. Cette haine des Juifs est un phénomène européen qui a opposé le christianisme au judaïsme au prétexte que les Juifs furent déicides en tuant le Christ.
Le point culminant de cette haine antisémite est bien la solution finale nazie. Les courants occultes d’extrême-droite en Europe cultivent toujours le thème de la pureté raciale ce qui exclut de fait les Juifs dont l’existence et la présence en Europe est décrite comme altération et menace de cette pureté.
C’est cette idée qu’on retrouve dans toute campagne anti immigrés. L’immigré (au départ le Juif) est celui qui perturbe la cohésion d’un peuple, d’une société, d’une race. Le FN retravaille ce concept d’immigration. Mais sous le discours actualisé de Marine Le Pen se décrypte celui de Jean-Marie Le Pen : celui des théories nazies qui le conduisirent à éditer livres et disques du Reich...
Il n’est donc pas étonnant de rencontrer, sur le terrain des luttes internationales, des militants communistes révolutionnaires et les pires réactionnaires d’extrême-droite nazie. Si les militants communistes avancent à visage découvert et dénoncent le sionisme pour ce qu’il est : une théorie d’Etat racial d’Apartheid, les tenants de l’extrême-droite se camouflent, se déguisent et avancent masqués. Ils s’abritent derrière nous pour exister idéologiquement et politiquement. Il faut donc nous tenir sur nos garde en restant très vigilants. Mais soyons néanmoins nuancés et ne jetons pas tout un chacun à la vindicte populaire. Les néonazis sont passés maîtres dans l’art de manipuler des auteurs tout en restant, sinon anonymes, du moins très loin derrière pour demeurer à l’abri.
Fais donc attention, camarade Socrate : ne manie pas le Baygon vert à l’emporte pièce, sinon de censure en censure on risque de se bâillonner soi-même. Mais tu n’as pas tort non plus : restons très très vigilants !