Toujours en respectant la présomption d’innocence mais aussi sans mettre en cause la véracité des faits relatés par la victime...
J’indiquerai donc, en vrac...
1 La police US est une police de classe.
Il semble donc impossible que l’arrestation de DSK (patron du FMI) ait pu avoir lieu sans que la police ne dispose d’éléments "lourds" concernant la véracité des faits.
2 la "martyrisation" de DSK par le PS est ignoble.
Je condamne la présentation d’un "présumé innocent" menotté devant les médias.
Pour autant, vu que c’est légal dans l’Etat de NY, je ne vois pas pourquoi DSK aurait du y échapper.
3 la "polémique" sur fallait-il diffuser les images est ridicule.
Si les caméras US ont filmé DSK (ce qui est légal à NY) les images auraient circulé dans le monde en direct via internet...
4 Le traitement des prisonniers aux USA est ce qu’il est (mais aussi en France), je le dénonce mais ne voit pas en quoi DSK devrait déroger au droit commun...
5 Je n’ai pas entendu, avant l’affaire DSK, lePS ou l’internationale "socialiste" dénoncer la justice ou les prisons US y compris dans ses formes extrêmes (Guantanamo...)
6 La défense de DSK est une défense de classe (bourgeoise et sexiste).
Nous passons de : "il nie tout" (ce qui signifie : c’est une affabulatrice") à "un changement de stratégie de la défense"... Qui pourrait plaider un rapport sexuel "librement consenti".
la dessus une "armada de détectives privés embauchés par la défense" est chargée de traquer l’histoire privée de la plaignante...
Cela va se traduire par la recherche d’indices sur : "c’est une allumeuse et patati et patata"...
Ceci reste à prouver mais quand bien même : un viol est un viol et il n’y a aucune excuse...
7 L’engouement de la population pour cette affaire (que je mesure avec le nb de discussion sur ce sujet avec mes collègues de travail) doit nous (les révolutionnaires, anti-capitalistes et progressistes) faire "travailler sur les enjeux idéologiques et les batailles à mener :
La question du féminisme et du refus du viol et du harcèlement sexuel.
La question de la persistance de l’idéologie patriarcale et de tous ses fantasmes (la suprématie du mâle et de ses pulsions sexuelles soit disant "incontrôlables".
La question du rapport "encore plus fou" qu’aggrave cette idéologie lorsqu’elle se croise avec le mode de vie des "puissants de la terre" (la bourgeoisie, ses politiciens et idéologues...) vivant et se vivant comme "au dessus des autres" pour qui un salarié ou une femme "lambda" n’est qu’un kleenex dont on peut faire ce que l’on veut et qui ne doivent rien refuser à cette gente garante du capital.
8 Aux propositions révolutionnaires dont le but est l’expropriation révolutionnaire des exploiteurs.
9 A bas le sexisme, le viol et l’oppression des femmes !
Vive l’amour, le travail créateur et la révolution !
J’ai piqué ici un premier coup de sang...
En voici un second...
Toujours en respectant la présomption d’innocence mais aussi sans mettre en cause la véracité des faits relatés par la victime...
J’indiquerai donc, en vrac...
1 La police US est une police de classe.
Il semble donc impossible que l’arrestation de DSK (patron du FMI) ait pu avoir lieu sans que la police ne dispose d’éléments "lourds" concernant la véracité des faits.
2 la "martyrisation" de DSK par le PS est ignoble.
Je condamne la présentation d’un "présumé innocent" menotté devant les médias.
Pour autant, vu que c’est légal dans l’Etat de NY, je ne vois pas pourquoi DSK aurait du y échapper.
3 la "polémique" sur fallait-il diffuser les images est ridicule.
Si les caméras US ont filmé DSK (ce qui est légal à NY) les images auraient circulé dans le monde en direct via internet...
4 Le traitement des prisonniers aux USA est ce qu’il est (mais aussi en France), je le dénonce mais ne voit pas en quoi DSK devrait déroger au droit commun...
5 Je n’ai pas entendu, avant l’affaire DSK, lePS ou l’internationale "socialiste" dénoncer la justice ou les prisons US y compris dans ses formes extrêmes (Guantanamo...)
6 La défense de DSK est une défense de classe (bourgeoise et sexiste).
Nous passons de : "il nie tout" (ce qui signifie : c’est une affabulatrice") à "un changement de stratégie de la défense"... Qui pourrait plaider un rapport sexuel "librement consenti".
la dessus une "armada de détectives privés embauchés par la défense" est chargée de traquer l’histoire privée de la plaignante...
Cela va se traduire par la recherche d’indices sur : "c’est une allumeuse et patati et patata"...
Ceci reste à prouver mais quand bien même : un viol est un viol et il n’y a aucune excuse...
7 L’engouement de la population pour cette affaire (que je mesure avec le nb de discussion sur ce sujet avec mes collègues de travail) doit nous (les révolutionnaires, anti-capitalistes et progressistes) faire "travailler sur les enjeux idéologiques et les batailles à mener :
La question du féminisme et du refus du viol et du harcèlement sexuel.
La question de la persistance de l’idéologie patriarcale et de tous ses fantasmes (la suprématie du mâle et de ses pulsions sexuelles soit disant "incontrôlables".
La question du rapport "encore plus fou" qu’aggrave cette idéologie lorsqu’elle se croise avec le mode de vie des "puissants de la terre" (la bourgeoisie, ses politiciens et idéologues...) vivant et se vivant comme "au dessus des autres" pour qui un salarié ou une femme "lambda" n’est qu’un kleenex dont on peut faire ce que l’on veut et qui ne doivent rien refuser à cette gente garante du capital.
8 Aux propositions révolutionnaires dont le but est l’expropriation révolutionnaire des exploiteurs.
9 A bas le sexisme, le viol et l’oppression des femmes !
Vive l’amour, le travail créateur et la révolution !
Paco NPA