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"Toute situation révolutionnaire n’aboutit pas à la révolution." V.I. Oulianov,

19 octobre 2011, 11:59, par A.C

"Toute situation révolutionnaire n’aboutit pas à la révolution.," ??

Oh que c’est vrai...

LENINE a eu d’autant plus raison, que si jemetrompe surles questions del’au delà.., ce brave camarade, doit vérifier de"là-haut".....qu’aux aux dernières nouvelles, le COMMUNISME ..n’a existé etn’existe NULLEPART..

C’est d’ailleurs en ce sens que ce texte est utile

.Car il nous oblige à revenir, me semble til, sur quelques fondamentaux qui , personnellement ,au fil des ans, une fois abandonné le livre de recettes d’un Parti devenu PC "light" , m’ont conduit à ne plusme définir comme"léniniste"
A revisiter Rosa Luxemburg tant , me semble til, sa polémique avec V.Illitch..est un élément indispensable de toute approche d’actualité quant au besoin d’un PARTI ..REVOLUTIONNAIRE..en 2011

Là dessus, je pense que ce passage dela Bataille Socialiste est intéressant..
que rappelle Mattick ?

http://bataillesocialiste.wordpress.com/2009/07/26/les-divergences-de-principe-entre-rosa-luxemburg-et-lenine-mattick-1935/
(italique et gras de "bibi

A ses yeux,(LENINE )les faiblesses de l’organisation sont exactement synonymes de faiblesses du mouvement ouvrier. Il faut organiser la lutte, structurer rigoureusement l’organisation ; tout en dépend, ainsi que de dirigeants suivant la ligne correcte. Il faut que la direction du Parti acquière une influence sur les masses, et cette influence importe plus que le sort des masses elles-mêmes. Que les masses s’organisent en soviets ou en syndicats, voilà qui reste absolument secondaire ; qu’elles soient dirigées par les bolcheviks, voilà l’essentiel.

Rosa Luxemburg a une tout autre vision des choses. Elle ne confond pas la conscience révolutionnaire et la conscience intellectuelle des révolutionnaires professionnels de type léniniste. Seule compte, à son avis, la conscience en acte, la conscience agissante des masses, qui naît et se développe sous l’empire de la nécessité : les masses se conduisent de façon révolutionnaire dans des situations où elles ne peuvent faire autrement et se voient contraintes à l’action. Le marxisme, pour Luxemburg, n’est pas seulement une idéologie qui se cristallise dans l’organisation, c’est aussi, c’est surtout la lutte vivante du prolétariat, lequel fait passer le marxisme dans les faits, non parce qu’il le veut, mais parce qu’il ne peut pas agir différemment

. Tandis que Lénine assigne pour mission au révolutionnaire organisé de guider les masses, conçues uniquement comme un matériau à façonner, le révolutionnaire selon Rosa Luxemburg est directement issu du développement même de la conscience de classe et, bien plus encore, de l’action révolutionnaire pratique des masses.

Face à la surestimation du rôle de l’organisation et de ses dirigeants, elle ne se borne pas à marquer une opposition de principe, mais démontre en renvoyant à l’expérience que « c’est justement pendant la révolution qu’il est extrêmement difficile à un organisme dirigeant du mouvement ouvrier de prévoir et de calculer quelle occasion et quels facteurs peuvent déclencher ou non des explosions » [76]. Et d’ajouter : « La conception clichée, rigide et bureaucratique, n’admet la lutte que comme résultat de l’organisation parvenue à un certain degré de sa force. L’évolution dialectique vivante, au contraire, fait naître l’organisation comme un produit de la lutte »

Plus loin ,l’auteur indique

Les révolutions ne se font pas sur commande. Elles ne sont pas non plus la tâche du Parti. Notre seule devoir est, à tout instant, de parler carrément sans crainte ni tremblement, c’est-à-dire de mettre clairement les masses devant leurs responsabilités du moment et d’énoncer le pro¬gramme d’action et les mots d’ordre qui découlent de la situation. Quant à savoir si le mouvement révolutionnaire les adoptera et à quel moment, il faut laisser à l’histoire le soin de répondre à cette question

N’ ya til pas, chez "nous"..une très grande difficulté à aborder ces questions.

Parfois , je sens comme un malaise que je "comprends"d’autant plus que la situation actuelle nous fait passer par des moments compliqués.

Assez pour que nombre de camaros aient décidé de se guérir de lanostalgie par une thérapie du repliement sur le"bricolage", le "jardinage" et une forme de rupture avec ce qui est"collectif"..

Car rien n’est simple..

D’une part, nous avons tous bien compris que la notion d’avant garde et de recettes de "bonheur "sorties des seulescuisines étroites des partis se récalamnt de laRévolution, cela ne marche pas.

ET..d’autrepart. quand nous nous nous"lavons" de notre expérience "léniniste"., .que nous citons Marx et son affirmation que ce sont les Massesqui font l’Histoire".cette saine "révolution culturelle" ne vient elle pas "buter" sur l’actuelle déprimante apparence des rapports de force , du niveau de conscience des-dites Masses, des pertes de repères de classe, que nous constatons ?

Quand nous ne tombons pas d elachaise en entendant tel copain qu’on croyait en permanente érection de neurone ...nous démontrer qu’il est en "débandade" totale.....

Qu’au fond ses certitudes d’hier n’étaient que la conséquence d’une pratique miltante excluant le"doute"...

Alors , parfois, un p’tit coupde Lénine réchauffe comme le verre de cognac quand il ait frisquet !

.

Mais stop, ma copine LL et ’autres pourraient croire qu’en plus de jouer à l’"Irma" des soirs de second tours roses..je me prends pour le psy du militantisme "en déprime..

Pas du tout.

Je dis cela à partir de ce que moi meme je vis, mon armure fragile de"déconnante permanente et irritante,...né’tant qu’une forme de thérapie

Cordialement

A.C