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Invitation de l’Elysée avant le G20 : Bernard Thibault répond à Nicolas Sarkozy

29 octobre 2011, 10:26, par Copas

Il n’y a pas que cela.

L’assemblée d’une bande de prédateurs du monde au service de la bourgeoisie sous une noria policière inédite est en soi un problème que le mouvement d’émancipation des travailleurs doit soulever.

Cette bande de délinquants va se réunir sous la protection de 12 000 policiers, gendarmes, forces spéciales, servcies spéciaux, etc.

Un des plus grand centres de tri postal français sera déporté à Toulon, parce que les paranoiaques de la préfecture ont peur de postiers près de l’aéroport.

Les frontières et la région sont en état de siège.

Dans les quartiers les plus proches de ceux où dormiront les délinquants d’état de la planète la population est obligée d’avoir des ausweiss spéciaux pour rentrer chez eux, vaquer à leurs occupations ordinaires.

Les travailleurs sont empechés d’exercer leurs droits les plus élémentaires.

Quand on parle de ce G20 au nom du mouvement ouvrier on ne peut s’abstraire de cet aspect.

Thibault a raison de ne pas aller jouer au paillasson de Sarko, il y a des tas de raisons de ne pas aller se soumettre au président des riches , dont celle de la question de l’état de siège sur toute une région qui est important.

Par ailleurs il y a quelque chose qui montre qu’il n’est pas sur que la direction de la CGT ai bien compris
les raisons de la crise.

Comme nous le répétons depuis l’automne 2008, il ne peut y avoir de sortie de crise sans politique de relance fondée sur les salaires et l’emploi, sans activer et renforcer les systèmes de protection sociale.

La crise du capitalisme est une crise classique. La bourgeoisie sent instinctivement que pour en sortir il lui faut diminuer la part des travailleurs dans les fruits de leurs productions de richesse. Elle s’emploie activement à réhausser violemment les taux de profit par tous les moyens possibles et sur tous les terrains.

Le mécanisme meme de ces recettes est violemment recessif et signifie clairement que l’insuffisance des taux de profits qui ont produit la crise et les recettes mises en oeuvre pour les rétablir ne permettent pas une sortie mécanique de la crise.

Bien au contraire, les recettes de rétablissement des taux de profits passent par des risques de phénomènes recessifs violents, par lesquels le gateau risque d’etre beaucoup moins important pour la bourgeoisie. Bref si la part des richesses créées happées par la classe dominante est plus importante , elle peut etre moins importante en valeur.

Dans ce rétablissement des taux de profit des pans entiers de la bourgeoisie seront liquidés, sectoriellement, géographiquement, etc.

La dernière crise de ce type ne fut résolue que par la violence de la restauration des taux de profit dans le cours meme de la militarisation des usines, l’écrasement des salaires, l’allongement des horaires de travail, etc.

Defendre les salaires et l’emploi, les protections sociales, renforcer tout cela ne relève pas de l’objectif de sortir de la crise dans le cadre du système mais bien de la défense d’une classe simplement, de ses intérets, basiquement et sans prétextes de bienséance en faveur du système.

La seule issue humaine et possible de la grande crise du capitalisme passe par se débarasser de la classe parasite, surtout les 1% qui dévorent la planete au nom de leurs intérets.

Les autres solutions, dans le cadre du système, passent toiutes par le rétablissement des taux de profit de la bourgeoisie dans un grand chaos qui peut précipiter l’humanité dans une situation terrible.