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GRECE - Communiqué du KKE - "Le peuple doit intervenir de façon décisive".

2 novembre 2011, 12:37, par Copas

Pour l’instant, le KKE reste dans les "clous" des institutions bourgeoises tout en faisant mine de...C’est triste à dire mais je crois qu’on reste bien dans la vieille conception staliniste de l’Etat bourgeois et du fétichisme du pouvoir (en résumé, l’Etat est un "véhicule neutre" dont l’action dépend de qui le dirige et "yaka" que les Koukoués prennent le pouvoir...).

Toute est bien résumé là, et le KKE, du moins sa direction politique, a choisi au milieu du gué d’une situation chaotique et pré-révolutionnaire, une option dans le cadre des insitituions de l’appareil d’état tel qu’il est.

Pour dire au fond, ce parti est anti-léniniste sur la question de l’état, la filiation est là rompue et consommée.

Mais, bon, faut en faire son deuil (de la direction du KKE).

Cela éclaire les charges de 100 à 200 miliciens du KKE contre un cortège de manifestants pour les empecher d’aller dire leurs faits aux parlementaires félons.

Il s’agit bien pour le KKE d’une stratégie construite sur la pression sur l’appareil d’état capitaliste et de tenter de créer une situation favorisant une élection où ils s’imaginent franchir l’arche de la victoire.

La mise en 3eme et dernier point du renforcement de l’organisation populaire dans les entreprises et de proximité démontre que le KKE ne coimprend pas le point de vue communiste.

Dans le même temps, l’organisation populaire dans les entreprises et de proximité doit être mise en place encore plus décisivement.

On ets presque là dans le suplément d’ame, le mouvement de masse étant appelé à aider à la pression pour de bonnes élections.

Il y a de fait, si on enlèves les roulements de muscles et un radicalisme de façade, finalement une grande proximité entre KKE et le Front de Gauche français, le mouvement de masse est le suplétif dans les wagons du train KKE qii se dirige vers la grande gare des trains du réformisme.

Cette orientation est execessivement dangereuse pour le mouvement de masse, et ne correspond pas aux necessités de la situation qui vont vers la construction d’une démocratie de masse faite par les travailleurs eux-memes, centralisée pour prendre les mesures qui s’imposent (comme éventuellement une constituante organisée et appelée par le mouvement de masse).

Là où toutes les forces de l’émancipation des travailleurs doivent s’unir (et dieu sait qu’en Grèce c’est morcelé) c’est sur la construction de la démocratie populaire, de comites de travailleurs, sur des appels à se tenir des AG dans les villes, les quartiers, les entreprises pour prendre les décisions necessaires directement pour résoudre la crise .

Cette démocratie de base ne va pas sans existence dés le départ , dans les gènes de cette démocratie, de coordinations, centralisations, on appelle cela comme on veut, qui auront elles les mandats pour décider de ne plus payer un euro de la soit-disante dette, de se saisir des biens de la bourgeoisie qui a pillé le pays et d’appeler à l’aide les travailleurs d’Europe, de Méditerranée, de donner ordre aux forces de répression de se soumettre aux AG populaires .

Sans cette centralisation de la démocratie des travailleurs, et malgré des comités de base, se seront d’autres qui centraliseront et enverront le mouvement dans le mur du parlementarisme limité du système.

Le KKE comme tout parti désirant etre le parti dirigeant réserve à son appareil ce role de centralisation de l’expression des masses.

Ce qui se joue c’est dans la capacité du mouvement de masse à se hisser par lui-meme en pouvoir légitime et démocratique qui prenne en main le flambeau de la souveraineté.

C’est donc l’extension du mouvement de masse, l’extension et la centralisation de son pouvoir, l’extension de son fonctionnement démocratique, qui sont les clés de la situation.

Le KKE semble crier "aux élections ! " au parlement tel qu’il est (et ils auront les élections qui suivirent le 68 français)

Alors que tous doivent crier "aux masses !", "à la démocratie des travailleurs !".

Le discours qui semblait radical du KKE révèle là une toute autre musique. Les dirigeants du KKE maneuvrent dans le cadre des places d’une future coalition bourgeoise.

Par contre, quels sont les points communs ?

Dans le même temps, l’organisation populaire dans les entreprises et de proximité doit être mise en place encore plus décisivement.

Et bien il faut avancer là dessus tous ensemble, développer au maximum cette organisation populaire puisque le KKE le dit et le demande.

Et développer c’est bien étendre, démocratiser, organiser, centraliser, coordonner, pour prendre en main entreprises, services, zoners commerciales, quartiers, villes et commencer à prendre des mesures de reconstruction et d’organisation directement qui cassent les reins à la bourgeoisie.