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La question de ce début de 21ème siècle est celle de CONVAINCRE du COMMUNISME comme alternative !

24 février 2012, 00:31

Si l’appropriation SOCIALE est le processus de libération humaine, je précise quant à moi, que la supériorité du Communisme en construction ne passera pas par des entraves quelconques mises à ceux qui, individuellement, collectivement, certes sans « pinochétisme » ou tentative de s’en sabotage économique, provocations diverses etc..). LIBRE à ceux qui voudront s’opposer aux décisions d’intérêt général, qui entendrons nous COMBATTRE politiquement, et travailler "librement" à un « joyeux retour " au bon vieux temps "de la saignée de Masse.

Entièrement d’accord avec toi Alain... Dans ce cas de figure.

C’est ce que tente de faire Chavez en tolérant des médias qui le bouzillent tant et plus. Et qui arrangent pas les affaires du Peuple Vénézuelien.

Et y en aura certainement de ces gens là. Mais qui seront vite submergés par d’autres moins innocents ou moins honnêtes ? Ou même simplement dépassés. Au choix.

Mais en dehors du "rêve", est-ce que tu penses sincèrement que ces personnages que tu décris peuvent exister, et subsister s’il existent, en cas de confrontation, en dehors d’un conte de fée ? Sans conséquences néfastes sur l’environnement.

On doit pas vivre sur la même Planète.

Pour mon compte, comme j’aime bien connaître ceux que je combat, j’ai fréquenté par force, ou dans d’autres sphères d’intérêt que le politique, (Professionnel, militaire, intellectuel, ou sportif) des tas de gens à l’extrême opposé de mes convictions. Et quand je dis extrême, c’est extrême... et plus.

Ben parmi tous ces gens il y en avait , quoi que tu en penses, beaucoup, (Probablement parce que c’étaient les plus évolués, ou les plus roués -au choix), un nombre certain qui étaient "sincères", et même assez fair-play, honnêtes, et conscients, pour admettre qu’il y avait des "nécessités démocratiques" à garder dans un type de gouvernement opposé à leurs convictions.

Seulement, voilà, dans nos discussions on savait TOUS que dans le cas d’une confrontation fondamentale on en serait à devoir mettre l’un ou l’autre contre le mur.

Pas à cause d’eux, ou de moi, mais à cause d’autres, de ceux qui alimenteraient la confrontation "du dehors".

Ou bien tu penses que la "guerre de classe" elle cessera dès que la classe prolétarienne et les exploités seront au pouvoir ?

Ou qu’au contraire elle s’exacerbera ?

Même avec le meilleur programme révolutionnaire possible ?

Et même, et surtout, s’il réussit ?

La question mérite qu’on se la pose et qu’on la pose aux intéressés.

A peine de ne pas être crédible envers ceux qui eux sentent bien qu’elle est fondamentale.

Et qui seront les premières victimes en cas de raté.

Amicalement, désolé de jouer au briseur de rêve.

Mais si quelqu’un me dis aujourd’hui qu’en cas de retournement révolutionnaire on ne prévoira pas des dispositions pour empêcher par la coercition nos ennemis intérieurs et extérieurs d’agir, je préfère encore le Féodalisme actuel, ou à venir.

Ca fera moins de morts sur le coup, même si ça fait beaucoup plus d’esclaves en puissance. Les Chiliens en savent quelque chose de ce genre de raisonnement.

Et c’es pas parce que Allende a donné sa vie que ça l’exonère de ses responsabilités sur le sujet.

Et de toute façon ça finira quand même en catastrophe.

G.L.