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CHATEAUROUX : NON A LA POLITIQUE DISCRIMINATOIRE VIS A VIS DES GENS DU VOYAGE !

18 mars 2012, 15:03

Aller dire ça aux personnes qui se font agresser ou vandaliser gratuitement par ces jeunes que l’on relâche et vous allez voir leur réaction.
Il y a une eu une mercredi, fallait venir !

17/03/2012 05:36
Prévue de longue date avec le commissariat, une réunion publique sur la sécurité a eu lieu mercredi dernier. Sans convaincre les habitants.

L’actualité déoloise est dominée par la cohabitation entre gens du voyage et sédentaires. La réunion publique, prévue depuis six mois entre la municipalité de Déols et des membres du commissariat de Châteauroux, ne l’abordait pas. Las, dans la salle du centre socioculturel, la centaine d’habitants réunis a rapidement soupé d’un ordre du jour (cambriolages, vols de véhicules et cyber criminalité) qui avait été rattrapé par l’actualité.

" Nous ne nous déroberons pas "

« Il est bon qu’il y ait un dialogue avec les services de police, a déclaré le maire Michel Blondeau en préambule. Nous sommes à Déols dans un contexte difficile, qui m’a amené à organiser un conseil municipal exceptionnel vendredi (hier soir). Ça fait partie de nos préoccupations premières. Nous ne nous déroberons pas. » Autour de la commissaire Brigitte Siffert, le chef de la brigade de sûreté urbaine, un policier membre de la police technique et scientifique. Les recommandations des forces de l’ordre pour limiter les risques de vivre un cambriolage ont rapidement cédé le pas à l’inquiétude. Une dame se lève. Il s’agit de Christiane Bougrault, la Déoloise propriétaire d’une maison cambriolée à plusieurs reprises, à « La Croix-Blanche ».
« Depuis le décès de mon mari, en 2003, j’ai été insultée, menacée avec un fusil. J’ai été cambriolée trois fois. Personne ne fait rien, personne ne bouge. Les gens du voyage m’ont virée de chez moi. Je prends des antidépresseurs depuis 2009, je suis perdue… Je veux une autre maison, je demande qu’on paye mon loyer, faites quelque chose… » Applaudissements de l’assistance. « Nous nous sommes donné les moyens d’intervenir à " La Croix-Blanche ", a affirmé le chef de la brigade de sûreté urbaine. De jour comme de nuit. Mais le contexte est difficile, aussi bien en surveillance qu’en intervention. Nous faisons ce que la loi nous permet de faire. " La Croix-Blanche " n’est pas une zone de non-droit. » Un autre habitant a dénoncé des actes de délinquance, route de Villers. « Tous ces petits délits polluent la vie des gens. Nous allons classer le coin en zone naturelle sensible pour exproprier une famille à problèmes. Ils sont au courant », a affirmé Michel Blondeau.