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Corrida : le point de vue animal

23 juillet 2012, 19:06, par NMSIIS

Assez d’accord , d’ailleurs, encore plus hypocrites (a moins qu’ils ne soient pas informés) sont ceux qui justifient la fin des élevages de masses par "l’appellation élevé en plein air" ( auquel on devrait rajouter "mais également tués dans un abattoir") : mes grands parents étaient fermiers, j’ai des amis qui le sont, mon oncle lui est boucher, et j’ai encore en moi le souvenir d’enfance d’un cochon éventré vivant simplement pendu par les deux pattes arrières , la tête vers le sol.

Évidemment c’est impressionnant sur le coup, et le mieux serait que l’animal souffre le moins possible, et si c’est possible de le faire a bas cout alors faisons le . MAIS je m’insurge contre les regroupements de babos "pacifistes" qui s’évanouissent a la moindre goute de sang, c’est tellement petit bourgeois et bien pensant ... Si on veut nourrir une population de 67 millions de français, (ou même de 7 milliards d’humains) qui ont BESOIN de viande, on ne pourra pas le faire avec des pratiques d’abattage qui coutent cher.

Et là ce n’est pas le miliant révolutionnaire qui parle mais l’être humain , quand je vois certains crier a l’infâmie dès qu’on assomme plus les bêtes qu’on va manger , mais que ces mêmes personnes sont confortablement assises dans leur luxe citadin avec tout le confort moderne alors que le prolo moyen SAIT que la viande est chère, voire en achète "quand il peut se le permettre" là je dis stop : piège a bobo !

Pour la corrida c’est autre chose , je ne suis pas fan de tout ce qui est "tradition" surtout quand le but est de regarder un animal se faire tuer a petit feu "pour le plaisir" cela dit, je pense que ce genre de pratiques ne cessera pas avant que l’état bourgeois soit mis sous contrôle du prolétariat, et qui permettra l’abolition de ces pratiques du passé. Sans compter que la corrida çà fait vraiment dernier siècle, c’est comme ces gens qui ne conçoivent pas la France sans ses bâtiments historiques, alors qu’ils n’y mettent jamais les pieds.