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Corrida : le point de vue animal

24 juillet 2012, 12:45, par pilhaouer

C’est bête, mon commentaire là n’était pas axé sur la corrida mais sur la consommation excessive de viande...

Et ... tu ramènes à la corrida ...

Ah ! La mauvaise foi ... :

je ne me risquerais pas à mesurer le degré de souffrance enduré par l animal tué par l épee du torero et par celui égorgé vif dans un abattoir

,
... ce qui présuppose qu’on est obligé de torturer dans les abattoirs !

C’est vrai que, présenté comme ça, le taureau a bien de la chance (qui finit sur l’étal, je savais .)

C’est embêtant, on ne peut pas faire l’expérience avec une seule personne pour savoir quelle est la fin la plus rapide mais on peut comparer banderilles et travail des picadores par exemple .
Je suis certain qu’après l’expérience et quelques soins , tu me démentiras ce que des enfoirés écrivent sur Wikipedia :

Cependant, certains relevés vétérinaires effectués port-mortem font apparaître des résultats très différents : selon eux, la profondeur moyenne des blessures constatées est de 20 cm, et certaines atteignent 30 cm de profondeur, au lieu des 8,5 cm maximum prévus.

Plusieurs caractéristiques techniques, conformes au règlement, permettent d’infliger ces dommages au taureau. Ainsi, la pointe de la pique, la puya, n’est pas conique, mais en forme de pyramide à trois arêtes acérées4,5, qui coupent le muscle là où un cône écarterait les fibres musculaires. Le règlement prévoit également que la hampe de la pique présente un alabeo, une torsion vers le bas, qui permet d’attaquer le taureau sous un meilleur angle, plus plongeant. D’autre part, même s’il s’agit de pratiques interdites pour la plupart, les picadors ont recours à plusieurs techniques permettant d’obtenir des blessures plus profondes et plus larges que ne le laisseraient supposer la largeur de la puya et l’existence de la cruceta (« marteau-piqueur », ou encore barrenado, « vrille »).

La technique du « marteau-piqueur » ou du « pompage » (en espagnol, mete y saca) est un mouvement d’aller-et-retour de la pique (jusqu’à plus de vingt fois pour une même insertion de pique) selon le principe du marteau-piqueur. Elle permet, par ces rapides attaques successives, de faire pénétrer la pique bien au-delà des 8,5 centimètres théoriques, en utilisant alors la cruceta pour comprimer la chair du taureau sous le poids du picador et pénétrer plus profondément. Outre la profondeur accrue de la blessure, ce mouvement de marteau-piqueur permet également de multiplier les trajectoires de l’arme : lors de l’application d’une seule pique, on a pu relever ainsi jusqu’à cinq trajectoires différentes. À la différence du barrenado (vrille) ou de la carioca (blocage du taureau), la technique du « marteau-piqueur » n’est nommément interdite ni dans le règlement de l’UVTF, ni dans le règlement national espagnol.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Picador