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Le 24 août 1944 des blindés de la 2 DB de Leclerc de La Nueve conduits par des E

26 août 2012, 21:36, par A.C

Richard , tu perds ton temps.

Peyo ou Jean 1 n’ont rien à cirer des camarades espagnols qui étaient frères d’armes tant dans la 2°DB que dans les FTP..!

Il leur faut cracher sur les cocos de toutes origines, point barre.
Ce pauvre Jean1 va même jusqu’à l’insulte gratuite..Comme s’ils pouvait trouver un texte, un seul ou j’ai pu , comme il le vomit "ignorer la présence des anarchistes lors des combats émancipateurs de la classe ouvrière "

Triste...

Lui par contre n’a jamais digéré que j’ai rappelé un évènement aussi crapuleux que n’importe quelle expédition de tchékistes contre tels miltants du POUM ou de la FAI, plus dégueulasse que telle action punitives depseudos anarchistes contre de "dangereuxbourgeois"..coiffeur phalangiste du village ou carmélite de gérone !

Ce qui ne supportent pas les allergiques aux P.C de la terre entière , c’est qu’on évoque la façon dont la petite ordure de colonel Casado put bénéficier de la coopération des anarchistes pour offrir à FRANCOla reddition deMadrid laROUGE, deMadrid et de ses couillus répondant au "NO pasaran" de Dolores ...

C’est BROUE et TENINE peu suspects de sympathies envers le PCE qui écrivent

http://www.marxists.org/francais/broue/works/1961/00/PBET_Esp_2_10.htm

Les anarchistes et les socialistes de gauche qui ont dû renoncer à leurs ambitions révolutionnaires tiennent enfin leur revanche sur « le parti de l’ordre ». Les hauts fonctionnaires et les officiers de carrière s’empressent de saisir l’occasion d’une paix « honorable ». Ils souhaitent un compromis par lequel Franco reconnaisse leur rang dans la hiérarchie sociale. Les dirigeants des partis et des syndicats veulent l’assurance de pouvoir quitter le pays. La masse de la population, qui ne croit plus à rien se retourne contre ceux qui veulent accumuler des souffrances désormais inutiles, contre les privilégiés du nouveaux pouvoir ; un seul souhait, finir la guerre le plus rapidement possible ; on espère vaguement que Franco sera d’autant plus enclin à la clémence que les communistes auront été éliminés. Les agents franquistes, tous les jours plus nombreux, attisent les discordes.

.........Les phalangistes, mêlés aux insurgés, s’emparent de la radio, diffusent de fausses nouvelles. La flotte prend la mer pour ne pas tomber entre leurs mains. Pourtant l’insurrection échoue. Le colonel Armentia, après avoir longuement hésité, se rend, puis se donne la mort. La 10° division, sous le commandement du communiste de Frutos, marche sur Carthagène ; en quelques heures, à la tête de la 11° brigade, le communiste Rodriguez a brisé l’insurrection. Mais la flotte ne revient pas, décidant finalement, sur l’injonction de l’amirauté française, de rejoindre Bizerte, où les équipages sont internés : ainsi disparaît un des moyens de l’évacuation. Le gouvernement semble s’être affolé : Hernandez, commissaire général, aurait dirigé la riposte de sa propre initiative.

A Madrid, cependant, la situation s’aggrave brusquement. Casado s’est en effet décidé : prévenu par Gomez Ossorio, gouverneur de Madrid, de la teneur des décrets, il prend immédiatement contact avec les partis pour constituer un Comité de défense où lui-même représenterait les militaires. Menendez, au Levant, est d’accord avec lui, ainsi que Matallana. Miaja se rallie au mouvement et lui apporte son prestige. Garcia Pradas rédige le manifeste des révoltés. Pedrero, du S.I.M., le socialiste Girauta, directeur de la Sûreté, sont du complot. Mera apporte le concours du 4° corps d’armée et le socialiste Francisco Castro celui d’une brigade de carabiniers. Les officiers asaltos se rallient dans leur quasi-totalité.

Réunis dans les caves du ministère des Finances, les conspirateurs passent la soirée du 5 dans l’attente du coup d’État. La 70° brigade, commandée par l’anarchiste Bernahe Lopez, occupe les points stratégiques de la capitale. Quand ses hommes ont achevé leur mouvement, la radio lance la proclamation de la Junta. Besteiro parle le premier pour demander au gouvernement Negrín de se retirer : « L’armée de la République, avec une autorité indiscutable, prend en mains la solution d’un problème très grave, essentiellement militaire. » Critiquant la politique de Negrín, il l’accuse de ne chercher qu’à gagner du temps, avec « la morbide croyance que la complication croissante des événements internationaux conduira à une catastrophe de proportion universelle ». Il demande à tous les Espagnols de soutenir « le gouvernement légitime de la République, qui, pour le moment, n’est autre que l’armée ». Casado s’adresse à son tour aux Espagnols « d’au-delà des tranchées ». Il offre le choix : « Ou la paix pour l’Espagne ou la lutte à mort.

Ils eurent une"paix" ..des cimetières et des fosses communes !

Assez donc d’aboiements de retaguardia

Chacun peut se retrouver , je pense, dans ma conclusion mot pour saluer l’internationalisme prolétarien..

Gloire aux combattants antifascistes espagnols, de Madrid, Guadalajara, Paris avec Leclerc ou avec ROL, ou en camp de concentration avec mon grand père.."stalinien" (??) et responsable de marabout à DJELFA (Algérie pétainiste ), que des compagnons rescapés par miracle, comme lui, communistes socialistes, anarchistes , trotskystes accompagnèrent au cimetière en 1991..

Pour clore(j’espère) cette diversion anticommuniste minable, la parole aux FEMMES ANARCHISTES..!

En mémoire de toutes NOS Carmelas , duPCE, du PSUC, de la FAI-CNT, du PSOE, du POUM ..etc

http://www.youtube.com/watch?v=VQgSyUK08Rs&feature=related

Cordialement

A.C

Je ne serais pas intervenu , si je n’avais pas lu les insinuations et insultes de ceux qui ne sauront jamais faire taire des haines du passé et donc... dépassées