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Débat audio. NPA/Front de gauche, quelle stratégie pour la gauche de la gauche ?

4 septembre 2012, 09:01

Chico, je peux "pinailler" ??

ça me gêne d’autant moins que tu es du sud-ouest et moi du sud-est : tu es un pin’ ailleurs...
Et réciproquement !

Même avec un PS loin derrière le FDG, NPA , LO ou Schivardi..aucune mesure de RADICALITE(je refuse d’utiliser le terme de"gauche" car il participe, à notre insu , de l’"enfumage" ) ne peut être conquise sans guerre de classes...

On est bien d’accord. Mais parfois il vaut mieux y aller par étape, et mon souci là était déjà de convaincre qu’avec un PS dominant (ce qui est tout simplement la réalité, j’allais dire "définitivement" tant qu’il n’y a pas un mouvement social fort), rien n’est possible, contrairement à ce qui est à la base de la feuille de route du FdG : "avec un FdG fort aux élections, il y a des possibilités d’avancer même avec le PS".

Mais dire "avec un PS majoritaire à gauche rien n’est possible" ne signifie pas "avec un PS minoritaire à gauche il y a des possibilités".

Bref, plutôt que vouloir "tout exprimer" dans mon message j’ai fait le choix de me centrer juste sur un petit élément, sur la première marche de l’escalier.

Nous serons d’accord si tu admets avec moi que le"sans même parler du fait..etc etc" que j’ai souligné de"gras"....mériterait plutôt « " SURTOUT, parce qu’il n’ y a plus l’espace ."

Idem, je me suis concentré sur l’aspect "qu’est susceptible de faire le PS dans tel ou tel contexte électoral ?", laissant volontairement de côté l’aspect que tu soulignes, justement parce qu’il est de "niveau 2". Pour bien sérier les pb et ne pas tout mélanger.

C’est un peu le principe des mesures transitoires, d’un programme de transition : sous le "niveau 1" se cache un fil, une logique qui amène beaucoup plus loin.

Comme la revendication d’interdiction des licenciements : c’est une mesure qui n’a a priori rien de révolutionnaire ni d’anticapitaliste, puisque par définition elle s’inscrit dans un système où les patrons possèdent les usines. Sauf qu’interdire les licenciements c’est mettre le ver dans le fruit car c’est déjà s’attaquer aux fondement du capitalisme, la propriété des moyens de production, c’est s’attaquer à la toute puissance des patrons, à leur liberté de décision.

Je peux donc, à un sympathisant ou militant du NPa le dire sans qu’on se fâche : ce type de débat NPA-FDG qui fait l’objet denotre échange..c’est objectivement porteur de "tactique" de positionnement politicien , ça n’arme en rien le mouvement social..

C’est une des raisons qui font que je ne suis plus au NPA.

Chico