« Racisme anti-blanc » : le texte du Mrap « préoccupant »
27 septembre 2012, 14:51, par Alina Reyes
Ce sont des époques dangereuses, celles où les vérités ne sont plus seulement écornées, mais de plus en plus carrément inversées. Où la victime devient le bourreau, et inversement.
Que l’oppresseur ne soit pas aimé, c’est sain. Que cela se transforme en haine vis-à-vis de ce qui évoque l’oppresseur, en l’occurrence en quelque chose qui ressemble dans son expression au racisme, ce n’est pas bon, mais cela n’a en effet pas du tout les mêmes causes que le racisme. Que la justice soit rétablie, et l’animosité disparaîtra. Le vrai racisme manifeste la fermeture de soi, la peur d’un envahissement par autrui, le refus de l’échange, du partage. Le "racisme anti-blanc", qui n’en est pas un, exprime d’une mauvaise façon un désir légitime, celui d’être reconnu comme un être humain d’égale dignité, devant bénéficier de droits égaux (pas seulement en théorie, mais aussi dans les faits).
Ce sont des époques dangereuses, celles où les vérités ne sont plus seulement écornées, mais de plus en plus carrément inversées. Où la victime devient le bourreau, et inversement.
Que l’oppresseur ne soit pas aimé, c’est sain. Que cela se transforme en haine vis-à-vis de ce qui évoque l’oppresseur, en l’occurrence en quelque chose qui ressemble dans son expression au racisme, ce n’est pas bon, mais cela n’a en effet pas du tout les mêmes causes que le racisme. Que la justice soit rétablie, et l’animosité disparaîtra. Le vrai racisme manifeste la fermeture de soi, la peur d’un envahissement par autrui, le refus de l’échange, du partage. Le "racisme anti-blanc", qui n’en est pas un, exprime d’une mauvaise façon un désir légitime, celui d’être reconnu comme un être humain d’égale dignité, devant bénéficier de droits égaux (pas seulement en théorie, mais aussi dans les faits).