Mélenchon laisse une ardoise de 527.000 euros au PCF en solde des présidentielles !
15 avril 2013, 14:30, par Copas
Bien, là dedans chacun instrumentalise son affaire suivant des intérets boutiquiers.
Le PCF se serait fait tringler de 500 000 € ?
Le NPA a eu bien pire proportionnellement avec ceux qui ont rejoint le FdG avec de la fraiche destinée au NPA... Je pense que la dérivation a été du même ordre financier absolu, c’est dire... Le NPA a été lui salement saigné. Comme quoi il ne suffit pas d’être économe...
Un peu de sérieux que diable.
Il est sur que nous sommes à un moment de forte tension entre deux factions réformistes condamnées à s’entendre et en même temps à se déchirer.
– L’appareil du PCF la joue basse car beaucoup de places et d’alliances avec le PS sont en jeu aux municipales de 2012.
– L’appareil du PG la joue plus lointaine avec des ambitions gouvernementales et présidentielles, on le retrouvera donc avec un discours qui parait plus gauche (essayer de pomper un discours radical NPA et LO, ça a bien marché jusqu’à maintenant), des swings ecolo-compatibles sur NDDL et l’écologie (il faut bien quelque part envoyer des msgs subliminaux à EELV pour la future alliance gouvernementale), des clameurs 6e république (pour la gauche du PS), des propos franchouillards (pour ramasser le national-populisme qui grouille de courants, comités et sites...
Etre 1er ministre ou président, ça ne s’improvise pas, Jean-Luc y bosse dur... Je trouve qu’au regard de la faiblesse des forces du PG, l’affaire est du bel ouvrage ;
Mais c’est pas ça qui empêchera Billancourt de désespérer, pardon.... Aulnay de désespérer. Les bisbilles entre deux directions réformistes sont là complètement étrangères aux problèmes difficiles d’organisation, d’extension des résistances, de coordination, d’objectifs et d’intensification des résistances de la classe ouvrière.
Il y a discordance des temps dans les tactiques des deux courants mais un même objectif d’enkystage dans les institutions de l’appareil d’état bourgeois, une même recherche de courber le mouvement social vers ces objectifs.
Ainsi la colère populaire contre la corruption légale et illégale du personnel politique de la bourgeoisie, qui rejoint à ce moment (pourvu qu’on mette le doigt dessus) la colère populaire contre les agressions antisociales du même personnel, est tentée d’être détournée vers un objectif institutionnel (de 6eme république) qui n’a que peu de chance d’aider efficacement à la résistance .
Le courant dirigeant du PCF, nomenclaturisé à cœur, se retrouve avec d’autres objectifs et est beaucoup plus sensible aux conditions immédiates faites à ses milliers d’élus et son appareil si il ne fait pas le choix de rouler des patins au personnel politique bourgeois du PS.
Dans toute cette affaire, il n’y a pas d’un côté des communistes de l’autre des ex-PS, ou d’un côté des gens de gauches radicalisés et lutte de classe face à un parti nomenclaturisé et soumis au PS, mais :
– des cocus : les militants du PC et du PG (avec la difference de l’être aujourd’hui ou un peu plus loin demain).
– Deux appareils nomenclaturisés cherchant à se renforcer dans un cadre institutionnel pour lequel tout doit se courber, être instrumentalisé à commencer par le combat social.
Le fric ? Hum...
Cette histoire est du bel ouvrage pour que la direction du PC se présente quelque part en victime sans avoir elle à se mouiller (vive le PCF le fera pour ça..).
Bien, là dedans chacun instrumentalise son affaire suivant des intérets boutiquiers.
Le PCF se serait fait tringler de 500 000 € ?
Le NPA a eu bien pire proportionnellement avec ceux qui ont rejoint le FdG avec de la fraiche destinée au NPA... Je pense que la dérivation a été du même ordre financier absolu, c’est dire... Le NPA a été lui salement saigné. Comme quoi il ne suffit pas d’être économe...
Un peu de sérieux que diable.
Il est sur que nous sommes à un moment de forte tension entre deux factions réformistes condamnées à s’entendre et en même temps à se déchirer.
– L’appareil du PCF la joue basse car beaucoup de places et d’alliances avec le PS sont en jeu aux municipales de 2012.
– L’appareil du PG la joue plus lointaine avec des ambitions gouvernementales et présidentielles, on le retrouvera donc avec un discours qui parait plus gauche (essayer de pomper un discours radical NPA et LO, ça a bien marché jusqu’à maintenant), des swings ecolo-compatibles sur NDDL et l’écologie (il faut bien quelque part envoyer des msgs subliminaux à EELV pour la future alliance gouvernementale), des clameurs 6e république (pour la gauche du PS), des propos franchouillards (pour ramasser le national-populisme qui grouille de courants, comités et sites...
Etre 1er ministre ou président, ça ne s’improvise pas, Jean-Luc y bosse dur... Je trouve qu’au regard de la faiblesse des forces du PG, l’affaire est du bel ouvrage ;
Mais c’est pas ça qui empêchera Billancourt de désespérer, pardon.... Aulnay de désespérer. Les bisbilles entre deux directions réformistes sont là complètement étrangères aux problèmes difficiles d’organisation, d’extension des résistances, de coordination, d’objectifs et d’intensification des résistances de la classe ouvrière.
Il y a discordance des temps dans les tactiques des deux courants mais un même objectif d’enkystage dans les institutions de l’appareil d’état bourgeois, une même recherche de courber le mouvement social vers ces objectifs.
Ainsi la colère populaire contre la corruption légale et illégale du personnel politique de la bourgeoisie, qui rejoint à ce moment (pourvu qu’on mette le doigt dessus) la colère populaire contre les agressions antisociales du même personnel, est tentée d’être détournée vers un objectif institutionnel (de 6eme république) qui n’a que peu de chance d’aider efficacement à la résistance .
Le courant dirigeant du PCF, nomenclaturisé à cœur, se retrouve avec d’autres objectifs et est beaucoup plus sensible aux conditions immédiates faites à ses milliers d’élus et son appareil si il ne fait pas le choix de rouler des patins au personnel politique bourgeois du PS.
Dans toute cette affaire, il n’y a pas d’un côté des communistes de l’autre des ex-PS, ou d’un côté des gens de gauches radicalisés et lutte de classe face à un parti nomenclaturisé et soumis au PS, mais :
– des cocus : les militants du PC et du PG (avec la difference de l’être aujourd’hui ou un peu plus loin demain).
– Deux appareils nomenclaturisés cherchant à se renforcer dans un cadre institutionnel pour lequel tout doit se courber, être instrumentalisé à commencer par le combat social.
Le fric ? Hum...
Cette histoire est du bel ouvrage pour que la direction du PC se présente quelque part en victime sans avoir elle à se mouiller (vive le PCF le fera pour ça..).
Mais bon, franchement...