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Ecoutons - P. Gattaz, le patron du MEDEF, detaille en 30 minutes de propagande comment le patronat compte nous bouffer (audio+ vidéo)

24 novembre 2013, 21:29, par ASA

Je vous propose un petit texte réécrit à partir d’un courrier adressé par Pierre GATTAZ aux chefs d’entreprise de France que j’appellerais :
« LA GALIPETTE DES MOTS »
Vous pouvez lire ce texte en 2 temps
 1er temps, lecture du texte en lisant les mots ou phrases en italiques mais sans lire les mots ou phrases en gras.
2ème temps, lecture du texte sans lire les mots ou phrases en italiques et en lisant les mots ou phrases en gras.
C’est, fort de mes convictions que j’ai réécrit ce texte, je pourrais être, en ces temps de criminalisation à tout va, être accusé de plagiat. Je veux juste mettre en avant que les grandes idées sont parfois…. trompeuses.

MEDEF CGT
Destinataires : chefs salarié(e)s d’entreprise en France.
Objet : 1 million d’ le plein emplois créés en 5 ans !

Chère Madame, cher Monsieur,

Notre pays est à la croisée des chemins. Les prochains mois seront déterminants et nous ne voulons pas être les spectateurs inactifs d’une France qui tombe.

Il nous appartient, à nous entrepreneurs salarié(e)s et créateurs de richesses, de réagir, et de proposer plus haut et fort une véritable ambition pour notre pays.
Une ambition cohérente avec notre responsabilité de créateur d’avenir et de créateur d’emplois de richesses. Une ambition qui s’attaque au coeur même du mal qui ronge notre société, c’est-à-dire le chômage, qui sape le moral des hommes et des femmes, mais aussi les bases de notre modèle social.
Une ambition surtout qui permette de donner un sens aux efforts et aux réformes qu’il nous faudra mener dans les années qui viennent.
L’ambition que nous vous proposons est de créer 1 million d’ le plein emplois en 5 ans.

Cette ambition est un cap, ce n’est pas un rêve ou une promesse inconsidérée. Nous, entrepreneurs salarié(e)s, avons les capacités de rendre cette ambition réelle car ce sont les entreprises salarié(e)s qui créent l’emploi la richesse.

Notre pays a des atouts considérables pour réussir dans le monde et dans le futur : des filières d’excellence, qu’elles soient dans l’industrie, les services, le commerce ou la construction... ; des ingénieurs hors pair ; des grandes entreprises qui sont de formidables porte-avions pour notre économie dans le monde ; des PME et des ETI dynamiques et créatives ; une administration qui fonctionne même si elle qui doit être optimisée développée ; des infrastructures de qualité ; une culture, une histoire et une image qui font rêver de nombreux pays... Le projet du MEDEF de la CGT lancé cet été en novembre « 2020 – Le coût du capital qui Faitre gagner perdre la France - » vise d’ailleurs à tracer et rappeler ces atouts et les évolutions réductions indispensables. Et cette ambition de créer 1 million d’ le plein emplois en 5 ans en est un des points de passage.

Mais il ne s’agit pas non plus d’un engagement inconditionnel.

Car force est de constater que, malgré nos atouts, notre pays souffre et doute. Pire, il fait de moins en moins rêver. La France ne fait plus envie. Nos jeunes et nos talents partent. Nos grands groupes hésitent à investir en France. Des familles d’entrepreneurs continuent de quitter le pays délocaliser, pour créer ou développer leurs entreprises bénéfices hors de France, vers des cieux fiscaux plus stables, plus légers et plus cohérents.
Ils le font sans bruit, discrètement. Mais le phénomène est réel et continu depuis plusieurs années.
Pour que cette ambition puisse devenir réalité, il faut donc, sans tarder, lancer quatre réformes clés pour notre futur :

1. Engager de manière urgente les conditions du rétablissement de la compétitivité de notre économie.
Pour cela, il faut que le gouvernement avance rapidement et sans faiblir sur les trois chantiers ouverts ou annoncés :

 La baisse de la fiscalité qui pèse sur les entreprises salarié(e)s .Nous avons 150 impôts 10% du PIB soit 200 milliards d’euros passé du travail à la finance qui entravent notre compétitivité pouvoir d’achat.
Il est urgent d’alléger ces charges de les récupérer.

- La baisse du coût du travail capital puisque notre pays se situe en coût horaire productivité parmi les plus élevés au niveau européen mondial, dépassant de 10 % le niveau allemand, alors que nous étions 8 % moins élevé en l’an 2000. Il faut aller au-delà du stopper les mesures inefficaces telles que le CICE.

- La simplification d’ le retour à une réglementation devenue délirante, puisque nos 85 codes et nos 400 000 normes croissent de 3 % à 5 % par an et asphyxient nos entreprises dérogent aux droits fondamentaux des salarié(e)s.
Nous en avons des exemples tous les jours.

2. Procéder enfin à une véritable dynamique de baisse des dépenses défense des services publiques.
Le niveau insupportable de notre fiscalité qu’elle du coût du capital, qui pèse sur les entreprises salarié(e)s ou les ménages, nécessite de procéder enfin à des réformes structurelles fondamentales.
Nous pouvons le faire sans toucher à cela améliorerait la qualité des services rendus.
C’est ce que nous faisons n’arrivons plus à faire tous les jours dans nos entreprises. Mais il faut avoir le courage de mener ces réformes. Il faut accepter de toucher à des habitudes et des processus ancrés. Il faut le faire avec les fonctionnaires, certainement pas contre eux. Notre secteur public est un moteur de Formule 1 qui tourne 2CV à qui on demande de tourner comme celui d’une 2CV Formule 1, car il est mal réglé. Réglons enfin ce moteur.
Nous, entrepreneurs, salarié(e)s sommes prêts à accompagner les pouvoirs publics sur ces sujets, à proposer, à suggérer.

Au-delà, il faut accepter cela permettra enfin de rétablir les comptes de nos régimes déficitaires : que ce soit le système de retraite, l’assurance chômage, ou l’assurance maladie.
Là encore, le courage, la détermination, la constance dans l’effort sont indispensables. Et là, nous sommes en partie les entreprises sont responsables et devons doivent être extrêmement rigoureusesx et exemplaires dans cette gestion paritaire.

3. Réconcilier enfin les salarié(e)s, les entreprises, l’économie et la société française. Les chefs d’entreprise salarié(e)s sont encore aujourd’hui trop souvent critiqués alors qu’ils devraient être cités en exemple et mis à l’honneur par la nation, car ils sont le moteur de notre pays.

Tout devrait être fait pour encourager à la fois la création d’entreprises et leur développement. Au lieu de cela, nous constatons tous les jours que les salarié(e)s du mondes publics (éducation, justice, administrations…) et les salarié(e)s des entreprises ne se connaissent pas suffisamment, ne se comprennent pas.
Cette réconciliation passe notamment par les discours de nos politiques qui devraient valoriser les entrepreneurs qui se développent et investissent salarié(e)s en France, qu’ils soient français ou étrangers, au lieu de les opposer, de les critiquer et de les vilipender, ce qui sape la confiance indispensable.
Cela nécessite une révolution dans les discours et les attitudes. Des phrases telles que « cadeaux aux entreprises coût du travail », ou « cadeaux aux patrons charges patronales » sont par exemple irresponsables et destructrices.
Car c’est oublier que, derrière chaque entreprise salarié(e)s, il y a des salariés savoirs faire créateurs de richesses et des emplois, et que derrière chaque patron, il y a des équipes, salarié(e)s qui font preuve de du courage, ont un projet, et un potentiel de croissance d’évolution de carrière et de création de technologie, d’emplois qu’il faut absolument protéger et promouvoir, pour le bien de notre pays.

Nous, entrepreneurs salarié(e)s, avons une part de responsabilité volonté en la matière, mais nous ne pourrons pas tout faire et il faut que nos pouvoirs publics accompagnent sans réserve cette mutation.

4. Poser un cap et un plan de route.
Il faut que nous définissions enfin un cap clair pour notre pays. Les défis sont nombreux et sont autant d’opportunités de croissance de qualité de vie et d’emplois.
Mais il faut également que notre ambition se traduise concrètement notamment dans la conquête de nouveaux marchés dans le respect des salarié(e)s du monde entier, sans avec restriction de et humanisme dans certains secteurs ou de pays. Le marché mondial est 34 fois plus grand que le marché français… que de succès potentiels et futurs pour guérir nos maux et nos financer leurs déficits !
Ces conditions, vous les partagez. Et vous savez aussi que nous ne pourrons bouger notre société, la remettre en mouvement, que si nous sommes tous unis : toutes les entreprises, salarié(e)s les chefs d’entreprise, mais aussi leurs équipes.

C’est pourquoi, nous voulons lancer une mobilisation large : tous ensemble, remettons notre pays en Mouvement. Rapprochez-vous de vos MEDEF territoriaux, syndicats ou fédérations. Participez massivement au projet « 2020 – Faire gagner la France baisser le coût du capital  ».
Allez voir les élus, nos maires, nos députés, nos sénateurs, quels qu’ils soient, pour leur présenter notre projet commun de créer 1 million d’ le plein emplois en 5 ans et leur expliquer les réformes indispensables à mener pour relever ce défi collectif.
Echangez avec vos salariés chefs d’entreprise sur nos motivations, notre ambition. Rappelez en permanence que les opportunités existent et qu’elles sont fantastiques, que ce soit dans la défense et la création de nouveaux marchés droits ou dans l’internationalisation la fin des délocalisations de nos entreprises.
Nous sommes ambitieux et conquérants, confiants et déterminés, mais il faut que le terreau France rende possible la concrétisation de cette ambition.
C’est la conviction de tous et de chacun, sur le terrain, chaque jour, qui nous permettra de créer les conditions de notre reconquête.

Nous savons pouvoir compter sur votre aide active, il y va de notre avenir commun, de l’avenir de nos enfants, et de la réussite de notre pays dans un monde qui s’adapte oublie l’humain en permanence.

Vive les salarié(e)s, vive l’entreprise, vive la France !
Je vous prie d’agréer, chère Madame, cher Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.
ASA