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Fralib. La fierté ouvrière et festive d’une lutte qui n’a rien lâché !

8 juillet 2014, 11:05, par A.C

Merci.
Des nécessités familiales m’ont empêché de venir à Gémenos.
Pour être au milieu de ces Camaros de Fralib, de ces militants rassemblés.

Certains ,pas totalement conscients que UNIVELER venait de prendre une branlée(qui necessite certes de rester solidaires et vigileants pour que le Capital ne flingue pas laSCOP..)
........................, une branlée à savoir prendre comme un espoir à relayer de conscience en conscience.

Parce que là ou "ils avaient" décidé que l’herbe remplacerait la production..,laclasse ouvrière a su démontrer que"l’avenir ne sera pas maudit"comme chantait FERRAT

Merci à tous ceux qui ont LUTTE, un abrazo de lucha à ceux qui ont arrosé dans la joie freternelle et l’émotion de CLASSEE, une VICTOIRE.
Quand on trinque ensemble,qu’onon serre les poingts ensemble, onboit le coup tous ensemble..

"Venceremos ,joder"

Antoine et ses copains du NPA 34 connaissent, mais pour les autres, cadeau depuis ma catalogne révoltée..

LOS Fralibos :

https://www.youtube.com/watch?v=FShN9JDYpps&feature=youtu.be

et l’inoubliable..


ELLE N’EST PAS MORTE

I. On l’a tuée à coups de chass’pots,
A coups de mitrailleuses,
Et roulée avec son drapeau
Dans la terre argileuse.
Et la tourbe des bourreaux gras
Se croyait la plus forte.

Tout ça n’empêch’ pas, Nicolas,
Qu’la Commune n’est pas morte !

II. Comme faucheurs rasant un pré,
Comme on abat des pommes,
Les Versaillais ont massacré
Pour le moins cent mille hommes.
Et les cent mille assasinats
Voyez c’que ça rapporte.

Tout ça n’empêch’ pas, Nicolas,
Qu’la Commune n’est pas morte !

III. On a bien fusillé Varlin,
Flourens, Duval, Millière,
Ferré, Rigault, Toni Moilin,
Gavé le cimetière.
On croyait lui couper les bras
Et lui vider l’aorte.

Tout ça n’empêch’ pas, Nicolas,
Qu’la Commune n’est pas morte !

IV. Ils ont fait acte de bandits
Comptant sur le silence,
Ach’vé les blessés dans leurs lits,
Dans leurs lits d’ambulance.
Et le sang inondant les draps
Ruisselait sous la porte.

Tout ça n’empêch’ pas, Nicolas,
Qu’la Commune n’est pas morte !

V. Les journalistes policiers
Marchands de calomnies,
Ont répandu sur nos charniers
Leurs flots d’ignominie.
Les Maxim’ Ducamps, les Dumas,
Ont vomi leur eau-forte.

Tout ça n’empêch’ pas, Nicolas,
Qu’la Commune n’est pas morte !

VI. C’est la hache de Damoclès
Qui plane sur leurs têtes.
A l’enterrement de Vallès
Ils en étaient tout bêtes.
Fait qu’on était un fier tas
A lui servir d’escorte !

Ce qui prouve en tout cas, Nicolas,
Qu’la Commune n’est pas morte !

VII. Bref, tout ça prouve aux combattants
Qu’Marianne a la peau brune,
Du chien dans l’ventre, et qu’il est temps
D’crier "Vive la Commune !"
Et ça prouve à tous les Judas
Qu’si ça marche de la sorte,
Ils sentiront dans peu, nom de dieu !
Qu’la Commune n’est pas morte

 !

Fraternel salut communiste

A.C