Un militant allemand pour les droits des homosexuels sévèrement battu à Belgrade
14 septembre 2014, 08:23, par manouche du 67
Je connais bien la Serbie. Les serbes sont majoritairement tolérents voire même progressistes surtout les classes d’âge qui ont connu le socialisme. En revanche avec la guerre civile, la décomposition de la société avec la guerre de 99, l’embargo, la recolonisation du pays par les impérialistes, les forces autrefois réprimées, réactionnaires, identitaires, cléricales, monarchistes, ses ont recomposées sur un terreau fertile : la détresse des couches les plus exposées socialement. C’est parmi celles-ci que se recompose depuis 20 ans, une nébuleuse clérico-fasciste anti-islam, anti-communiste, anti-europe, anti beaucoup de choses.
Cette nébuleuse est une alliée objective de l’OTAN, ses idéologues sont d’anciens communistes renégats comme Draskovic et Seselj (toujours emprisonné à la Haye). Cette fixette sur les homos est un exutoire. Etonnant que ces groupes réactionnaires n’aient mené aucune initiative lors du dernier colloque de l’OTAN à Belgrade. Ils ont été instrumentalisés en 2000 lors du putsch civil, ce sont eux qui ont mis à sac de nombreuses institutions publiques et instauré la terreur pendant plusieurs mois en Serbie. Ils sont prétendument pro-russes, anti-OTAN, mais c’est bien l’anti-communisme qui est le caractère le plus saillant. Ils ont grossi les rangs de OTPOR, puis ont rejoint un temps la sphère du prétendant au trone de Yougoslavie, le prince héritier, agent objectif des britanniques. Ils sont violents mais n’ont pas connu les guerres de 91-94, pour la plupart ce sont des jeunes désoeuvrés issus du prolétariat qui ont adhéré du moins idéologiquement à une idéologie clérico-réactionnaire, identitaire en quelque sorte.
La victime de cette aggression n’est pas anodine : vert, homo et allemand.
Les gruene sont les plus véhéments par rapport à la situation en Ukraine, la serbie est un glacis entre deux sphères d’influences, nid d’espion où se mènent toute sortes d’entreprises de déstabilisations. Belgrade est la Casablanca moderne.
Je connais bien la Serbie. Les serbes sont majoritairement tolérents voire même progressistes surtout les classes d’âge qui ont connu le socialisme. En revanche avec la guerre civile, la décomposition de la société avec la guerre de 99, l’embargo, la recolonisation du pays par les impérialistes, les forces autrefois réprimées, réactionnaires, identitaires, cléricales, monarchistes, ses ont recomposées sur un terreau fertile : la détresse des couches les plus exposées socialement. C’est parmi celles-ci que se recompose depuis 20 ans, une nébuleuse clérico-fasciste anti-islam, anti-communiste, anti-europe, anti beaucoup de choses.
Cette nébuleuse est une alliée objective de l’OTAN, ses idéologues sont d’anciens communistes renégats comme Draskovic et Seselj (toujours emprisonné à la Haye). Cette fixette sur les homos est un exutoire. Etonnant que ces groupes réactionnaires n’aient mené aucune initiative lors du dernier colloque de l’OTAN à Belgrade. Ils ont été instrumentalisés en 2000 lors du putsch civil, ce sont eux qui ont mis à sac de nombreuses institutions publiques et instauré la terreur pendant plusieurs mois en Serbie. Ils sont prétendument pro-russes, anti-OTAN, mais c’est bien l’anti-communisme qui est le caractère le plus saillant. Ils ont grossi les rangs de OTPOR, puis ont rejoint un temps la sphère du prétendant au trone de Yougoslavie, le prince héritier, agent objectif des britanniques. Ils sont violents mais n’ont pas connu les guerres de 91-94, pour la plupart ce sont des jeunes désoeuvrés issus du prolétariat qui ont adhéré du moins idéologiquement à une idéologie clérico-réactionnaire, identitaire en quelque sorte.
La victime de cette aggression n’est pas anodine : vert, homo et allemand.
Les gruene sont les plus véhéments par rapport à la situation en Ukraine, la serbie est un glacis entre deux sphères d’influences, nid d’espion où se mènent toute sortes d’entreprises de déstabilisations. Belgrade est la Casablanca moderne.