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LES AFFINITES ENTRE MARXISTES ET LIBERTAIRES

4 octobre 2014, 18:23, par A.C


Taire les"critiques" ?

Tu es sérieux quand tu dis :
 :)

"

Personne n’appelle à pendre Krasu
u ,

 ?

Alors que certes on ne v a pas jusquà oser s’en prendre au "jeune Krasu" qui a risqué sa peauu pour que depseudos anarss l’insultent aujourd’hui encore !

Mais on le calomnie en écrivant


trahissant
néanmoins les travailleurs en mai-juin 1968 en négociant secrètement avec un émissaire du gouvernement d’alors, un certain Jacques Chirac

Il est de notoriété publique que Chirac (armé, avouera-til) rencontra Krasu pour que s’organise Grenelle(1)

Un sommet qui vit la négociation se concluant par un "constat dediscussions" et non pas un "accord" comme le rabache certains-notamment ceux qui transforment l’expresion "anarchiste allemand" qui vise Con-Bandit dans s l’HUmadu 3 mai en "Juif allemenand" jamis écrit jamais prononcé par Marchais ou un communiste !(2)

La vérité est toujours révolutionnaire a écrit Trotski..

Les expressions de"Révolution trahie", " de traitres CGT", il faut laisser ça aux ex gamins en boutons de la bourgeoisie qui confondaient le mouvement profond de mai 68 avec un petit matin du..." Grand Soir",

Qui"bandaient" de voir quelques vedettes médiatiséesparce qu ’"anticocos") considérées dans quelques secteurs MINORITAIRES de ceux qui ont particpé àcette lUTTE DESZ CLSSES,...comme les nouveaux Marx du vingtièeme et.. siècle, les Lénine du 16°....arrondissement

Il n’y a qu’en s’extrayant de cette galéjade d’un Mai 68 trahi par Krasu, qu’on peut effectivement porter un regard critique, sans complaisance sur les faits toujours"tétus"

OUI, la direction du PCF , prisonnière de son "programmatisme unitaire" , passa à côté d’une analyse marxiste sur ce que de contradictoirement positif charriait la colère de lajeunesse

OUi "nous" avons été de gros cons de couvrir de nos sonos le slogan "Une seule solution la REVOLUTION" par ce mot d’ordre dont nous avons payé le prix.. "Un seul chemin , le Programme commun"

Henri Krasucki a été le derrnier "grand" dirigeant dont la CGT peut être fière !

Avant qu’en duo de complicité avec HUE , un Louis Viannet , suivi des Thibault et lePaon, ne fassent , de ce qui fut objectivement -et au sens léniniste du terme" la"courroie de transmission" du PCF, le simple relais des compromissions sociaux démocrates , des actuels locataires de la PLace du Colonel Fabien.

Cordialement

A.C

NB

J’ai particpé comme certains ici à cet affrontement de classes sans précédent , y compris aux décisions prises en accord complet avec Seguy-Krasu , visant à tenter de faire poursuivre des occupations malgré des cahiers revendicatifs que des patrons avaient paraphé, la trouille aux ventres.

Nous pensions CONNEMENT que cela conduirait à la phase dite de "démocratie avancée" c’est à dire à la formation de ce qui était devenu le mot d’ordre du PC et de la CGT...la troisième semaine de conflit, "Gouvernement populaire"..

Certes le drapeau rouge n’ a pas flotté sur l’Elysée..

Nuus avons fait "avec  :

 " un rapport de forces-K/travail que notre stratégie ne renforçait pas !- ,

 avec des travailleurs décidant AG par AG de la conduite dela lutte

 ,avec un Pouvoir prêt à TOUT pour garder les rênes del’ETAT bourgeois,

 avec une soc dem (Miterrand- Mendès) cherchant une relève du"gaullisme" en alliance avec des secteurs politiciens de droite ,..et une partie de la direction étudiante et cé-èfdétitse, particpant objectivement (Cf CHARLETTY) à cette volonte de mettre hors jeu de toute alternance , laclasse ouvrière et les orgas qu’elles s’était donnée comme les plus représentatives(ô combien) :PCF et CGT.

Voilà pourquoi, je ne laisse pas passer ce que je considère comme une infamie : Traiter Krasu et àtravers lui mes compagnons de Lutte, de "traitres".
Et si tu me lis , tu sais que celui qui signe est vomi par les usurpateurs de"communisme" englués dans leur FDG , ou certains des dirigeants de la CGT dele Paon and C°

Cordialement

A.C

Notes

(1)
-Un livre sans complaisance sur Henri K., écrit par Christian LANGEOIS
"Henri Krasucki
1924-2003"

-Dans son livre « Le jour ou de Gaulle est parti : 27 avril 1969 » (Nicolas Eybalin Editions), le journaliste et écrivain Guy Konopnicki raconte de façon amusante la rencontre entre Jacques Chirac et Henri Krasucki, numéro 2 de la CGT à l\’époque :

« Le futur président de la République était arrivé dans un état de fébrilité et d\’angoisse au lieu de rendez-vous, le cabinet d\’un avocat communiste (.). Henri Krasucki avait dû le calmer avant de pouvoir énoncer les bases sur lesquelles la CGT entendait négocier. Chirac faisait des bonds à chaque revendication : revalorisation du Smig, retour aux 40 heures, quatrième semaine de congés payés...Mais ce n\’était rien encore : Henri Krasucki demandait la reconnaissance du syndicat dans toutes les entreprises, le droit de réunion, et le statut de salarié protégé pour les délégués syndicaux. .. Il riait longtemps après en décrivant les tremblements de Chirac

(2)

http://www.arte.tv/fr/le-slogan-nous-sommes-tous-des-juifs-allemands/1929636,CmC=1929644.html
.

Le 3 mai, Georges Marchais, secrétaire du parti communiste, dénonce dans l’Humanité : "ces groupuscules dirigés par l’anarchiste allemand Cohn-Bendit". Aussitôt, en signe de solidarité avec Cohn-Bendit, les étudiants scandent dans les rues de Paris : "Nous sommes tous des juifs allemands". Plus tard, Cohn-Bendit dira : "Georges Marchais qui m’avait traité d’anarchiste allemand faisait jouer la phobie antiboche : les étudiants à Nanterre ont crié ce qu’il n’avait pas osé dire : "juif allemand"