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La conquête du pouvoir des fascistes en Italie

20 octobre 2014, 14:57, par BZDC

il est étonnant que pas un mot ne soit dit du Parti communiste d’Italie fondée à Livourne en janvier 1921.

A en croire l’article seul le PSI se serait opposé à la montée du fascisme.
Or le PSI ne pouvait s’opposer à la montée de mussolini. Son indécrottable réformisme, pacifisme et légalisme ne le préparait pas à constituer une opposition efficace contre un mouvement fasciste dont les actions illégales (violences assassinat..) étaient protégees ou minimisées par les forces légales de l’Etat. Les forces legales de l’Etat (police armées administration) étaient déjà contaminées par l’idéologie fasciste et la peur de la révolution.

Reclamer une intervention de l’état bourgeois pour mettre fin aux crimes fascistes étaient donc un non sens et contribuaient de facon particulièrement tragique au renforcement de la confusion des esprits et désarmait le prolétariat italien.

Le fascisme et à la démocratie bourgeoise devait être combattus également par les forces révolutionnaires. Au fascisme et la démocratie ne pouvait s’opposer que les mots d’odre de la révolution communiste , de la dictature du prolétariat et la mobilisation des ouvriers en arme.

Pour lutter efficacement contre le fascisme il ne fallait faire aucune concession à la démocratie parlementaire qui est une autre forme de domination de la bourgeoisie.
Le fascisme et la démocratie en tant que forme de domination bourgeoise se complètent ou se substituent l’une à l’autre suivant les circonstances historiques et
l’intensité de la lutte de classe.

Le fait que la bourgeoisie et une grande partie des forces de droites dans une période révolutionnaire ou de crise sociale de grande ampleur se rallient aux forces paramilitaires fascistes ne doit pas nous surprendre.

Le fait que les forces armées de l’état : polices et militaires (bandes armées du capital pour reprendre engels) au mieux laissent les fascistes réprimer de manière violentes et sanglantes les ouvriers au pire les appuient cela ne doit pas nous surprendre.

L’état aussi démocratique qu’il soit n’incarne pas un appareil "neutre" de Justice (avec un grand J) qui serait au dessus des intérêts de classe.
Il est avant tout un instrument de pouvoir au service des intérêts capitaliste et de protection de l’ordre bourgeois et cela se verifient pleinement dans les époques où les masses laborieuses relèvent la tête et tentent de briser leur oppression.

Le parti communiste d’italie en formation dans une période extremement difficile à tenter en vain de relever le défit fasciste. S’il n’a pu empêcher la victoire du fascisme au moins a-t-il sauver l’honneur révolutionnaire en
1) proclamant haut et fort qu’à la violence fasciste il fallait opposer la violence révolutionnaire des ouvriers en arme,
2)en montrant le rôle actif de l’état bourgeois (démocratie parlementaire) dans la montée du fascisme et
3)en dénoncant la politique de flottement des socialistes, leur réformisme, leur pacifisme, leur légalisme et donc le fait que les réformistes sociaux démocrates représentent toujours un obstacle à la lutte contre le fascisme