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> Multitudes, l’Europe, la lutte de classes, les polémiques... de quoi s’agit-il ?

8 mai 2005, 14:29

tes questions et tes réponses, on s’en fout

Je n’entendais pas par là des petites questions individualistes, mais le besoin de se situer par rapport à une analyse de l’histoire, de la situation, pour prendre parti à un moment donné, et ne pas considérer qu’une question posée parceux d’en face, choisie par eux d’en face, est LA question des questions, qu’elle recouvre tout. Si le mouvement ouvrier s’est fait piégé historiquement, c’est parce qu’il ne s’est posé des questions que DANS le capitalisme, bien que CONTRE les patrons, et n’a su, ou pu, y répondre que CONTRE et DANS. Résultat, il a même inventé une nouvelle forme de capitalisme "à l’Est", reprise par les partis communistes à "l’Ouest".

Alors, le référundum, c’est une bataille, avec pour le "non" une forme "objectivée" d’alliances, mais qui ne dessine pas les "camps" de la guerre sociale, de la guerre de classe dans le procès de l’exploitation. Je sais bien qu’il est difficile de poser de telles questions en pleine campagne électorale, mais entre les campagnes : quoi ? On attend généralement la suivante, et les questions, il ne faut pas les poser : "il y a des congrès pour ça", avec 1 pour 100.000 de la population qui décideront des bonnes questions et des bonnes réponses. On va rigoler, car dès le 29 au soir, pour certains "convergents", faudra rien faire d’autre que préparer l’échéance présidentielle... le "dossier 2007".

l’abstraction "ultragauche", enfilant des perles de syllogismes "démoralisateurs", confine au solipsisme. C’est assez troublant de voir les néo-borduiguistes qui refusent le parti /// tout cela est fort monotone, fort ennuyeux, aussi ennuyeux que le narcisissisme porté à ses extrêmes limites

Pourquoi t’énerves-tu ? Pourquoi ce besoin d’étiquettes, qui traduit d’ailleurs ton ignorance et ta confusion. Je ne suis ni "néo-bordiguiste", ni "ultra-gauche", ni un individualiste narcissique. Tu n’es pas très curieux de savoir et de comprendre... Je dis d’où je parle, et c’est d’abord des problématiques, d’une histoire qui a tranché certaines questions, et qui en pose d’autres, ouvertes à la lutte de classes, avec des concepts qui ne sont pas la caricature qu’on a fait de la pensée de Marx. Maintenant, pourquoi pointer « le défaut d’une vraie sociologie critique de ces milieux et de ces institutions » si c’est, devant une théorisation, étaler ton incompréhension et jeter des anathèmes, une fois que tu as mis l’autre, avec tes fortes paroles, dans une boîte "caca", en le sommant de répondre à ton sondage d’opinion : "tu votes quoi ?"

Aujourd’hui, de théorie révolutionnaire, il n’y en a pas : un mélange de vieilleries et de doigt mouillé dans le sillage des apparatchicks et des maîtres à penser de "l’alternative". Quand la théorie se présente, quoi ? tous ensemble, cracher dessus ? Hé bien, quelle tradition !!!

Que chacun pense par lui-même et se positionne en conséquence... Laisse donc chacun se faire sa propre opinion, si cela t’ennuie...

Le mot "fin" au bout du commentaire est symptomatique : j’ai fini de parler, alors c’est la fin, il n’y a plus rien d’autre à ajouter, rien en dehors de mon discours ne peut plus exister.

Pourquoi tu sur-interprètes chaque mot en faisant des procès d’intention à partir de tes propres contre-sens. Tu me fais dire autre chose que ce que je dis et tu en tires une démontration "vénère", mais à côté. Plus haut avec "schmilblick révolutionnaire", avec "leaders", ici avec le mot fin, par lequel je ne faisais que prendre acte de ta décision précédente : "Ensuite j’arrête la discussion"

La vie continue... Marx ne disait-il pas, en substance, qu’un problème bien posé est à moitié résolu ?

Allez, bonne route.