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Qui se ressemble s’assemble

14 juillet 2015, 23:05

A défaut de soutenir clairement et courageusement leur ami, irrémédiablement compromis, certains quadratistes ne craignent pas de rediffuser maintenant le texte crapuleux de José Cisneros - dont tout le monde sait à présent qu’il s’agit de Foréal Cuadrado - contre Lucio Urtibia.

Merci, le CRAS !

Merci non-fides !

Ça, c’est de l’information !

A propos de Lucio Urtubia

samedi 11 juillet 2015

Les années 1960, jusqu’au début des années 1980, sont en France et dans de nombreux pays, une période révolutionnaire. Le mouvement libertaire issu de 1968 est confronté en son sein à l’émergence de nouveaux courants illégalistes pratiquant la propagande par le fait, l’action directe, le sabotage et les réappropriations. Un extrait de la brochure Insurrection parue en France en 1979, résume bien la situation : « Il s’agit de se donner des moyens, grâce aux expropriations armées ou désarmées, escroqueries, etc…, d’avoir une infrastructure nécessaire (appartements, planques, armes, faux papiers etc…) et de satisfaire nos besoins en échappant le plus souvent possible au salariat et à son cortège de misère » [1].

Aujourd’hui, depuis une dizaine d’année, Lucio Urtubia se présente comme un acteur de cette période et de la période précédente (années 1950/1960). Le personnage a trouvé des écrivains et des cinéastes qui nous relatent des faits divers et quelques-uns de ses « exploits » qui n’ont rien de particulièrement extraordinaire pour l’époque. Mais, tout en jouant les modestes, Lucio s’accapare une histoire collective, s’attribuant certaines idées et pratiques que d’autres ont eu. Certaines revues libertaires relayent l’histoire racontée par Lucio sans même s’assurer de la véracité des propos.

Au printemps 2010, une série de documents concernant Lucio nous parviennent au CRAS (voir ci-joint la liste « Quelques témoignages »). Ce sont des témoignages d’anciens compagnons de Lucio qui le contredisent et nous éclairent sur ses « exploits ». En été 2010, nous diffusons le document Lucio, l’anarchist Fantasy ou l’esbroufe illégaliste au risque du mouvement social de José Cisneros. De ce document, la presse libertaire et notamment celle qui a permis à notre héros d’exister, n’en dira rien. Comme Lucio continue sont tour d’Europe en peaufinant sa nécrologie, nous avons décidé de diffuser le dossier ci-joint qui comprend deux autres témoignages le concernant.

Il ne s’agit pas ici de jouer les releveurs de torts mais bien de participer à la transmission d’un moment révolutionnaire qui n’a que faire de symboles et de mythes entretenant des phantasmes déplacés.

Si vous avez des documents critiques ou éclairants sur cette histoire, merci de nous les faire parvenir [2].

Des membres du CRAS (février 2011).

Lire la suite ici.

Notes

[1] Extrait d’un texte écrit par des membres (français/espagnols) de groupes autonomes détenus à la prison Modelo de Barcelone.

[2] CRAS - BP 51026 - 31010 Toulouse cedex 06 - cras.toulouse@wanadoo.fr

http://www.non-fides.fr/?A-propos-de-Lucio-Urtubia