En 1975, c’est un préavis d’expulsion à Saint-Denis
30 octobre 2005, 05:43
En 1975, c’est un préavis d’expulsion à Saint-Denis qui mis le feu aux poudres (citations tirées de Une lutte exemplaire
de Mireille Galano, Plein Droit, la revue du GISTI, n° 53-54, mars 2002, « Immigration : trente ans de combat par le droit ») :
« Le 31 janvier 1975, les résidents du foyer de Saint-Denis, avenue Romain Rolland, refusent de payer la nouvelle augmentation de 6,58 % prévue pour le 1er février qui porterait le loyer à 251,10 F (SMIC à 1167,75 F pour 173 heures) et adressent leurs revendications à la Sonacotra. Le 29 avril, celle-ci répond en leur notifiant leur préavis d’expulsion. Ils ripostent alors par une double action :
— information des vingt-et-un foyers de la Seine-Saint-Denis et des 14 du Val-de-Marne,
— assignation en référé de la Sonacotra... »
En 1974, une expulsion avait eu lieu dans un foyer Sonacotra à Aulnay-sous-Bois (note 5 de l’art. cit.) :
« Dans le procès verbal de la réunion du Comité d’entreprise du 4/12/1974, on peut lire cette déclaration de la direction de la Sonacotra : “L’affaire d’Aulnay-sous-Bois constituera un précédent encore que, s’il est possible de se débarrasser d’une poignée de grévistes, le problème sera autrement difficile quand il s’agira d’une centaine de ressortissants noirs comme à Saint-Denis et de plus de 300 à Montreuil”. Considérations prémonitoires… »
En 1975, c’est un préavis d’expulsion à Saint-Denis qui mis le feu aux poudres (citations tirées de Une lutte exemplaire
de Mireille Galano, Plein Droit, la revue du GISTI, n° 53-54, mars 2002, « Immigration : trente ans de combat par le droit ») :
En 1974, une expulsion avait eu lieu dans un foyer Sonacotra à Aulnay-sous-Bois (note 5 de l’art. cit.) :
[source : Le Nautilus 20]