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> LE PRINCIPE DE PETER

6 décembre 2005, 09:10

Ce monde détruit , décervelle , démoralise et immoralise ses propres dirigeants.

Plus il inégalise et plus il en demande, son principe de fonctionement est basé sur la course à l’abime.

Il broie les bourgeois (appelons-les par leur nom) comme le reste de la société.

Pourtant, le monde actuel n’est pas plus immoral que le précedent. Je sais qu’il y a des adorateurs du passé... Car avant c’était mieux, toujours mieux, surtout quand on avait 20 ans.... (ceux qui ont 30, 40, 50, 60, 70 ans, etc, trouveront toujours que quand ils avaient 20 ans c’était mieux...).

Nous sommes simplement sur une course à l’abime, où les problèmes s’entassent, les inégalités explosent, les instabilités croissent, le niveau de connaissances augmente, les desordres environementaux deviennent explosifs, ....sans que montre le bout du nez d’une maitrise humaine du cours des choses...

La sévérité qu’on peut avoir vis à vis des victimes de leur propre système que sont les bourgeois c’est que face aux obstacles rencontrés par nos sociétés ils soient d’un égoïsme monstrueux et réclament, hurlent, exigent qu’on appuie à fond sur l’accélérateur...

Par ailleurs, la position des intellectuels là dedans n’est plus celle qui existait avant il y a une quarantaine d’années. La hausse fulgurante du niveau de connaissances des populations (contrairement à ce qui se dit ici ou là), de leurs capacités à s’immicer dans des débats qui avant leur étaient inaccessibles relativise completement l’existence d’une couche sociale particulière d’intellectuels.
Ils n’ont plus l’autorité morale qu’ils avaient auparavant . Le naufrage d’une série d’intellectuels français dans l’aristocratisme, la haine des couches populaires, des discours ethnicistes et racistes, un désir autoritariste (surtout contre les "autres"), montre les derniers soubresauts sordides d’une couche sociale qui fut autrefois flamboyante et finalement facteur de progrès.

Reconstruire, restabiliser les destins des uns et des autres, de tous et toutes, c’est effectivement se positionner dans une volonté populaire de réappropriation démocratique de la société.

On parle ici ou là de front populaire ou sous d’autres terminologies, mais comment ne pas noter que dans "Front Populaire" il y a "populaire" et que, dans l’état actuel, il existe des partis qui sont structurés pour n’être sensibles qu’aux interets dominants, le PS en faisant partie, sans que puisse s’exprimer et peser une volonté populaire quelconque.

Il faut donc avancer avce ceux qui le désirent réellement. Le pas peut être minimal, mais au moins exsitera-t-il, du moment qu’il soit independant et en défense résolue des interets de la majorité sociale.

Cop.