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> Finkielkraut renonce, L’UJFP enfonce

14 décembre 2005, 14:33

Patrice Bardet, qu’on apprécie beaucoup par ailleurs, écrit :
"Je n’ai il me semble, jamais rien écrit en soutien à Dieudonné (ce n’est pas, si je puis dire, ma tasse de thé : je ne le lis pas, ne l’écoute pas plus, n’apprécie pas son humour et donc ne m’y intéresse pas..."
Ce raisonnement me paraît un peu court, un peu "je regarde ailleurs parce que je suis gêné aux entournures".
Si on applique les mêmes critères que ceux appliqués à juste titre à des gens comme Finkielkraut ou Le Pen (aurait-on dit il y a quelques années "Le Pen, je ne le lis pas, je ne l’écoute pas, je n’apprécie pas son humour, et donc il ne m’intéresse pas" ?)... à Dieudonné, que trouve-t-on ?
Quelqu’un qui, s’indignant avec raison de cette énorme et horrible phénomène qu’est l’esclavage choisit de constamment mettre en avant... Mettre en avant quoi ? La "culpabilité des juifs". Parce qu’il a réussi à trouver des esclavagistes juifs, le voilà qui parle de "culpabilité des juifs"... "Des", vous avez bien lu.
C’est aussi quelqu’un qui remplit le Zénith et s’évertue à faire conspuer une litanie de noms juifs, de manière très semblable, mais alors vraiment très semblable aux meetings de Le Pen.
On peut choisir de ne pas s’y intéresser en effet, ça s’appelle faire l’autruche !