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> Critique de la critique

30 décembre 2005, 20:19

bien sûr que nous sommes indignés, quelque soit la couleur de peau de l’élève.
Mais on peut s’indigner tous les jours, cela ne fera pas trouver les solutions.
Pour cette indignation, il y les journaux de faits divers.
une question intéressante : pourquoi en est on arrivé là ?
Qu’est-ce qui pousse des jeunes (ou moins jeunes parfois) à de tels actes ?
Mais nous ne sommes pas au même niveau que les délires racistes de Fin-fiel-kraut, comme l’écrit Politis.
Nous avons là un intellectuel (soit disant), qui a libre accès aux médias et qui déblatère des propos qui auraient, il y a peu, fait scandale s’ils avaient été dit par un Le Pen.
Si mes souvenirs sont bons, il parlait aussi dans l’entrevue des bons sauvages en parlant des africains. Comme d’autres dans les années 30 parlaient de sous races.
revenons en arrière : quand les polonais sont arrivés dans les mines du nord, ils n’ont pas été accueilli avec joie. Quand les italiens ont débarqué dans les mines du sud de la France, il y a eu des ratonnades des bons français, et des morts. mais l’histoire occulte ces données contraires à notre image de pays d’accueil.
l’avantage étaient qu’ils étaient blancs (ça aide, j’en sais quelque chose) et qu’il existait du travail même pour les illétrés.
Les diplomes qui devaient être le sésame de l’intégration pour les français de ma génération ,mais pas de la même origine, ne jouent pas leur role. Alors, pour ceux qui n’ont pas aimé l’école .......
du coup, alors que les immigrants européens se sont intégrés en peu de temps, ceux d’Afrique (ex française, pour mémoire !) restent marginalisés et sans espoirs de voir apparaitre une solution.
Aujourd’hui, pour notre "nouveau philisophe du racisme", tout est de la faute d’une jeunesse bronzée (on la reconnait de loin), qui ne sait même pas parler un français correct, qui est manipulée par les intégristes musulmans (qui semblent quand même avoir moins de pouvoir que les intégristes juifs en Israël) et qui prend plaisir à bruler les écoles, pour résumer.
on en arrive à justifier un racisme ordinaire, prémisse possible (ou plutôt probable) à la mise en place d’un régime autoritaire. et il apparait plus important de lutter contre de telles idées que de s’indigner à longueur de journées sur des faits divers, même s’ils méritent notre indignation.
Car si nous ne faisons rien, il va falloir s’indigner à longueur de journée.

Jean-François