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> Nouvelles de la Mer à boire

21 avril 2006, 22:39

Copas,

Peut-etre vas tu un peu vite quand tu dit que les dessinateurs en cause sont tous "ni fachos, ni racistes". Fachos, non bien sur, mais racistes je ne sais pas, à la lecture de Charlie où tout musulman est représenté comme un bolchévique de naguère un couteau entre les dents si c’est un homme et en burqa si c’est une femme.... C’est un journal qui soutien la politique israelienne et qui soutien maintenant les troupes d’occupation en irak devant le péril islamiste. Ce n’est pas une question annexe car cela retire de la crédibilité à ses dessinateurs.

Ceci étant dit voyons le texte :

"L’incohérence est totale, la méconnaissance de soi-même aussi. Quant aux concepts de tolérance et de laïcité, ils semblent hors de portée..."
Pourquoi hors de portée ? Parce qu’ils sont musulmans ? Ou parce que ces notions n’ont pas été enseignées ? Le terme hos de portée est bien méprisant je trouve. Ils n’auront jamais accès à ces notions puisqu’elles sont hors de portée ....

"Dans une ambiance électrique, le fond de sa haine éclabousse l’assistance dans une explosion verbale : "ce que vous faites, c’est de la dictature parce que vous l’imposez aux gens", en parlant des caricatures visibles depuis la rue."

L’exagération est permanente dans le texte : dis moi en quoi la réplique du jeune éclabousse de haine l’assistance ?

"Pour conclure ensuite par une fatwa élémentaire : "la meilleure solution c’est qu’ils enlèvent les dessins.""
C’est le terme fatwa qui est ambiguë ici : ce n’est pas cela une fatwa. Et l’auteur le sait forcément s’il s’interesse vraiment à l’islam. C’est donc a dessein qu’il emploie ce terme religieux. Il y a comme une volonté d’effrayer le lecteur, comme si la décision avait été prise par un mollah quelconque.

"Cette nouvelle classe de culs-bénits, âgés d’une vingtaine d’années et se parant des atours - superficiels - de la modernité (téléphones portables, lecteurs MP3, fringues, etc.), est apparue sous son vrai visage : la résurgence d’un discours de haine et d’exclusion contre quiconque pense autrement, ou quiconque pense, tout simplement"

C’est quoi ce terme classe ? Ils se sont organisés ? Là encore on veut faire peur au lecteur. Et on en profite pour dire que ces jeunes sont carrement contre la pensée, trop cons sans doute. Franchement c’est pas un peu simple comme raisonnement ? L’auteur n’est il pas lui même victime de ce qu’il dénonce ? Arrive t’il a imaginer une pensée différente de la sienne ?

Enfin, et je déplore encore une fois la censure du texte de Victor Dedaj qui l’explique bien mieux que moi, il faut refuser d’etre sommé de choisir entre la liberté d’expression et croyance religieuse par ceux même qui, dans le meilleur des cas ferment les yeux sur l’oppression dans le pire attisent les haines.

Et parmis tous ces jeunes trop con pour admettre une pensée n’y en avait il pas en mars avril contre le CPE ? Cette généralisation puante contribue à rejeter l’autre.

Jips