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> Italie - Apres les urnes, une nouvelle saison de lutte

25 avril 2006, 20:58

Il ne faut pas mélanger classes sociales, couches de ces classes, avec les influences politiques, les courants politiques...Les unes produisent souvent les autres mais parler des autres comme étant les "unes" n’est pas très bon car on finit par penser qu’il y a 49,5% de bourgeois en Italie ce qui se serait vu depuis un certain temps.

La réalité est que la bourgeoisie ne représente pas beaucoup, l’écrasante majorité de la population étant fort modeste.

Et ce sont bien les réalités sous-jacentes qui menent et meneront le bal à long terme. Ainsi les alliances de la bourgeoisie avec d’autres couches sociales ne marchent que si ces autres couches ont réellement des miettes beurrées à faire ventre.

Ainsi le prodisme n’a-t-il d’avenir que si il peut amener la bourgeoisie à partager un petit peu avec la classe ouvriere, ou, au moins, avec certaines couches sociales significatives de cette dernière (cadres en nombre, fonctionnaires, paysans, professions libérales, etc).

Seulement voilà, "ils" ne veulent pas partager, et, pis encore, ils veulent + de sacrifices des autres classes et couches sociales, cadres, fonctionnaires, professions independantes qui vont se faire égorger sur l’autel de l’ouverture des services en Europe, etc....
Le prodisme est donc mort-né et effectivement les partis de gauche non socio-democrates, PRC, PdCI et une partie des verts, doivent mener la bataille pour reprendre leur independance, une independance non pas tournée contre le prodisme (sauf si celui-ci les agresse) mais tournée vers les interets des travailleurs, des jeunes et des sans emplois.

Copas