(...) la révolution, si révolution il y a, se fera d’abord par la langue.
Se fera ou ne se fera pas.
Je sais bien que ce ne sont pas les mots qui prennent ou qui prendront le pouvoir, mais je suis sûr d’une chose : ce sont ceux qui ont le pouvoir des mots qui ont vraiment le pouvoir.
Le pouvoir de nommer, de désigner, de définir et de modifier les définitions au gré des nécessités du système ou de l’époque, c’est pour moi le premier des pouvoirs. Celui qui confère tous les autres.
D’où la nécessité de ne pas se tromper de combat.
Jean-Louis Crimon
extrait du livre "Oublie pas 36", éditions le Castor Astral
(...) la révolution, si révolution il y a, se fera d’abord par la langue.
Se fera ou ne se fera pas.
Je sais bien que ce ne sont pas les mots qui prennent ou qui prendront le pouvoir, mais je suis sûr d’une chose : ce sont ceux qui ont le pouvoir des mots qui ont vraiment le pouvoir.
Le pouvoir de nommer, de désigner, de définir et de modifier les définitions au gré des nécessités du système ou de l’époque, c’est pour moi le premier des pouvoirs. Celui qui confère tous les autres.
D’où la nécessité de ne pas se tromper de combat.
Jean-Louis Crimon
extrait du livre "Oublie pas 36", éditions le Castor Astral