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Clémentine Autain : "Je suis prête à donner ma signature d’élue a José Bové"

3 février 2007, 19:18

C’est vrai que le PCF s’est largement affaibli. Qui peut le nier !
De là à le mettre six pieds sous terre, faut quand même pas prendre ses désirs pour des réalités.
"des gens quittent le Parti". C’est la vie ! Je dirai même tant mieux : après tout, on ne naît pas communiste et on n’est pas obligé de le rester toute sa vie (même quand on est élu et qu’on tient à son siège qui dépend fortement de l’électorat communiste).
D’autres y adhèrent : j’ai fait 3 adhésions la semaine dernière ! Et on sait ce que ça veut dire aujourd’hui adhérer au PCF, tant les convergences sont fortes pour le voir disparaître du paysage politique.
Ce qui m’étonne, c’est cette référence permanente aux 3 % des présidentielles, qui passe un peu vite sur les scrutins de 2004, où la progression a certes été modeste, mais n’est certainement pas anodine. Ces 3 % n’ont pas empeché des "Claire Villiers et consorts" à s’engager avec le PCF aux régionales et aux européennes... avec quelques résultats intéressants.

Quant à cette pauvre Clémentine, qui est passée à la moulinette des collectifs, puis à celle du moustachu et de ses marionnettistes, qu’elle fasse ce qu’elle veut de sa signature d’élue "apparentée communiste"... Tout le monde s’en fout tant son avenir politique est aussi incertain que son passé fut tortueux.

Mais qu’elle ne nous fasse pas croire que c’est sa conviction qui va la faire soutenir Bové ! D’abord, il faudrait qu’elle en ait (des convictions !). Ensuite tout le monde sait parfaitement qu’elle ne pèse rien sans Delanoë d’un côté, et les liquidateurs du PCF de l’autre (enfin des fois ils sont du même côté), et que ce n’est que pour envisager sa survie qu’elle se soumet.

Bref son bla-bla, son égocentrisme ("vous vous êtes inquiétez, mes petits choux ?... mais voyons, j’étais à Nairobi... hébergée dans un Formule1") et ses "pensées" au ras d’un gazon anglais ne vont pas faire "picoter" le bidon du moustachu, et encore moins entamer la détermination de notre Marie-George, qui peut elle se regarder dans la glace !