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Le "bon dieu" sans confession

28 février 2007, 22:26

Figure sur le lien avant la demande de meurtre le post dG G de Villeneuve Ablon courtisan Autain voici une suitesur le blog de la section du pcf concernée :

les temps changent n’est ce pas !

26 février, 2007
Neuf semaines pour redonner des couleurs à la gauche

Un frisson d’inquiétude parcourt l’échine des électeurs de gauche. La première étape de la campagne électorale ne leur est guère favorable. Et Sarkozy plastronne avec cette fausse humilité qu’il affiche depuis quelques semaines. La droite que tout devrait accabler son bilan désastreux en matière sociale ; ses batailles perdues du référendum au CPE ; l’ultralibéralisme de ses projets – se sent le vent en poupe. Les sondages la confortent et ne placent l’ensemble des candidats de gauche à 38 ou 40%. Le plus bas score depuis 1969 dit un commentateur.

Alors, les jeux sont-ils faits ? Et le pire est-il assuré ? Non répondent 79% des Français ce week end. Les neuf semaines de campagne à venir peuvent tout changer.

Sous certaines conditions. Pour que l’électorat populaire se retrouve en la gauche, celle ci doit afficher franchement son ambition de transformer la société et de faire de la justice sociale sa boussole. Royal, en privilégiant la notion d’ordre et en proclamant son admiration pour Blair ( L’Unicef vient de montrer que la Grande Bretagne est le dernier des pays développés pour ce qui concerne les conditions de vie des enfants !) a reproduit jusqu’à présent l’erreur qui a coûté si cher à Jospin en 2002. Ce n’est pas en affadissant ses propositions ou en s’alignant sur les thèmes de la droite que la gauche peut élargir ses soutiens mais en répondant à l’urgence sociale et aux aspirations à de vraies transformations. Il ne s’agit pas de se déguiser en « une gauche moderne qui sait revisiter ses tabous, s’adapter à la marche du monde » comme le diagnostique Libération mais au contraire faire changer de cap la mondialisation, l’Europe et mettre en cause la suprématie des marchés financiers. L’élection présidentielle est un moment de vérité pour ce vaste courant qui, du Medef aux commentateurs bien en cour, de la Commission de Bruxelles aux habitués des sommets de Davos, espère une gauche domestiquée ou coupées des salariés. Et espère dégoûter ce pays de fortes têtes de n’en faire qu’à la sienne, en lui proposant un choix tronqué.

C’est d’ailleurs en pariant sur cet effacement des valeurs que Bayrou fait son beurre électoral. Jouant d’autant plus le trublion du paysage électoral qu’il se veut impuissant devant les délocalisations et les licenciements. Les patrons du CAC 40 n’ont rien à craindre de lui et les ouvriers rien à en attendre. Des brumes qui entourent le programme de Royal émerge le patron de l’UDF qui convoite les électeurs de gauche égarés. L’affirmation d’une autre politique, celle qui refuse que la croissance des dividendes guide les choix, est donc indispensable à notre peuple dont la souffrance ne sera pas sans suites et qui appelle enfin des solutions, et à l’électorat de gauche qui réclame des repères et une dynamique.

Pour l’instant ce vote en faveur de MG Buffet manque encore de force parce que les sondages lui donnent un poids trop faible pour déplacer les centres de gravité du pays vers la gauche et recréer l’espérance. Mais il reste neuf semaines et 79% des Français savent que rien n’est joué à ce jour. Que cette gauche populaire prenne de la vigueur et c’est toute la gauche qui retrouvera des couleurs.

REJOIGNEZ LE COMITE DE LA GAUCHE POPULAIRE ET ANTILIBERALE DE VILLENEUVE LE ROI ABLON