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Trafic d’ours, trafic d’hommes

9 avril 2007, 11:39

Merci pour ce beau texte, qui remettra à leur place ceux qui sont en mal d’ecologie urbanisée... Je suis catalan de naissance, pyrénéen d’adoption, professionnel du rapport tourisme et environnement, et de ce que vous dites dans cet article, rien n’est à redire... Donc je n’y reviendrai pas, dumoins si j’y reviens, je vais paraphraser, et c’est inutile... Juste merci pour la définition poetique des petits recoins sauvages, ceux du cerveau et ceux des montagnes, ainsi que pour le parrallèle entre la souffrance d’un ours et celle d’un berger... Les deux peuvent cohabiter sans cette souffrnace, mais seulement sila politique et le business n’entre pas en jeu
Par chance les Pyrénées ne sont pas les Alpes... Ils ont conservé cette image sauvage, au moins aux yeux des citadins sensibiles aux montagnes,et surtout aux yeux de ceux qui y habitent ou s’y rendent quand il n’y a personne (pas de touristes massifs avec appareil photo dernier cri, matériel trop neuf pour avoir servi, et qui reste à côté de leur voiture sans même remporter leurs déchets !!!) et je pense qu’ils garderont cette image et même cette réalité. Certe l’homme, le tourisme, les loisirs et la société moderne ont marqué à jamais ses paysages, mais ils ont également permis à beaucoup d’amoureux de ces espaces de pouvoir y vivre en gagnant leur vie, facteur essentiel à l’homme moderne si il veut créer une famille, s’épanouir, se cultiver... en créant une économie touristique... C’est vrai, il y a de quoi devenir fou : protéger et développer, sensibiliser et garder secret, montrer sans toucher... on est entouré de volontés contraires...
Pour finir, je pense qu’il faut faire confiance et aider le développement durable à s’instaurer, avec une vrai démocratie participative, surtout autour de problèmatiques comme les réintroductions de grands animaux (les ombrelles), car il en va de même pour le loup, qui se réintroduit seul, sans nous demander de prendre le bus... La concertation et l’implication des populations locales sont la seule solution pour éviter les dérives réelles des bureaucrates ? afin de préserver un côté sauvage de nos montagne. Leur beauté profonde se gagne à la sueur et à la volonté, et c’est ça qu’il faut préserver. Mais l’industrie touristique reste néanmoins ce qui à permi de garder de nombreux territoires de montagne vivants, et c’est la base de la protection de l’identité de ces territoires...

Un peu long et confus, excusez moi, mais ce sujet est tellement vaste et passionnant...

Une pensée pour cannelle.......