Candidatures unitaires aux législatives. La Sarthe exemplaire !
19 avril 2007, 16:20
Dit de cette manière, cela ressemble complètement à une répartition de circonscriptions après accord au sommet. Le pendant des accords PS/Verts et PS/Chevènementistes en somme.
Si les collectifs unitaires antilibéraux de la Sarthe fonctionnent encore avec une telle diversité en leur sein c’est beaucoup plus justifié, mais personnellement j’en doute.
Dans les Alpes de Haute Provence, trois collectifs de ce type, dont l’ancienneté remonte au TCE, vivent encore. Ils s’étaient assez majoritairement prononcés pour la candidature MGB et ils ont désignés comme candidats aux législatives, pour les deux circonscriptions, deux communistes et deux non-communistes.
Il est vrai que bien qu’au bord des routes de la région fleurissent des slogans antinucléaires, soit absurde comme "ITER=Tchernobyl", soit plus proche d’une certaine vérité tel "ITER soleil trompeur", les Bovétistes, Verts et antinucléaires n’ont pas investi massivement les collectifs unitaires. Dans ces collectifs il faut bien dire que la présence des communistes est majoritaire, mais ceux qui y adhèrent présentent malgré tout une assez grande diversité de sensibilités. En tout cas l’impact local de ces comités déborde largement les sympatisants PC et les candidatures que l’on peut qualifier de mixtes aux législatives traduissent bien cette réalité.
La question de fond est tout de même de faire la promotion et d’assurer l’ancrage, si possible au moyen d’élus aux législatives, du programme antilibéral de gauche "ce que nous voulons", les 125 propositions. La situation actuelle du pays fait qu’il n’est pas possible de développer une politique de gauche, avec un important volet social, sans s’attaquer à l’Ultralibéralisme. Et même tout simplement de conserver les services publics actuels, nos acquis sociaux.. Un très possible futur gouvernement Royal/Bayrou nous en fera d’ailleurs la démonstration dans six mois ou un an. La lutte contre l’Ultralibéralisme, système que les gens rejettent massivement, ainsi que beaucoup d’hommes politiques y compris au PS, doit constituer un socle de rassemblement pour l’union contre la desindustrialisation, la précarité, les bas salaires, l’emploi, le logement et la Recherche aussi..
Vu de Bruxelles, comme dit Libé, le système néo libéral ne voit pas de différence entre les trois candidats qui ont la faveur des sondages. Donc, lorsque la France se reveillera face à sa réalité, après avoir élu un président du système, il y aura bien un troisième tour (c’est un idée qui commence à émerger dans les esprits) ..... celui-là il faudra le gagner.
Dit de cette manière, cela ressemble complètement à une répartition de circonscriptions après accord au sommet. Le pendant des accords PS/Verts et PS/Chevènementistes en somme.
Si les collectifs unitaires antilibéraux de la Sarthe fonctionnent encore avec une telle diversité en leur sein c’est beaucoup plus justifié, mais personnellement j’en doute.
Dans les Alpes de Haute Provence, trois collectifs de ce type, dont l’ancienneté remonte au TCE, vivent encore. Ils s’étaient assez majoritairement prononcés pour la candidature MGB et ils ont désignés comme candidats aux législatives, pour les deux circonscriptions, deux communistes et deux non-communistes.
Il est vrai que bien qu’au bord des routes de la région fleurissent des slogans antinucléaires, soit absurde comme "ITER=Tchernobyl", soit plus proche d’une certaine vérité tel "ITER soleil trompeur", les Bovétistes, Verts et antinucléaires n’ont pas investi massivement les collectifs unitaires. Dans ces collectifs il faut bien dire que la présence des communistes est majoritaire, mais ceux qui y adhèrent présentent malgré tout une assez grande diversité de sensibilités. En tout cas l’impact local de ces comités déborde largement les sympatisants PC et les candidatures que l’on peut qualifier de mixtes aux législatives traduissent bien cette réalité.
La question de fond est tout de même de faire la promotion et d’assurer l’ancrage, si possible au moyen d’élus aux législatives, du programme antilibéral de gauche "ce que nous voulons", les 125 propositions. La situation actuelle du pays fait qu’il n’est pas possible de développer une politique de gauche, avec un important volet social, sans s’attaquer à l’Ultralibéralisme. Et même tout simplement de conserver les services publics actuels, nos acquis sociaux.. Un très possible futur gouvernement Royal/Bayrou nous en fera d’ailleurs la démonstration dans six mois ou un an. La lutte contre l’Ultralibéralisme, système que les gens rejettent massivement, ainsi que beaucoup d’hommes politiques y compris au PS, doit constituer un socle de rassemblement pour l’union contre la desindustrialisation, la précarité, les bas salaires, l’emploi, le logement et la Recherche aussi..
Vu de Bruxelles, comme dit Libé, le système néo libéral ne voit pas de différence entre les trois candidats qui ont la faveur des sondages. Donc, lorsque la France se reveillera face à sa réalité, après avoir élu un président du système, il y aura bien un troisième tour (c’est un idée qui commence à émerger dans les esprits) ..... celui-là il faudra le gagner.
Jean-Marie Berniolles