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Construire l’unité dans la clareté

12 mai 2007, 08:43

Merci à Copas. Je complète sur les imprécisions et sur les notes manquantes :

1 - Communiqué ATTAC sur le site
plus ici *mercredi 2 mai 2007 (16h56) :
ATTAC, les 7 piliers du néolibéralisme et N. SARKOZY . *
http://www.bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=47528

2 - BAISER QUI TUE : Mon propos n’est pas anticommuniste, bien au contraire ; mais il n’est pas assez développé : il aurait pu et du être plus critique encore. J’ai voulu faire bref.

Le "baiser qui tue" fait référence à une statégie d’intégration du Pcf par le PS (de Mitterrand) qui met l’accent sur le rôle du PS alors que d’autres, communistes, sont plus critiques puisqu’ils pointent, du côté PCF, un défaut d’orientation dans la "mutation", ce que je n’ai pas fait.

Deux exemple assez différents l’attestent :

Le propos d’André Gerin — L’idée de mutation du PCF ne me gène pas en soi, au contraire. Encore faut-il savoir de quoi on parle. La mutation engagée en 1994 était une mutation réformiste marquée par un alignement sur la social démocratie, faisant, au fond, acte d’allégeance au libéralisme. Cette politique, que l’on a vue à l’œuvre de 1997 à 2001, a conduit à l’échec.

in Revue-republicaine.fr | La place et l’avenir du PCF dans la vie politique et intellectuelle française
http://www.revue-republicaine.fr/spip.php?article454

Voici un autre court extrait plus significatif encore car plus développé et provenant de plusieurs membres du PCF publié en juin 2002 dans l’Humanité. L’analyse va, ici aussi, au-delà du "baiser qui tue " de Mitterrand au PCF (pour mieux le brider) car elle pointe de façon contrastée "l’intégration du Pcf au système".

" Cette gauche a certes fait des choses positives. Mais pour les plus en difficulté, ce qui reste c’est que non seulement elle n’a pas répondu à leurs attentes, mais que, par la voix dominante, et souvent seule entendue, du Parti socialiste, elle n’a cessé de leur vanter l’excellence de son bilan.
Dans ces conditions, ce qu’ils ont retenu du Parti communiste, ce n’est pas le travail effectué par ses parlementaires et ses ministres (...). Ce n’est pas l’avertissement lancé en septembre 2000 par Robert Hue : " La gauche va dans le mur. " Ce ne sont pas les mises en garde répétées contre " l’autosatisfaction " de Lionel Jospin, contre le poids sans cesse croissant des sociaux-libéraux et d’une technocratie arrogante et ignorant le peuple.
Ce qu’ils ont retenu, c’est que mises en garde et avertissements n’ont pas été suivis d’effet. Ce qu’ils ont en fin de compte retenu du Parti communiste, ce n’est pas qu’il entendait et comprenait leur amertume, leur ressentiment - qu’il était " avec eux ", mais que, même en critiquant, en contestant, en proposant, il était avant tout " avec " le Parti socialiste (...). · l’issue d’une période de vingt ans durant laquelle le Parti communiste français aura été le second " pilier " de la gauche de gouvernement (...), ce qui a émergé dans les consciences, c’est que le PCF est désormais totalement intégré à ce système politique " loin des gens " dans lequel droite et gauche " institutionnelles " alternent au pouvoir sans jamais remettre en cause les diktats du capitalisme mondialisé.
N’avons-nous pas nous-mêmes contribué à installer l’idée que la participation aux institutions comme manifestation nécessaire de " l’utilité " du parti afin de " relayer " le mouvement social jusqu’au gouvernement constituait l’aspect essentiel de sa mutation ? Au point que cette mutation est apparue comme visant d’abord à l’intégration du PCF au système politique (...).

voir l’article complet sur :
http://www.humanite.fr/journal/2002-06-19/2002-06-19-35780

3 - GAUCHISME : Que veut dire « « gauchisme » » ? se demande Jacques NIKONOFF (dans "Sens des responsabilités" 29 nov 2006). Son point de vue sur ce point précis est intéressant car évoque d’une part le mouvementisme "bouger pour bouger" sans vouloir aller vers un but, le socialisme par exemple, ou plus loin encore "la visée communiste" et d’autre part la différence entre extrême-gauche et gauchisme.
Voici l’extrait :
"C’est une conception politique et une pratique qui privilégie le mouvement pour le mouvement ; l’agitation pour l’agitation ; le refus de la lutte d’idée au bénéfice d’un activisme dénué de sens ; le slogan érigé en stratégie politique ; les excès en tous genres ; la manipulation des « « masses » » par de petits groupes bien organisés ; le court terme ou détriment du long terme ; le sectarisme ; etc. Un psychanalyste a résumé ce comportement par la formule suivante : « « certains confondent les mouvements de leurs corps et le mouvement des masses » ». Finalement le gauchisme c’est l’isolement, la division et l’échec. C’est le contraire de l’éducation populaire, même tournée vers l’action. Il ne faut pas confondre, cependant, extrême gauche et gauchisme.
On peut être d’extrême gauche sans pour autant être gauchiste. D’ailleurs des organisations d’extrême gauche combattent le gauchisme. Celui-ci ne peut non plus se réduire à l’appartenance à une organisation. La forme la plus répandue de gauchisme est celle du « « gauchisme culturel » » qui frappe des personnes ou des catégories sociales ayant peu de traditions de luttes et dont la participation à des mobilisations s’apparente à une révolte plutôt qu’à un engagement construit s’inscrivant dans la durée."

4 - *ALTERCITOYEN *
http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=34633
CITOYEN CONFINE, SEPARE, EXCLUS ou CITOYEN D’EMANCIPATION

I. - CITOYEN ENTRE SOCIETE CIVILE ET ETAT : LE CITOYEN INSTRUMENTALISE PAR LE NEOLIBERALISME.

A) Le citoyen comme masque de la séparation entre société civile et Etat

B) Les médiations entre société civile et Etat :

II. - POUR UNE CITOYENNETE D’EMANCIPATION ET DE LUTTE

A ) Un engagement fondé sur la critique de la représentation et l’invention de l’Etat séparé (2) :

B) Le citoyen engagé pour la libération du peuple et des peuples......et pour l’égalité :

Christian DELARUE