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Avec le Ralliement de Kouchner, La "modernité" social libérale est définitivement de droite.

18 mai 2007, 22:43

Tout cela est bien vrai il suffit d’en revenir aux fondamentaux : Le socialisme est un ensemble de courants, dont les premiers sont apparus au cours du XIXe siècle. Ils combattent l’individualisme ; défendent les notions d’égalité, d’égalitarisme et de solidarité. Il s’agit selon ses tenants de procéder à « l’abolition du gouvernement politique des hommes par d’autres hommes » et de « passer à une administration des choses par les hommes eux mêmes ». Le socialisme est ainsi un projet à la fois économique (collectivisme économique, autogestion, économie mixte), social (égalité), et politique (démocratie).

La sociale-démocratie : En réduisant son opposition à l’idéologie communiste à un désaccord sur la question de la révolution comme principe d’action, la social-démocratie choisit une conquête du pouvoir par l’élection et en respectant les principes de la démocratie représentative.

Elle triomphe au cours de la seconde moitié du XXe siècle, période pendant laquelle tous les pays d’Europe occidentale et d’Amérique du Nord adoptent, à des rythmes divers, des réformes social-démocrates aboutissant à l’État-providence.

Certaines mesures de contrôle des marchés et des capitaux sont relâchées à partir des années 1980, sous l’impulsion de partis de droite tels que les conservateurs britanniques ou canadiens et les républicains américains. En Europe, ce courant est qualifié de « néolibéral » par les anticapitalistes, les altermondalistes, et certains sociaux-démocrates.

L’effondrement du bloc communiste à partir de 1989, l’accélération de la mondialisation économique, et les succès électoraux des conservateurs dans plusieurs pays conduisent à une remise en question de certains principes sociaux-démocrates. Ils reprennent ainsi des éléments politiques du centre, voire de la droite, comme l’acceptation des privatisations industrielles ou de la mondialisation. Cette stratégie, parfois appelée « troisième voie » ou « social-libéralisme », permet aux travaillistes britanniques (menés par Tony Blair) de retrouver durablement le pouvoir en 1997, après quinze ans d’opposition. On en retrouve des éléments aux États-Unis (Bill Clinton, tombeur de George Bush) ou en Allemagne (Gerhard Schröder, tombeur d’Helmut Kohl).

Le libéralisme est une doctrine politique et économique née dans l’Europe des Lumières aux XVIIe et XVIIIe siècles, qui repose sur l’idée que chaque être humain possède des droits naturels sur lesquels aucun pouvoir ne peut empiéter, qui sont la liberté, et le plus souvent le droit à la propriété. En conséquence, les libéraux veulent limiter les prérogatives de l’État et des autres formes de pouvoir, quels qu’en soient la forme et le mode de désignation.

Au sens large, le libéralisme prône l’établissement d’une société caractérisée par la liberté de penser des individus, le règne du Droit naturel, le libre échange des idées, l’économie de marché et son corollaire l’initiative privée, et un système transparent de gouvernement dans lequel les droits des minorités sont garantis.

A partir de là, il est évident de faire le constat que le social-libéralisme (?) va du PS à l’UMP ce qui est la réalité vraie du fond idéologique de toutes ces boutiques, et que par suite les néo-marxistes et autres alternatifs authentiques rassemblent moins de 10% du corps électoral dispersés dans de petits groupes hétérogènes. C’est vrai qu’il est aussi ridicule (mais bien pratique pour tous les petits soldats) d’appeler "socialiste" B. Kouchner que libéral Sarkozy (dans la pratique) dans la mesure ou les seuls résultats connus (bien que discutés) de ce dernier sont le fait d’une politique basée sur la répression étatique (Les radars sur les routes ...). En gros on appelle socialiste des gens qui ne le sont pas fondamentalement et libéraux des gens qui ne le sont pas non plus si on veut bien se référer l’exacte définition de ces courants philosophiques.