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De la vraie vérité en politique et de sa complexité d’approche (zaz)

2 juin 2007, 14:49

Lorsque M. Lagardère a cédé 7,5% du capital d’Eads, le 20 mars dernier (2006), c’est en effet l’État qui, à travers la Caisse des dépôts, s’est porté acquéreur de 2,25% de cette participation. C’est donc lui qui a acheté, au prix fort, des titres détenus par M. Lagardère avant que ceux-ci ne baissent brutalement – une mauvaise opération... A l’époque, M. Thierry Breton était ministre des finances et, selon la Tribune du 29 mai 2007, c’est lui qui a demandé à la Caisse des dépôts de se porter acquéreur des titres de M. Lagardère. Les excellents rapports entre MM. Breton et Lagardère sont de notoriété publique, tout comme le poids de M. Lagardère dans la presse et sa disposition à s’en servir pour favoriser ses affaires industrielles et politiques (M. Lagardère a ouvertement soutenu l’élection de M. Nicolas Sarkozy à la présidence de la République).

Cette information a parue le 1er avril 2007,en pleine campagne electorale,signée Francois RUFFIN,excellent journaliste qui suit l’affaire EADS en autre pour le Monde Diplomatique,
qu’en ont fait nos candidats “futurs resistants”,
ce fut le silence !!!
nous avions tous les arguments mais sans doute pas la conviction ???

Lagardère et Airbus : vol d’un saigneur
dimanche 1er avril 2007

http://www.fakirpresse.info/frontoffice/main.php?rub=article.php&id=276

A propos de Marwan
"Il est le frère d’Imad Lahoud, le trader-informaticien au cœur de l’affaire Clearstream 2, directeur scientifique chez EADS. Leur père était un officier supérieur de renseignement libanais proche du général Pierre Rondot, le père du général de division Philippe Rondot (Selon Le Monde du 2 mai 2006). " Source Wikipedia.fr Ca commece a serieusement sentir tres tres mauvais tout cela non ?

BRUTUS Quelques precisions...
J’ai suivi cette affaire de près, c’est mon métier. Le délit d’initié est évident tant pour Forgeard que Lagardère et l’ensemble des cadres sup d’EADS. Ca va être très difficile à prouver à moins que la presse tire à boulets rouges, et croyez moi ceux là méritent la taule autant que l’infortuné Le Floch Prigent dont le pire délit est de s’etre fait prendre. Les preuves : 1/ le calendrier : impossible pour les dirigeants de ne pas savoir les retards de l’A380 et leur impact sur le cours, largement tiré à la hausse par le flot de bonne nouvelles distillés à l’époque par la direction ; 2/ le timing : tous ont exercé leurs options au même moment, c’est du jamais vu ; 3/ La décision du conseil d’administration d’autoriser l’exercice des options : normalement le calendrier d’exercice des options est fixé à l’avance, je n’ai jamais vu un conseil d’administration prendre ce genre de décision. Il y a fort à parier que cette affaire n’aboutira à rien pour Lagardère qui ne s’est pas enrichi personnellmeent (les actions vendues appartenaient à son groupe). En revanche Forgeard à une tête de boucs (emissaire) parfaite. Mardi 29 Mai 2007 - 16:48

http://www.liberation.fr/php/pages/pageReactionsList.php?rubId=728&docId=256741&s2=&pp=&next=50