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A un FOU... BON VOYAGE...

20 juin 2007, 14:17

Juju tu esseje encore un fois de manipule l’info...

Roger peux pas "change" l’histoire pour avoir raison...

Fair de sort de pas "realize" que la situation historique et actuelle dell’Italie est pas selement different de France, mais en particulier on est vraiment bien loin de la realite...

"intox" ou "manipulation"... que tout le monde verifie avec cet extrait de l’article de Giustiniano Rossi et que disse si en France on a la memme histoire ou que c’est "selement" une bavure et pas un "organization" de l’eta italienne pour essaje de reprime tout "contestation", ce que est insoportable c’est de ommetre volontariament des fait pour "adapte" la realite a sa "vision"....

sans parle que dans cet liste je peux retrouve des amis tres cher....

Roberto


Zxtrait de l’article de Giustiniano Rossi a remarque que la liste concerne selement que la police et
tout que concern le faf demande de fair un’autre liste... a lire ici :

http://www.bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=48527

Police, justice et lutte des classes

De Giustiniano Rossi

Pour en faire la démonstration, choisissant délibérément comme année zéro de notre chronique historique une année-symbole pour toutes les forces de progrès, 1968, rappelons-nous que :

 Le 2 décembre 1968 à Avola (province de Syracuse) la police ouvre le feu contre une manifestation d’ouvriers et de journaliers dans le cadre d’une semaine de grève à propos du renouvellement du contrat de travail et tue Giuseppe Scibilia et Angelo Sigona.
 Le 9 avril 1969 à Battipaglia, une manifestation d’ouvriers et de journaliers qui demandent de la terre et du travail est violemment chargée par la police qui tire, tuant Teresa Ricciardi et Carmine Citro, 19 ans, blessant de nombreux autres manifestants.
 Le 27 octobre 1969, à Pise, la police charge les manifestants du mouvement, tuant avec une bombe lacrymogène lancée bras tendu et à hauteur d’homme l’étudiant Cesare Pardini, de nombreux autres manifestants sont blessés.

Dans une intervention au Sénat au sujet du meurtre par la police de Cesare Pardini, le ministre de l’intérieur Franco Restivo affirme : « Ces évènements, qui ont malheureusement fait une victime, nous enjoignent de nous opposer à l’action subversive de minorités de rebelles qui, en transformant aussi les manifestations les plus civiles en tumultes violents, poursuivent le but de troubler les esprits, d’exaspérer les passions et d’attenter à l’ordre démocratique ».

 Le 30 novembre 1969, à Naples, à la prison de Poggioreale, Domenico Criscuolo, chauffeur de taxi incarcéré à l’occasion d’une manifestation syndicale chargée par la police le 13 octobre, se tue. Il venait à peine de s’entretenir avec sa femme qui ne savait comment se procurer l’argent pour vivre avec ses cinq enfants.
 A Reggio Calabria, le 14 juillet 1970, on assiste à des manifestations et à des affrontements entre les forces de police et la population à la nouvelle du choix de Catanzaro comme capitale régionale. Au cours des affrontements, la police tue le cheminot Bruno Labate. Le 27 septembre 1970, au cours d’incidents avec des manifestants pour « Reggio, capitale régionale », la police tuera Angelo Campanella. Le 17 septembre 1971, toujours au cours d’incidents avec des manifestants pour Reggio capitale régionale, les forces de police se serviront encore d’armes à feu tuant Carmelo Jaconis.
 Le 12 décembre 1970, à Milan, la police conduite par le préfet de police adjoint Vittoria charge avec lacrymogènes et tabassages un cortège organisé par la gauche extra parlementaire à l’occasion de l’anniversaire du ‘massacre d’état’ et par solidarité avec les militants de l’ETA jugés à Burgos, tuant Saverio Saltarelli, 22 ans et provoquant des dizaines de blessés dont le journaliste Giuseppe Carpi, frappé par un projectile.
 Le 2 février 1971, à Foggia, lors d’une grève, la police ouvre le feu tuant le journalier Domenico Centola.
 Le 6 juin 1971, à Milan, au cours d’une expulsion d’un petit immeuble de via Tibaldi, occupé par des dizaines de familles d’ouvriers, la fumée dense provoquée par des dizaines de bombes lacrymogènes tirées par les forces de police provoque la mort de Massimiliano Ferretti, âgé de 7 mois, malade du cœur et atteint de bronchite.
 Le 12 juin 1971, à Palerme, un activiste du Parti Républicain, Michele Guaresi, âgé de 32 ans, est tué d’un coup de revolver par un agent de la police d’état parce qu’on le surprend en train de coller des affiches électorales de son parti après le terme autorisé.
 Le 11 mars 1972, à Milan, La Préfecture de Police autorise un rassemblement de la majorité silencieuse qui réunit quelques centaines de personnes piazza Castello ; aux abords de cette manifestation un chroniqueur du « Giorno » et un photographe se voient malmenés. La préfecture de police interdit en revanche la place à la gauche extra parlementaire qui veut manifester pour la liberté de Valpreda (en prison, innocent, pour le massacre de Piazza Fontana) et contre le gouvernement Andreotti et le « massacre d’Etat ». Les jeunes se rassemblent également en divers endroits de la ville et mobilisent la police, en occupant le centre ville tout l’après-midi. Le retraité Giuseppe Tavecchio est tué par une bombe lacrymogène lancée à hauteur d’homme et on compte 40 blessés. Les jours suivants, perquisitions partout, la Préfecture annonce 90 arrestations.
 Le 5 mai 1972, à Pise, les forces de police chargent les militants de la gauche extra parlementaire qui conteste le meeting du néofasciste Niccolai, provoquant des dizaines de blessés et procédant à 22 arrestations. Parmi elles, l’arrestation de l’anarchiste Franco Serantini, âgé de vingt ans, qui, au moment où il est arrêté, est sauvagement roué de coups de crosses de fusils, de coups de poing et de coups de pieds. Il mourra deux jours plus tard à la prison de Pise, sans soins, d’une fracture de la boîte crânienne. A Bergame aussi, les forces de police chargent violemment les militants de gauche qui contestent le meeting du député néofasciste Tremaglia (celui qui deviendra, trente ans plus tard, ministre du gouvernement Berlusconi), faisant quinze blessés parmi les jeunes.
 Le 23 janvier 1973, à Milan, le soir 100 policiers sous les ordres des préfets de police adjoints Paolella et Cardile et du lieutenant Vincenzo Addante encerclent l’Université Bocconi contre une manifestation d’étudiants du mouvement, organisée pour protester contre les mesures de répression de la liberté de réunion, adoptées dans le sillage de celles de l’Université publique. Un agent de police ouvre le feu contre les manifestants en fuite, frappant de mort l’étudiant Roberto Franceschi et l’ouvrier Roberto Piacentini est blessé par une balle qui lui effleure le poumon. Le lendemain, celui-ci, dans un très grave état, sera incriminé pour pas moins de cinq délits. Les jours suivants vont se renvoyer la balle quant à l’intervention de la police le recteur Giordano Dell’Amore et la Préfecture de police, qui avance la version de l’agent « pris de raptus ».
 Le 24 février 1974, à Florence, au cours d’une protestation déclenchée par les détenus de la prison municipale Le Murate, un gardien de prison tue d’une rafale de mitraillette Giancarlo Del Padrone, âgé de 20 ans, tandis que quatre autres sont blessés.
 Le 10 mars 1974, à Alessandria, une révolte de détenus qui avaient pris des otages, est écrasée par le procureur général de Turin, Carlo Reviglio Della Veneria et par le général des carabiniers Carlo Alberto Dalla Chiesa qui ordonnent une attaque militaire qui se conclue par la mort de deux détenus, de deux gardien de prisons, du médecin de la prison et d’ une assistante sociale.
 Le 8 septembre 1974, à Rome, se renouvellent les interventions répressives de la police dans le quartier San Basilio contre les occupants de logements, avec utilisation aussi d’armes à feu qui tuent le militant de gauche Fabrizio Ceruso.
 Le 17 avril 1975, dans de nombreuses villes, ont lieu des manifestations de protestation contre le meurtre de Claudio Varalli par le fasciste Braggion. A Milan, la manifestation est réprimée par la police avec large utilisation d’armes à feu. Un manifestant, l’enseignant Giannino Zibecchi, âgé de 27 ans, est tué par un camion de carabiniers conduit par Sergio Chiairieri, monté sur le trottoir pour charger les participants.
 Le 18 avril 1975, à Florence, une manifestation antifasciste organisée par l’Anpi est attaquée par la police qui se sert d’armes à feu. Un agent de police, Orazio Basile, tue Rodolfo Boschi et blesse Alfredo Panichi.
 Le 16 mai 1975, à Naples, la police charge les chômeurs qui ont occupé la salle du conseil municipal, faisant 34 blessés et, renversant avec un véhicule Gennaro Costantino, provoque sa mort. On arrête un grand nombre des participants qui se sont défendus avec des pierres, impliquant la police dans des affrontements.
 Le 7 juillet 1975, à Rome, le vice brigadier de police Antonio Tuzzolino, qui avec d’autres s’était rendu dans l’appartement de Anna Maria Mantini, soupçonnée d’appartenir aux Nap [Nuclei Armati Proletari, Ndt], la tue d’un coup de revolver en plein front, sans aucun motif logique, la jeune fille étant sans armes. La communication judiciaire à sa charge le lendemain restera sans suite, revêtant un caractère purement formel. Le même jour, dans la capitale, un agent de police tue Rosaria Palladino, âgée de 25 ans parce qu’il l’avait soupçonnée d’avoir dans son sac à main un revolver.
 Le 22 novembre 1975, à Rome, au cours d’une manifestation en faveur de la libération l’Angola de la domination portugaise, les carabiniers ouvrent le feu, tuant Pietro Bruno, âgé de 18 ans et blessant gravement trois autres militants de gauche.
 Le 14 mars 1976, à Rome, devant l’ambassade espagnole, a été organisée une manifestation antifranquiste par la gauche révolutionnaire et le mouvement étudiant ; elle est chargée par la police qui fend la foule de ses véhicules au Pincio et tue une personne âgée, Mario Marotta, qui se promenait via Belvedere, et blesse un étudiant.
 Le 7 avril 1976, à Rome, à l’occasion du jugement en cassation de l’affaire Marini, pour lequel la condamnation est confirmée, les anarchistes manifestent ainsi que la gauche révolutionnaire devant le ‘Palazzaccio’ [le Palais de justice de Rome, Ndt] et le ministère de la Justice. Le gardien de prison Domenico Velluto, en service devant le ministère, tire contre quelques jeunes qui avaient lancé des cocktails Molotov contre l’édifice, tuant ainsi d’un coup à la nuque Mario Salvi, âgé de 21 ans.
 Le 11 mars 1977, à Bologne, la police charge les militants de gauche et du mouvement qui manifestent dans les rues de la ville. Les carabiniers ouvrent le feu, tuant Pier Francesco Lorusso de Lotta Continua. Les jeunes continuent à manifester, chargés à plusieurs reprises. Suite aux affrontements, 45 personnes sont arrêtées parmi lesquelles Renato Resca, Nicola Rastigliano, Diego Benecchi, Alberto Armaroli, Mauro Collina, Raffaele Bertoncelli, Giancarlo Zecchini, Albino Bonomi, Fausto Bolzani, Carlo Degli Esposti, entre autres.
 Le 22 mars 1977, à Rome, l’agent de police Claudio Graziosi est tué dans un autobus alors qu’il tente d’arrêter Maria Pia Vianale, sans se rendre compte qu’elle est accompagnée d’un homme armé. Suite à cela, la police déclenche une chasse à l’homme au cours de laquelle Angelo Cerrai est tué par erreur.
 Le 7 janvier 1978, à Rome, via Acca Larentia, les forces de police interviennent contre les militants néofascistes qui manifestent pour protester contre le meurtre de Stefano Bigonzetti et Francesco Ciavatta par des adversaires politiques restés inconnus. La police se sert d’armes à feu et tue Stefano Recchioni.
 Le 3 janvier 1979, à Rome, une patrouille de carabiniers blesse gravement, en lui tirant dessus, Alberto Di Cori, en train de faire des graffiti sur les murs aux alentours de la résidence privée de Giulio Andreotti.
 Le 1er janvier 1979, à Rome, au cours d’incidents avec les forces de police, le militant néofasciste Alberto Giacquinto, âgé de 18 ans, est tué d’un coup de revolver dans le dos.
 Le 1er février 1980, à Rome, les carabiniers tuent Maria Minci, dans le quartier Montesacro au cours d’une opération anti-terrorisme, comme ils l’affirmeront par la suite, et « par erreur ».
 Le 6 janvier 1981, à Rome, au cours d’un contrôle anti-terrorisme, la Digos [Renseignements généraux, Ndt] tue « par erreur » Laura Rendina.
 Le 26 juillet 1981, à San Benedetto del Tronto (Ascoli Piceno), des agents de police en civil postés au bas du domicile de Roberto Peci, tuent Vincenzo Illuminati qui, en compagnie de son amie, ne s’était pas arrêté à leur « Stop ! », craignant d’avoir affaire à des bandits.
 Le 9 mars 1985, à Trieste, au cours d’une opération en vue de l’arrestation de l’autonome Pietro Maria Greco, à laquelle participent l’agent de police Mario Passanisi, l’inspecteur adjoint Giuseppe Guidi, l’agent de police Nunzio Romano, membres du Sisde [Services secrets, Ndt] et d’autres, le jeune homme est tué bien que n’ayant opposé aucune résistance et n’étant pas armé.
 Le 20 février 1986, à Milan, la police tue, au cours d’une opération d’ordre public, le militant de Démocrazia Proletaria Luca Rossi.
 Le 21 juillet 2001, à Gênes, armée jusqu’aux dents par le gouvernement Berlusconi-Fini, à l’occasion du sommet du G8, d’une camionnette de carabiniers entourée par quelques jeunes armés seulement d’objets contondants, part un projectile qui frappe à la tête Carlo Giuliani, âgé de 23 ans. Pour mettre en scène l’accident, les carabiniers, ne se sachant pas filmés, enclenchent la marche arrière et la camionnette passe sur le corps du jeune homme déjà tombé à terre, dans une mare de sang. Le lendemain, 200 000 personnes accourent pour la manifestation finale unitaire et pour protester contre le meurtre de Carlo. Les forces de police prennent pour prétexte l’action de quelques groupes de jeunes, les « Black Bloc » qui cassent les vitrines de certaines banques et mettent le feu à des voitures de luxe, et chargent avec des lances de lacrymogènes et des tabassages indiscriminés la foule des manifestants, pour une grande part sans défenses et privés de service d’ordre. Divers témoignages parlent d’infiltrés. La journée se termine par un autre tabassage à l’école Diaz, mise à disposition par la commune pour accueillir les jeunes ; ce tabassage est l’œuvre des forces de police qui procèdent à des dizaines d’arrestations et s’emploient aussi à fracasser, dans l’école attribuée comme siège au Genoa Social Forum, les ordinateurs et à retirer le matériel photographique et vidéo que les organisateurs ont recueilli pour documenter les violences de la police et la mort de Carlo.

Du vendredi 20 au dimanche 22 juillet 2001, 150 manifestants, parmi lesquels 40 ont déjà été frappés à l’école Diaz, sont arrêtés et conduits à la caserne de Genova-Bolzanetto : 83 d’entre eux témoigneront avoir été torturés. Un délit spécifique de torture n’étant pas prévu dans notre système, la Procure de la République demande le renvoi devant les tribunaux de 14 agents et dirigeants de la police normale, 16 de la police pénitentiaire, 2 carabiniers, 5 entre médecins et infirmiers pour délits d’abus dans leur fonctions, lésions, coups, injures, violence privée, abus de pouvoir contre les personnes arrêtées, menaces, faux, omission de rapport, favoritisme.

http://www.bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=48527