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DEMOCRATIE, CAPITALISME, SOCIETE DE CONSOMMATION ET COMMUNISME

28 juin 2007, 20:48

Amputons, amputons....

Je prefèrerai à un PS liberal une nouvelle formation qui unirait la gauche du PS avec le PCF, si rien d’autre n’était possible....

Mais je crois que c’est l’essentiel du PCF avec l’essentiel du reste de la gauche révolutionnaire, LCR, LO, libertaires, alters, avec les gens qu’on a retrouvé dans beaucoup de combats, qu’il faut mettre au centre de la recomposition à gauche....

Pas pour faire n’importe quoi évidemment. Je partage beaucoup de critiques que j’ai vu ici ou là sur les cathédrales de guimauve qui ne respectaient pas le contrôle de la base sur le sommet, sans pour autant réussir à réduire les divergences entre les forces qui comptent.

Et les forces qui comptaient c’était une partie des gauches du PS, une partie des courants du PCF, la LCR, LO, etc, c’est à dire celles centrées autour de la centralité d’une classe sociale, les travailleurs.

"On" a joué le PS contre les gauches du PS, les alternatifs contre la LCR, accessoirement de la soupe au détriment d’une petite organisation comme LO qu"on" brocardait mais qui dans les petits matins froids continuent de donner le tract dans les entreprises.

Et on s’est retrouvé les poches retournées, vides...

je ne traite pas là sur tel ou tel cas , mais sur une impression d’ensemble,..

Un programme de transformation sociale ne part pas d’un catalogue revendicatif non structuré, une espèce d’addition des révoltes et résistances au capitalisme, mais d’une vue d’ensemble, un soutien au concret aux luttes de résistance et de libération en tout genre, mais avec le fil rouge du chemin vers l’autogestion (et pas seulement à mon sens de la "socialisation" des moyens de production), la gestion directe, le contrôle sur leur destin individuel des hommes et des femmes (la "socialisation" n’a pas tous les droits sur l’individu, au contraire elle doit en avoir le moins possible).

ce n’est pas de mettre sur le même plan des élus et se dire qu’on a fait un petit morceau de socialisme là ou là parce que les élus sont à gauche ou même très à gauche.

C’est cela qui a manqué en partie, dans les campagnes des uns et des autres.
Mais il ne fallait pas attendre tout de campagnes électorales.

Sortir d’un catalogue indiscriminé, n’était possible que d’abord avec les courants communistes mettant au centre la bataille sociale dans les entreprises, avec un objectif d’autogestion.

Ce n’est pas un mépris vis à vis des autres champs de résistance mais comprendre que tout mouvement sera sans cesse défait tant que le despotisme persistera dans les centres de production de richesses dans le monde que sont les entreprises.

Copas