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Sarkozy ou la dictature du capital

3 septembre 2007, 11:22

Akh ché deux !

..../....La phrase sarkozyste nous aide à faire une démonstration sur la domination d’une classe sur une autre (voir les questionnements de quelqu’un pourtant se disant communiste dans un autre débat qui ne comprenait pas le sens de la dictature du prolétariat, il fallait d’abord passer par la case dictature du capital pour cela) . Ca ça vaut également beaucoup de batailles et ça libère des énergies contre Sarko (en redimensionant le petit à sa juste place : c’est un employé de la bourgeoisie) et ça permet de se ressaisir de la légitimité démocratique contre lui et la classe qui le commissionne.../.... .

Il ne s’agit nullement pour moi de bailler aux corneilles devant le système démocratique tel qu’il est. Mais d’aider à l’édification des travailleurs sur ce qu’il est , les véritables pouvoirs, l’idéologie réelle, même si parfois nébuleuse (non pure) , des bourgeois démocratiquement élus.

Avec l’objectif d’une véritable démocratie.

Se saisir et se ressaisir (le "re" étant que beaucoup de travailleurs ont voté de droite à gauche pour des gens d’une seule classe, celle qui représente 3 à 4% de la population) signifie d’opposer d’autres légitimités, dans les entreprises, des légitimités démocratiques, qui tentent d’assécher le pouvoir corruptif des entreprises, des patrons, des actionnaires, bref de la bourgeoisie, sur la démocratie.

Autrement dit, à la dictature du capital opposer la nécessité d’une dictature de l’immense majorité pour les interets de l’immense majorité , bref il faudra bien briser l’échine de ceux qui ont les yeux qui luisent de plaisir et de contentement à entendre Sarko parlé de soumettre non seulement dans les actes mais également dans le discours le monde à eux. Et en + sans contraintes pénales, là ils ont dû se faire dessus !

La légitimité démocratique des travailleurs, au sens moderne du terme, 80% au moins de la population, ce n’est pas fliquer ou détruire des libertés, c’est les étendre (et donc imposer les libertés et pouvoirs des citoyens dans les entreprises, on appellera cela comme ça faute de mieux ) , mais surtout de disputer le contrôle de l’économie et des règles à appliquer de telle façon que les bourgeois avec la puissance des moyens accumulés par les entreprises ne puissent sans cesse corrompre et plier à leurs interets une démocratie laissée à la porte des entreprises, ces espaces de non-droits, caporalisés, despotiques et anti-démocratiques.

Bref aucun succès électoral (par ailleurs forts rare) ne sert à quelque chose si on ne casse pas le système anti-démocratique bourgeois en le remplaçant par une démocratie, appelons cela auto-gestion, dans les entreprises, d’état ou privées.

A noter d’ailleurs que toute nationalisation, ou étatisation en fait rien avancer là dessus si l’organisation des entreprises concernées ne change pas, si le despotisme de direction est calqué sur le fonctionnement des autres entreprises privées.

La bataille est donc recentrée sur les entreprises, et les combats autres, très importants, très utiles , indispensables, ne sont pas égaux avec cette bataille.

Copas